Lorsque Jésus envoya ses douze disciples, puis les 70, il leur dit :
« Allez, prêchez et dites : le royaume des cieux est proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux,
chassez les démons. » Matthieu 10.8 Il élargissait ainsi son
ministère en donnant à ses envoyés la même mission et les mêmes
pouvoirs. « Jésus parcourait toutes les villes et les villages,
enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et
guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant la foule, il fut
ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et
abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à
ses disciples : La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa
moisson. Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le
pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toute maladie et
toute infirmité. » Matthieu 9.35ss Si je reparle à nouveau de la
guérison, c'est qu'elle concerne tous les êtres humains et plus
particulièrement ceux qui sont malades. La recherche de la guérison est
naturelle et légitime. La science médicale met en œuvre d'immenses
moyens, pour la guérison des malades. Les avancées technologiques sont
surprenantes parfois. Les chercheurs consacrent leur temps et leur
énergie pour découvrir de nouveaux remèdes. Les médecins généralistes,
les spécialistes et les chirurgiens font un travail considérable pour
guérir et soulager. Jésus a dit lui-même que les malades ont besoin
de médecins. Dieu n'est pas indifférent à la souffrance de ses
créatures. En écrivant cet article, je viens de recevoir le nouveau
numéro de Croire et Vivre, le journal d'évangélisation de la FEBF et je
note avec plaisir que le titre du dossier est au présent : Jésus Guérit
! Les auteurs des évangiles ont rendu témoignage des œuvres du
Sauveur. Matthieu a écrit : « Jésus parcourait toute la Galilée,
enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et
guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. » Matthieu
4.23 Croyons dans la parole de Dieu : « Jésus-Christ est le même
aujourd'hui ! » Hébreux 13.8 S'il n'est plus physiquement parmi nous,
le Seigneur demeure avec ceux qui croient en Lui par son Esprit qui
continue ses œuvres sur la Terre, dont la guérison des malades. La
guérison fait partie du ministère du Saint-Esprit. Déjà, au temps des
patriarches et des prophètes de l'Ancien Testament, l'Esprit de
l'Éternel agissait pour guérir les malades et même ressusciter les
morts. « L'apôtre Paul cite la guérison parmi les dons que le
Saint-Esprit accorde. » 1 Corinthiens 12.7 Le même Esprit revêtait le
Seigneur Jésus pour discerner et chasser les démons et aussi pour guérir
les malades et les infirmes. « Vous savez comment Dieu a oint du
Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu
faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du
diable car Dieu était avec lui. » Actes 10.38 Notons cette précisons
: "car Dieu était avec lui !" Souvent on entend des gens religieux
rigides proclamer les jugements de Dieu qui se sont parfois manifestés
par des maladies ou la mort. Il est vrai que la Bible fait mention de
cas particuliers où des hommes et des femmes se sont attiré le châtiment
divin à cause de leurs mauvais comportements. Mais d’une manière
générale et beaucoup plus souvent, nous lisons dans les Écritures que
Dieu manifeste sa bonté, sa bienveillance, sa miséricorde et sa
compassion en guérissant et secourant ceux qui crient à Lui dans leur
détresse (Psaume 107). Jésus est venu manifester les œuvres de Dieu
en guérissant les malades et les infirmes, en délivrant ceux qui étaient
tourmentés par des mauvais esprits, en détruisant les œuvres du Diable.
