Lecture
« Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de
Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses
disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : -Ils n’ont
plus de vin. Jésus lui répondit : -Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ?
Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs :
-Faites
ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux
purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.
Jésus leur dit :
-Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent
jusqu’au bord. -Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à
l’ordonnateur du repas. Et ils lui en apportèrent. Quand
l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin, ne sachant d’où
venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le
savaient bien, il appela l’époux, et lui dit : -Tout homme sert d’abord le bon vin, puis
le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin
jusqu’à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des
miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent
en lui. » Jean 2.1-11 Contexte «
1Trois jours après, il y eut
des noces à Cana en Galilée. » Cana, Qana ou
Cana al Galil est une petite localité qui se trouve dans le Liban du Sud, non
loin de Tyr. C’est dans cette ville qu’a eu lieu l’épisode de la
guérison d’un officier du roi Hérode (Jean 4.46). Cana s’écrit
Qatné, en
hébreu, et signifie ‘posséder’, ‘prendre femme’, ‘se marier’. C’est donc
un nom de village adapté à une célébration de mariage. Le mariage était,
comme aujourd’hui, une étape très importante de la vie individuelle,
familiale et collective en Israël. Dans la pensée juive, nous ne sommes
qu’une moitié qui doit s’unir à une autre afin de devenir entière (les
rabbins enseignaient : « un homme qui n’a pas de femme n’est pas encore
un homme. »). Dès les premières pages de la Bible, dans le livre de la
Genèse, il est écrit « il n’est pas bon que l’homme soit seul… ». Le
mariage se déroulait en deux temps : • Les fiançailles « kiddushim »
(sanctifications) : c’est l’étape d’engagement ; • Le
mariage : c’est
le début de la cohabitation. Un an séparait les deux étapes. Les
fêtes duraient de 7 à 14 jours : on y remettait la
ketouba (contrat de
mariage) qui contenait le montant que l’homme devait verser à la femme
en cas de divorce ou de décès. L’épisode Le texte commence par «
trois jours après ». Après quoi ? Après ce que nous rapporte le chapitre
précédent, le choix des premiers disciples : André,
Simon-Pierre, Philippe et Nathanaël (qui était de Cana). Jean nous précise «
trois
jours après », ce qui peut avoir un sens prophétique : cela peut faire
penser aux trois jours passés dans le tombeau avant la résurrection qui
inaugure le Royaume du Christ ressuscité et le vin nouveau... Il est
beaucoup question de vin dans cet épisode… Le mot traduit par noces est
mechtouté en hébreu, qui vient de la racine chetâ (boire). On buvait
beaucoup lors des mariages, jusqu’à s’enivrer souvent… « …
2La mère de
Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses
disciples. » Marie connaissait sans doute la famille des mariés, Cana
étant à quelques kilomètres de Nazareth. La sphère des relations autour
des mariés était assez large : on invitait les parents, les amis, les
voisins et avoir un rabbin à sa table était également un honneur. Il
n’est donc pas étonnant que Jésus ait été invité avec ses disciples.
Le
maître était toujours accompagné de ses disciples qui vivaient 24h/24
avec leur enseignant. Son enseignement ne consistait pas seulement en
paroles mais aussi en exemplarité de vie. Les disciples de Jésus ont
autant appris en l’écoutant qu’en le regardant vivre. Tout aurait dû
bien se dérouler mais… Le drame « 3Le vin ayant manqué, la mère
de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. » Les noces, nous l’avons
vu, pouvaient durer jusqu’à deux semaines et certains invités venaient
de loin. La nourriture, les viandes surtout, se périmait au cours du
temps et le vin, coupé de résine, de myrrhe et d’épices servait de
désinfectant intestinal. Manquer de vin en cours de noces était un drame
et un affront terrible pour les invités. La famille du marié a fait
preuve d’une grande imprévoyance et devait faire face aux conséquences.
Pour que vous imaginiez l’ampleur de la situation, je vous raconte
une anecdote qui m’est arrivée il y a trente ans. Je venais de prendre
en location un appartement à Paris, dans le XVIIème arrondissement.
