Voici une bien étrange question à poser à un malade car qui refuserait
d'être guéri lorsqu'il est sous l'emprise de la maladie ? La maladie
est une des épreuves qui nous touche le plus, surtout lorsqu'elle est
grave car elle nous atteint dans notre être vital. Que ce soit pour nous
ou pour ceux qui nous sont chers elle engendre la détresse et la peur.
Veux-tu être guéri ? Telle est l'étonnante question que Jésus a posée à
un paralytique, malade depuis trente huit ans, couché au bord d'une
piscine miraculeuse à Jérusalem, dans l'attente d'une personne
charitable qui le jetterait dans l'eau au moment opportun. « Après
cela, il y eut une fête des Juifs et Jésus monta à Jérusalem. Or, à
Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle
en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. Sous ces portiques
étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux,
des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange
descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l’eau ; et celui
qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était
guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade
depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché et sachant qu’il
était malade depuis longtemps, lui dit : -Veux-tu être guéri ? Le
malade lui répondit : -Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la
piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre
descend avant moi. -Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit et marcha. » Jean 5.1-9
J'ai souvent prêché sur le récit de cette guérison miraculeuse et je
pense que je n'ai pas exploité toute la richesse de son enseignement car
si ce témoignage se trouve dans l'Evangile de Jean, c'est pour une
raison toute simple : « Ces choses ont été écrites afin que vous
croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu et qu’en croyant vous
ayez la vie en son nom. » Jean 20.31 Aujourd'hui, je vais m'efforcer
de vous donner le maximum au sujet de ce que nous pouvons en retenir
pour édifier notre foi et nous exhorter à rechercher auprès du Seigneur
la guérison de nos maladies et de nos infirmités. C'est le but car bien
sûr nous voulons être guéris lorsque nous sommes malades. Notre démarche
auprès des docteurs en est la preuve évidente ! C'est parce que je
crois à la guérison divine que je vous propose d'examiner ensemble la
façon dont Jésus a guéri ce paralytique, afin d'en tirer pour nous la
leçon. Cela parait très simple et s'est passé très rapidement.
L'homme lui-même le raconte en une phrase : « Il leur répondit :
Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton lit et marche. » Jean 5.11
L'apôtre Jean qui rapporte l'événement fait aussi preuve d’une grande
sobriété : « Jésus, l’ayant vu couché et sachant qu’il était malade
depuis longtemps, lui dit : Veux–tu être guéri ? Le malade lui
répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine
quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant
moi. Lève–toi, lui dit Jésus, prends ton lit et marche.
Aussitôt
cet homme fut guéri ; il prit son lit et marcha. » En fait, une seule
parole a suffi mais c'est une parole de foi et d'autorité :
"Lève
toi... prends ton lit et marche !" Il n'y a pas eu de grands gestes,
de grands cris, de clameurs, d'agitation, seulement un ordre impératif
donné par le Seigneur, suivi de la guérison instantanée de l'homme
malade. Jésus ordonne et sa parole s'accomplit immédiatement ! Nous
faisons le même constat lorsqu'Il guérit un aveugle de naissance.
«
Il cracha à terre et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua
cette boue sur les yeux de l’aveugle et lui dit : Va et lave–toi au
réservoir de Siloé, nom qui signifie envoyé. Il y alla, se lava et s’en
retourna voyant clair. » Jean 9.6,7 A ceux qui lui demandent : «
Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? », l'aveugle guéri répond : «
L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux et m’a
dit : Va au réservoir de Siloé et lave-toi. J’y suis allé, je me suis
lavé et j’ai recouvré la vue. » Jean 9.10,11 Jésus ne laissait pas se
produire les débordements et il agissait avec méthode : « Alors il
fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir
rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples pour les
distribuer ; et ils les distribuèrent à la foule. » Marc 8.6 Luc
précise qu'il les fit asseoir par rangées de cinquante (Luc 6.14).
Une autre fois, les disciples de Jésus ayant échoué dans leur tentative
de chasser un démon, il s'ensuit une discussion autour d'eux. Lorsque
Jésus arrive tout rentre dans l'ordre : « Jésus, voyant accourir la
foule, menaça l’esprit impur et lui dit : Esprit muet et sourd, je te
l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus. Et il sortit, en
poussant des cris et en l’agitant avec une grande violence. L’enfant
devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient qu’il était mort.
Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint
debout. » Marc 9.25 Une espèce d'ambiance psychologique produisant
toutes sortes de désordres s'installe lorsque l'on laisse libre cours à
l'énergie charnelle. Notre propre force, nos gesticulations, nos cris,
n'ont aucun pouvoir sur la maladie ou les démons, seule la puissance de
l'Esprit de Dieu est efficace. « C’est ici la parole que l’Éternel
adresse à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force mais
c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées. » Zacharie 4.6 Nous
lisons encore cette autre parole : « Car ainsi a parlé le Seigneur,
l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos
que sera votre salut, C’est dans le calme et la confiance que sera votre
force. » Ésaïe 30.15 Comment être guéri ? Il y a un enseignement
dans la Bible au sujet de la guérison divine, principalement dans les
récits qui y sont rapportés. Plusieurs choses se dégagent de ces
témoignages.
- Dieu a les regards sur tous les êtres humains, même
s'ils ne pensent pas à Lui. Jésus a vu ce malade, il savait qu'il
souffrait depuis longtemps et il est allé vers Lui ;
- La compassion
et la bonté président toujours à la délivrance de ceux qui sont dans la
détresse ;
- Le Seigneur Jésus, les apôtres ou les prophètes
agissaient avec foi et autorité ;
- Ceux qui ont été guéris ont cru à
la parole de Dieu et à celle de Jésus ;
- Ils ont écouté et ils ont
obéi aux instructions ou aux ordres du Seigneur ;
Concernant ceux qui
veulent être guéris, certaines choses sont nécessaires :
- Premièrement, il faut savoir que Dieu peut et veut nous guérir ;
- Ensuite, il faut s'abstenir de toute discussion stérile destructrice de
la foi ;
- Enfin il faut agir selon les instructions du Seigneur pour
notre guérison.
Savoir que Dieu guérit Comme je l'explique dans
une autre étude, c'est dans la nature de Dieu de guérir les malades,
selon le nom qu'il révèle lui-même : Yahvé-Rapha c’est-à-dire l'Éternel
qui guérit. De plus, l'Éternel qui guérit a manifesté ses sentiments
et sa puissance en faveur des malades dans la personne de son Fils
Jésus-Christ, venu dans le Monde comme un simple homme, pour sauver,
délivrer et guérir. Non seulement Dieu voit la souffrance mais il vient
à notre rencontre. "Emmanuel =Dieu avec nous" est venu révéler et
manifester la nature du Père. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils
unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
» Jean 1.18 Jésus dira à un de ses disciples qui lui demandait de
leur montrer le Père : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et
que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas
de moi–même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les
œuvres. » Jean 14.10 Il a fait connaître le Dieu Tout Puissant, le
Créateur, non seulement par la puissance de ses miracles mais aussi et
surtout par ses sentiments, sa bonté, ses compassions, sa volonté de
faire du bien. « Vous savez comment Dieu a oint du Saint–Esprit et
de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien
et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable car Dieu
était avec lui. » Actes 10.38 Que Dieu soit puissant pour guérir
toutes les maladies et les infirmités, je pense que nous en sommes
persuadés. Ce que nous avons plus de mal à être certains concerne sa
volonté de nous guérir. « Un jour un lépreux vint à Jésus et, se
jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant : Si tu le veux, tu peux
me rendre pur. » Marc 1.40 Il savait que Jésus pouvait mais il
n'était pas sûr qu'Il le veuille. Nous avons une réponse immédiate de
laquelle découle un grand enseignement : « Jésus, ému de compassion,
étendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la
lèpre le quitta et il fut purifié. » Pourquoi en serait-il autrement
aujourd'hui ? Jésus le Christ n'a pas changé, ni dans ses sentiments de
compassion et d'amour, ni dans sa puissance. « Jésus–Christ est le
même hier, aujourd’hui et éternellement. » Hébreux 13.8
Ne discutez
pas Lorsqu'il est question de guérison divine, il y a toujours des
personnes qui trouvent des raisons de contester. Ils commencent à
opposer la médecine à la démarche de ceux qui croient à la guérison
divine. Mais il n'y a pas d'opposition entre les deux. Dans nos pays
développés, la science médicale est très avancée et capable de grandes
réussites. C'est peut-être à cause de cela que nous aurions tendance à
oublier ou à négliger le recours vers Dieu. Ce n'est pas parce que la
médecine, la chirurgie et les moyens thérapeutiques, ont fait de grands
progrès que l'Éternel a cessé de guérir et de bénir ! Et puis, combien
d'échecs, tant de malades, d'infirmes, de mourants, pour lesquels les
médecins ne peuvent rien ! S'il est normal d'aller consulter le docteur
lorsque nous sommes malades, cela l'est encore bien davantage de prier
Dieu pour être guéris. C'est une démarche spirituelle, un acte de foi.