« Et cette femme, qui est une fille d’Abraham et que Satan tenait
liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne
le jour du sabbat ? » Luc 13.16 A ce sujet, nous avons été très
attristés par la réponse d'un pasteur à qui mon épouse demandait
l'onction d'huile : "Ce n'est pas le moment, venez à la réunion du
dimanche après-midi !" Ni Jésus, ni ses disciples n'ont renvoyé une
seule personne sous prétexte que ce n'était pas le bon moment pour la
secourir ! Cela c'est le comportement des Pharisiens ! Les sentiments du
Seigneur à notre égard sont toujours infiniment bienveillants ! Il a
pleinement démontré la compassion de Dieu : « Quand il sortit de la
barque, il vit une grande foule et fut ému de compassion pour elle et il
guérit les malades. » Matthieu 14.14 « Un lépreux vint à lui ; et,
se jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant : Si tu le veux, tu
peux me rendre pur. Jésus, ému de compassion, étendit la main, le
toucha et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta et il
fut purifié. » Marc 1.40 Des siècles après que le Fils de Dieu est
venu sur Terre, ses œuvres sont toujours les mêmes, ainsi que les
missions qu'il confient à ceux qu'il envoie. « Puis il leur dit :
Allez par tout le Monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la
Création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé mais celui
qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui
accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les
démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents
; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ;
ils imposeront les mains aux malades et les malades, seront guéris. »
Marc 16.15 Il est étonnant que la guérison des malades par les moyens
divins rencontre tant de restrictions chez certains croyants. Pourtant
ils courent vite chez le médecin lorsque leurs proches ou eux-mêmes sont
souffrants ! Notre Père céleste n'est pas un Dieu pingre, avare de
ses bénédictions ou tellement exigeant que seuls des supers saints
peuvent bénéficier de ses grâces. On oublie que l'Éternel, le Dieu
qui a créé toutes choses, est un Dieu généreux qui répand sans compter
ses bienfaits sur un Monde ingrat et indifférent. « ... il fait lever
son soleil sur les méchants et sur les bons et il fait pleuvoir sur les
justes et sur les injustes. » Matthieu 5.45
« Il ne cesse de rendre
témoignage de ce qu’il est, en faisant du bien, en vous dispensant du
ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous donnant la nourriture
avec abondance et en remplissant vos cœurs de joie. » Actes 14.17 La
réalité c'est que nous cherchons toujours de bonnes raisons à nos échecs
ou à notre incrédulité ! Mais Dieu reste fidèle ! Ceux qui croient en
Jésus ont la charge d'annoncer la bonne nouvelle du salut par la foi en
Lui mais aussi de guérir les malades et ce chasser les démons. Allez
guérissez L'injonction du Seigneur demeure valable pour tous les
temps, toutes les générations, dans toutes les nations, par toute la
terre, jusqu'à la fin du Monde ! Les promesses de Dieu ont toujours la
même valeur et sa volonté de donner de bonnes choses à ceux qui les lui
demandent est toujours d'actualité. Seulement avons-nous compris ce
que le Seigneur Jésus-Christ attend de nous ? Il veut simplement que
nous prenions conscience des choses qu’il nous confie et en particulier
deux missions importantes : prêcher la bonne nouvelle de son salut et
guérir ceux qui sont malades. Pour ce dernier point il a enseigné les
moyens et accorde le pouvoir, la puissance et les dons du Saint-Esprit.
La prière, l'imposition des mains, l'onction d'huile, les paroles
d'autorité, font partie des pratiques par lesquelles le don de guérison
est manifesté. La lecture de la Bible et surtout du Nouveau Testament
nous fait découvrir la manière dont le don de guérir opère et c'est
parfois surprenant. Non seulement par l'imposition des mains ou
l'onction d'huile mais aussi par des vêtements qui ont touché le corps
des apôtres communiquant la guérison ou encore simplement l'ombre de
Pierre qui passe sur les personnes malades. Une simple parole de foi ou
un ordre font lever un paralytique ou un boiteux. Il est clair que
les anciens des églises ont également la mission de guérir les malades
parmi ceux qui appartiennent à Christ. « Quelqu’un parmi vous est-il
malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise et que les anciens prient
pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi
sauvera le malade et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des
péchés, il lui sera pardonné. » Jacques 5.15 Cependant, le
Saint-Esprit qui distribue ses dons ne fait pas de distinction. «
Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; Vos fils et vos
filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes et vos jeunes
gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans
ces jours-là, je répandrai mon esprit. » Joël 2.28 La guérison des
malades ne se limite pas aux membres du Corps de Christ. Elle est aussi
un bienfait de Dieu pour ceux du dehors, un signe de sa bonté qui
accompagne la prédication de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ afin
d'amener à la repentance et à la foi en Lui pour le pardon des péchés et
la vie éternelle, ceux qui entendent la Parole de Dieu. Soyons
compatissants La compassion fait partie de la nature de Dieu. Notre