J’étais dans des travaux de peinture que j’étalais dans le temps : une
pièce après l’autre. J’avais invité un couple d’amis, Bruno et Agnès, à
ma crémaillère. Ce soir-là, j’étais habillé d’un vieux T-shirt et d’un
vieux jean couvert de peinture blanche et je repeignais un mur au
rouleau, en sifflotant. Soudain, la sonnette de la porte d’entrée
retentit : je regarde par le judas et qui vois-je ? Bruno et Agnès, une
bouteille de vin à la main. J’avais complètement oublié mon invitation
et leur venue. Catastrophe ! En plus de ça j’étais habillé comme un
sauvage, avec de la peinture dans les cheveux. Nous avons fini au
restaurant du quartier (fort coûteux) où j’ai dû les inviter pour
effacer ma faute. Alors, imaginez la honte de n’avoir plus de vin avec
des dizaines d’invités dont beaucoup sont venus de loin pour faire la
fête avec vous et avec… du vin. Marie intervient alors…
Joseph,
l’époux de Marie, est sans doute décédé depuis plusieurs années. Les
évangiles ne parlent plus de lui après que Jésus a eu 12 ans, dans Luc
ch. 2. En tant qu’aîné, Jésus est devenu « l’homme de la maison » après
la disparition de Joseph. Il est donc naturel que Marie se tourne vers
son fils qu’elle a sans doute vu, en bien des situations, trouver des
solutions à tous les problèmes car Jésus est rempli de sagesse, dès ses
premières années. Par ailleurs, le métier de menuisier à l’époque était
d’avantage celui d’un architecte qui savait travailler le bois.
Marie présente la situation à son fils en termes simples et vrais : «
ils n’ont plus de vin ». On pourrait penser « pourquoi se mêle-t-elle de
ce problème ? C’est une invitée par l’organisatrice du mariage ni
l’ordonnateur… » Jésus lui répond d’une façon qu’on pourrait mal
interpréter : « 4…Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure
n’est pas encore venue. » Le terme « femme » est une formule de
politesse qui n’a rien d’insultant mais qui marque une certaine distance
entre Jésus et sa mère. « Qu’y a-t-il entre moi et toi », est une
expression idiomatique (sémitisme), pouvant signifier :
- «
Qu’avons-nous, toi et moi, en commun ? » ;
- « Quoi pour moi et pour
toi ? » ;
- « Est-ce que cela nous regarde ? » ;
- « Qu’importe, à
moi et à toi ? » ;
- « Qu’avons-nous à faire ensemble ? » ;
- «
Mère, est-ce à toi de me dire ce que j’ai à faire ? » ;
- « Que me
veux-tu, femme ? ».
Jésus montre à sa mère que la seule autorité dont
il dépend désormais est celle de son Père céleste et de Lui seul et
qu’il ne reçoit d’instruction de personne d’autre. Jésus ajoute que
« son heure n’est pas encore venue »… L’expression « mon heure » revient
souvent dans l’évangile de Jean, toujours en relation avec la Passion,
la Crucifixion. Marie connait la destinée et la personne exceptionnelle
de son fils. Elle se souvient de l’annonce de sa naissance, des
prophéties données à son sujet, elle l’a vu grandir et elle sait que sa
destinée impliquerait des signes prodigieux. Cette parole de Jésus à sa
mère n’est pas une parole dure, sévère. Jésus aide Marie à comprendre
qu’elle doit vivre une transition : elle est, certes, la mère de l’homme
Jésus, puisqu’elle l’a porté dans son ventre, mais Jésus doit devenir
désormais son Sauveur et son Seigneur. Ainsi, il lui fait comprendre que
ce n’est pas à elle de prendre autorité sur lui ou de lui dire ce qu’il
doit faire. D’ailleurs, Marie n’est pas blessée, ni déconcertée par la
réponse de son fils : elle s’efface et s’aligne avec les autres
serviteurs, sous l’autorité du Fils de Dieu. Elle dirige les yeux des
serviteurs vers Jésus et les remet à la direction de son fils. «
6Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des
Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. » Les
«purifications» ou «ablutions» (Taharot : titre d’une des 6 sections du
Talmud) dont il est question ici étaient demandées par Dieu dans
plusieurs circonstances : l’investiture d’un prêtre ou pour laver 11
sortes de souillure (dans les chapitres 12 à 15 du Lévitique). Mais les
Pharisiens, qui souhaitaient vivre leur quotidien avec le même niveau de