En réalité, les contestataires de la guérison divine sont des gens qui
n'ont pas la foi dans ce domaine et ils n'aiment pas qu'on le leur dise
! Je vous le répète : n'entrez pas dans des discussion stériles qui
peuvent détruire votre foi. Détournez-vous résolument des douteurs et
considérez le Seigneur Jésus-Christ. Faites taire les doutes qui peuvent
monter de votre propre cœur et appuyez-vous sur la Parole de Dieu. Jésus
n'a jamais refusé de guérir un seul des malades qui venaient à lui pour
être secourus. Le seul obstacle à ses miracles a été l'incrédulité :
« Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur
incrédulité. » Matthieu 13.58 Lorsque ses propres disciples lui
demandaient la raison de leur échec, il leur répondait sans ambigüité :
« C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en
vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à
cette montagne : Transporte-toi d’ici là et elle se transporterait ;
rien ne vous serait impossible. » Matthieu 17.20 La bonté et les
compassions du Seigneur sont tellement grandes et éternelles, qu'Il
demeure prêt à répondre à la détresse de ceux qui sont dans les
épreuves, la souffrance et la maladie. « Voici ce que je veux
repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance. Les bontés de
l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme
; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande
! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux
espérer en Lui. L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour
l’âme qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le secours de
l’Éternel. » Lamentations de Jérémie 3.21-26 Voyons quelques exemples
qui révèlent les sentiments de Celui qui ne change pas : « Voyant la
foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était
languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. »
Matthieu 9.36 « Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule
et fut ému de compassion pour elle et il guérit les malades. » Matthieu
14.14 « Jésus, ayant appelé ses disciples, dit : Je suis ému de
compassion pour cette foule ; car voilà trois jours qu’ils sont près de
moi et ils n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de
peur que les forces ne leur manquent en chemin. » Matthieu 15.32 «
Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui
remit la dette. » Matthieu 18.27 « Emu de compassion, Jésus toucha
leurs yeux ; et aussitôt ils recouvrèrent la vue et le suivirent. »
Matthieu 20.34 « Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha
et dit : Je le veux, sois pur. » Marc 1.41 Un jour Dieu s'est
manifesté à Moïse de la façon la plus glorieuse que ce dernier pouvait
supporter : « L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de
lui et proclama le Nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui et
s’écria : -L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant,
lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour
jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le
péché mais qui ne tient point le coupable pour innocent et qui punit
l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants
jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! » Exode 34.5ss Dieu
a proclamé son Nom pour l'éternité, Il s'appelle "Je suis". « Dieu
dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : -C’est ainsi que tu
répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle "je suis" m’a
envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux
enfants d’Israël : L’Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham,
le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’envoie vers vous. Voilà mon nom
pour l’éternité, voilà mon Nom de génération en génération. » Exode 3.14
Il y a dans ce nom la guérison de nos maladies : Yahvé = "Je suis" et
Rapha = "qui guérit". La parole d'un prophète annonce la guérison
pour ceux qui craignent le Nom de l'Éternel : « Mais pour vous qui
craignez mon Nom, se lèvera le soleil de la justice et la guérison sera
sous ses ailes ; Vous sortirez et vous sauterez comme les veaux d’une
étable. » Malachie 4.2 Le soleil de justice s'est levé et la lumière
a brillé sur ceux qui étaient assis dans les ténèbres et l'ombre de la
mort. Jésus-Christ a levé ses mains pour bénir, sauver, délivrer et
guérir ! « Ce peuple, assis dans les ténèbres, A vu une grande
lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la
mort La lumière s’est levée. » Matthieu 4.16
« Grâce aux entrailles
de la miséricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant
nous a visités d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les
ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin
de la paix. » Luc 1.78 « Après le coucher du soleil, tous ceux qui
avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il
imposa les mains à chacun d’eux et il les guérit. » Luc 4.40 Je
plains ceux qui, par leurs continuelles restrictions, détruisent la foi
en Dieu pour la guérison des malades. Ils ont des arguments qui peuvent
paraître spirituels en faisant de la maladie un moyen de sanctification,
de mortification du corps, ou d'autres raisons infondées. Mais en
réalité ils sèment et cultivent l'incrédulité ! Je ne veux pas être des
leurs ! Soyons parmi ceux qui professent avec une pleine confiance la
bonté et la fidélité de Dieu, qui croient dans sa compassion et dans son
amour, qui confessent avec assurance Celui dont le Nom est toujours le
même : Yahvé-Rapha = l'Éternel guérit ! Ecoutons ce merveilleux
cantique que l'Esprit de Dieu a mis dans la bouche du prophète Ésaïe :
« Réveille-toi, réveille-toi ! revêts-toi de force, bras de l’Éternel !