Seigneur Jésus-Christ l'a merveilleusement manifestée et l'Esprit-Saint,
le divin consolateur, est l'Esprit de compassion. C'est un sentiment
infiniment profond et sensible de Dieu qui le pousse à intervenir en
faveur de ceux qui souffrent. « Longtemps après, le roi d’Egypte
mourut et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude et
poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude,
montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements et se
souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda
les enfants d’Israël et il en eut compassion. » Exode 2.23 Le
psalmiste, sauvé d'une maladie mortelle, exprime sa reconnaissance au
sujet de la compassion de Dieu : « J’aime l’Éternel car il entend Ma
voix, mes supplications ; car il a penché son oreille vers moi ; et
je l’invoquerai toute ma vie. Les liens de la mort m’avaient
environné et les angoisses du sépulcre m’avaient saisi ; J’étais en
proie à la détresse et à la douleur. Mais j’invoquai le nom de
l’Éternel : -O Éternel, sauve mon âme ! L’Éternel est miséricordieux
et juste, Notre Dieu est plein de compassion ; L’Éternel garde les
simples ; J’étais malheureux et il m’a sauvé. Mon âme, retourne à ton
repos car l’Éternel t’a fait du bien. » Psaume 116 Dans un autre
psaume, David bénit Dieu pour sa bonté et sa compassion : « Mon âme,
bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis l’Éternel et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est
lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies ;
c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de
miséricorde ; c’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te
fait rajeunir comme l’aigle. L’Éternel fait justice, Il fait droit à
tous les opprimés. Il a manifesté ses voies à Moïse, Ses œuvres aux
enfants d’Israël. L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent
à la colère et riche en bonté ; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne
garde pas sa colère à toujours ; Il ne nous traite pas selon nos
péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les
cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour
ceux qui le craignent ; autant l’orient est éloigné de l’occident,
Autant il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a
compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui le
craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que
nous sommes poussière. » Psaume 103 Il est vrai que lorsque l'épreuve
se prolonge, que le ciel semble fermé à nos prières, nous pourrions,
comme Asaph, un autre psalmiste, nous poser la question :
« Sa bonté
est-elle à jamais épuisée ? Sa parole est-elle anéantie pour l’éternité
? Dieu a-t-il oublié d’avoir compassion ? A-t-il, dans sa colère,
retiré sa miséricorde ? » Psaume 77.8 Le prophète Jérémie, qui a
connu bien des situations douloureuses, a trouvé la bonne solution :
« Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison
; quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au dedans de moi.
Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de
l’espérance. Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses
compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque
matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! » Lamentations de Jérémie 3.19ss
Il n'y a en Dieu aucun changement, aucune ombre de variation. « Tout
ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut,
du Père des lumières, en qui il n’y a pas de variation ou d’ombre de
changement. » Jacques 1.17 Devenons les imitateurs de Dieu et de
Jésus. Soyons bons les uns envers les autres, compatissants.
« Un
homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des
brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups et s’en allèrent,
le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait
par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui
arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un
Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion
lorsqu’il le vit. Il s’approcha et banda ses plaies, en y versant de
l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à
une hôtellerie et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers,
les donna à l’hôte et dit : -Aie soin de lui et ce que tu dépenseras de
plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble
avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ?
-C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur
de la loi. Et Jésus lui dit : -Va et toi, fais de même. » Luc 10.30ss Le
Saint-Esprit donne les moyens et le pouvoir d'exercer la compassion.
Nous disposons, non seulement de bonnes paroles d'encouragement avec la
Parole de Dieu mais aussi de la prière pour la guérison (Jacques 5.16)
de l'imposition des mains aux malades, de l'onction d'huile et du don de
guérir... Ne nous privons pas et ne privons les autres de la grâce et
des bénédictions de notre Père céleste. Quelle que soit notre place
dans le corps de Christ, nous sommes membres les uns des autres. Soyons
utiles. Annoncer de bonnes nouvelles, accomplir les œuvres de Dieu,
n'est pas le privilège exclusif de ministères spéciaux mais la
responsabilité de tous et de toutes : prédicateurs ou messagères de
bonnes nouvelles, serviteurs et servantes de Christ, jeunes gens et
jeunes filles, même les vieillards... Allez ! Bénissez et guérissez !

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