pureté que Dieu exigeait des prêtres servant dans le Temple, avaient
multiplié les purifications par l’eau. Cette pratique était
vidée de
son sens car elles n’étaient plus qu’un rite formaliste qui ne
correspondait pas à une réalité du cœur. Laver ses mains ne lave pas le
cœur. Jésus s’était dressé contre cette hypocrisie des Pharisiens dans
Matthieu chapitre 15 : « Alors des pharisiens et des scribes
vinrent de Jérusalem auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi tes
disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se
lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas. (…) Matthieu
15.1,2 Et, plus loin, dans le même chapitre, Jésus réplique : «
Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce
peuple m’honore des lèvres mais son cœur est éloigné de moi. C’est en
vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des
commandements d’hommes. » Matthieu 15.7-9 En privé, Jésus explique à
ses disciples : « … tout ce qui entre dans la bouche va
dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets? Mais ce qui sort
de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est
du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères,
les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà
les choses qui souillent l’homme; mais manger sans s’être lavé les
mains, cela ne souille point l’homme. » Matthieu 15.16-20 Dans les
maisons, surtout en Judée, on trouvait donc un ou plusieurs vases,
destinés à se laver les mains. Il est question ici de vases de pierre
taillés par la main de l’homme. Ils sont là depuis des années,
peut-être, ils sont lourds, difficiles à déplacer. Ils sont l’image de
la religion humaine qui ne peut rien résoudre du problème de l’Humanité,
la séparation d’avec Dieu à cause du péché. Ces vases sont l’image de la
Loi qui ne peut sauver personne puisque c’est par la Loi qu’on a la
connaissance de son propre péché et qu’on se sait perdu… Quand on va se
laver les mains, c’est qu’on a conscience d’avoir les mains sales. On se
lave les mains, oui… mais la conscience est toujours chargée. Se laver
les mains n’enlève rien à la culpabilité. Un proverbe de Salomon est
très éclairant à ce sujet : « Telle est la voie de la femme
adultère : elle mange, et s’essuie la bouche, puis elle dit : Je n’ai
point fait de mal. » Proverbe 30.20 Seul le pardon de Dieu efface
notre culpabilité. Rien d’autre. Ce genre de rite religieux est un
marchandage qui ne fonctionne pas avec Dieu : j’ai fait telle chose mal
mais j’ai fait telle chose bien. Ça équilibre… Non ! « La mouche
morte infecte et fait fermenter l’huile du parfumeur ; ... » Ecclésiaste
10.1 Commettre un seul péché nous fait passer dans le camp des
pécheurs, le camp de celles et ceux qui devront affronter le Jugement de
Dieu. Les purifications des Juifs Le mot
traduit par « Juifs » est, en grec, Ihoudaioi. Le mot «
juif » est apparu dans la langue française au XIIIème siècle
seulement. Étymologiquement, est Juif la
personne qui :
- Est issue de la tribu de Juda ;
- Vit dans le
territoire de la tribu de Judas ;
- Pratique la religion de Juda,
reçue de Moïse lors de son ascension du mont Sinaï.
Ici, il est fait
référence aux Juifs selon la religion et non aux Judéens, les habitants
du territoire de Judas où se situe Jérusalem. Cela marque davantage le
caractère rituel et traditionnel des purifications. L’ordonnateur a
vu large en prévoyant six vases de pierre contenant 2 ou 3 mesures
(metretâs, équivalent du bath hébreu) soit entre 35 et 40 litres. Chaque
vase contenait donc environ 120 litres. 120 kg + le poids du vase
lui-même, cela devait donner dans les 200 kg par vase. C’est du solide,
c’est grand, c’est stable mais… c’est vide, puisque Jésus demande à les
remplir. Encore une imprévoyance de la famille des mariés. Plus de vin
et pas d’eau non plus dans les vases. La Vie dépasse la Loi Jésus
prépare un signe éclatant. Il aurait pu demander à remplir seulement un
vase de 120 litres ou deux. Cela aurait largement suffi à pourvoir assez
de vin pour les noces. Il demande à remplir les 6 vases, à ras bord.
6 est un chiffre symbolique lourd de sens. Dans la Bible, les nombres
ont une signification importante. Si le chiffre 7 est le chiffre de
Dieu, celui de la Perfection, de la Plénitude, de la Divinité, le
chiffre 6 est attribué à l’homme. De peu inférieur à Dieu (Psaume 8), il
est fait à l’image de Dieu et a été créé le 6ème jour. Ces 6 vases nous
parlent de la religion humaine, dépourvue de la vie de l’Esprit, encore
emprisonnée sous la garde de la Loi. Voici 6 vases humains, vides, comme
nos vies quand on n’est pas réconcilié avec son Créateur, et
Jésus est
le 7ème vase, le vase d’honneur, qui verse sa propre Vie dans des vases
morts. Le fait, pour les serviteurs, de venir puiser me fait penser à
notre mission de disciples : nous avons accès aux réserves de Dieu et à
son vin nouveau, c’est-à-dire à la Nouvelle Alliance, au Saint-Esprit, à
la Vie Nouvelle, mais c’est à nous de venir puiser quotidiennement à
cette source et à la porter autour de nous. Elle ne se transforme en vin
nouveau dans nos vies que si nous avons la démarche de foi de venir y
puiser. Il est de notre devoir d’être des témoins de la bonne Nouvelle
du Royaume. « 8Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à
l’ordonnateur du repas. Et ils lui en apportèrent. 9Quand l’ordonnateur
du repas eut goûté l’eau changée en vin, ne sachant d’où venait ce vin,
… » On appellerait aujourd’hui l’ordonnateur un « wedding planner ».
L’ordonnateur ne sait pas ce qui s’est passé ; il arrive à la fin du
miracle et ne voit que le résultat. Il n’y avait plus de vin et, soudain,
il y a un vin délicieux. Les personnes autour de nous doivent « goûter »
le vin nouveau qui est en nous. Ils doivent se demander : « pourquoi cet
homme est-il différent ? Pourquoi cette femme est différente des autres
? »; « Cette personne a quelque chose de plus… »; «
Je n’arrive pas à
dire pourquoi tu es différent.e… », etc. « … tandis que les
serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, … » Celles et
ceux qui servent Le Seigneur connaissent le don et Le Donateur.
« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi,
je prierai le Père, et Il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il
demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le Monde ne peut
recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais
vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
» Jean 14.15-17 Les personnes qui nous entourent regardent aux choses
terrestres, aux réalités de ce Monde car c’est la seule réalité qu’elles
connaissent et quand nous effectuons quelque chose de remarquable à
leurs yeux, elles cherchent en général à glorifier l’homme ou la femme
que nous sommes. Nous entendrons : « tu es particulièrement brillant, tu
as une bonne constitution physique, les médecins sont compétents, tu as
une chance insolente, quelle résilience tu as ! », etc. Mais nous, nous
savons ce que nous devons au Seigneur : quand Il nous aide pour passer
un examen, quand il y a une guérison anormalement rapide aux yeux des
médecins, quand nous sortons miraculeusement d’une situation difficile,
quand nous nous relevons après une épreuve terrible … « … il appela
l’époux,10et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le
moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à
présent. » Ou « le meilleur vin ». L’ordonnateur du repas a une
grande expérience des noces. C’est la première fois qu’il est témoin de
cette situation surprenante : « tu as gardé le meilleur vin jusqu’à
présent ». Quelle générosité envers tes invités, non seulement en
qualité mais aussi en quantité (720 litres). Cela nous parle de ce que
Dieu fait. Tout est parfait, c’est toujours le meilleur pour nous et
dans des proportions souvent inattendues. « 11Tel fut, à Cana en
Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire,
et ses disciples crurent en lui. » Le premier en termes de
chronologie mais surtout en prééminence. Ce miracle est
un signe qui
annonce l’inauguration du Royaume de Dieu et de l’avènement du Messie.
Miracle ou « signe ». Jean utilise le grec semeion, qui parle d’un signe
qui dirige les regards vers la personne du Messie. Conclusion Ces
noces de Cana sont un condensé de la victoire de Jésus à la Croix sur le
Péché et la Mort : le récit commence par « trois jours après », ce qui
nous parle des trois jours au tombeau et de la résurrection triomphale
du Seigneur. Les noces de l’Agneau inaugurent le règne éternel du Christ
où le vin nouveau du Saint-Esprit coulera jusque dans la Vie éternelle.
Ce miracle de Jésus a aussi pour but d’installer et de développer la foi
chez ses premiers disciples. …Et nous dans tout ça ?... Nous
sommes rachetés par le sacrifice de Jésus, nous sommes gens de la
famille de Dieu, nous avons reçu la Vie Nouvelle que Dieu donne, nous
sommes scellés du Saint-Esprit dans l’attente du retour du Seigneur
Jésus. En attendant d’entrer dans la salle des noces de l’Agneau (si
nous sommes trouvés dignes), soyons des témoins et portant ce vin autour
de nous. Ce n’est pas une invitation mais un ordre : «
Allez ! »
(Matthieu 28.19)
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