Réveille-toi, comme aux jours d’autrefois, Dans les anciens âges !
N’est–ce pas toi qui abattis l’Egypte, qui transperças le monstre ?
N’est-ce pas toi qui mis à sec la mer, les eaux du grand abîme, qui
frayas dans les profondeurs de la mer Un chemin pour le passage des
rachetés ? Ainsi les rachetés de l’Éternel retourneront, Ils iront à
Sion avec chants de triomphe et une joie éternelle couronnera leur tête
; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements
s’enfuiront. C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, pour
avoir peur de l’homme mortel et du fils de l’homme, pareil à l’herbe ?
Et tu oublierais l’Éternel, qui t’a fait, Qui a étendu les cieux et
fondé la terre ! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la
colère de l’oppresseur, parce qu’il cherche à détruire ! Où donc est la
colère de l’oppresseur ? Bientôt celui qui est courbé sous les fers sera
délivré ; Il ne mourra pas dans la fosse et son pain ne lui manquera
pas. Je suis l’Éternel, ton Dieu, Qui soulève la mer et fais mugir ses
flots. L’Éternel des armées est son Nom. » Ésaïe 51.9-15 Et pour le
plein accomplissement de la Parole prophétique, l'Éternel a envoyé son
oint : « Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en
Galilée et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. Il
enseignait dans les synagogues et il était glorifié par tous. Il se
rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra
dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture et
on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva
l’endroit où il était écrit : -L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce
qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a
envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux
captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour
renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du
Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur et
s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les
regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette
parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. » Luc
4.14-21 (Esaïe 61.1) C'est ce que l'apôtre Pierre a prêché lors de sa
visite chez Corneille le centenier romain : « Vous savez comment Dieu
a oint du Saint–Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu
en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous
l’empire du diable car Dieu était avec lui. » Actes 10.38 Le Fils de
Dieu est venu pour détruire les œuvres du Diable (1 Jean 3.8) et pour
accomplir les œuvres de Dieu, comme il l'affirme lui-même :
« Ne
crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? les
paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi–même ; et le Père qui
demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. » Jean 14.10
« Moi,
j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le
Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de
moi que c’est le Père qui m’a envoyé. » Jean 5.36 Ce qui ressort de
ces paroles c'est que la guérison des malades fait partie des œuvres de
Dieu, elle accompagne et confirme la prédication de la bonne nouvelle du
royaume de Dieu. « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans
les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant
toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. » Matthieu 4.23 «
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom,
ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils
saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne
leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les
malades, seront guéris. » Marc 16.15-18 Enfin agissons selon les
instructions du Seigneur concernant la guérison Lorsque les malades
venaient à Lui pour être guéris, Jésus agissait souvent de façons
différentes. D'une manière générale, il leur imposait les mains ou il
les touchait. Il permettait que les malades le touchent. Il leur parlait
les encourageant à croire, il prononçait une parole de guérison, il
commandait à la maladie, ou à l'esprit d'infirmité, en les menaçant.
Nous remarquons que dans certains cas il agissait de façon particulière
: en oignant les yeux de l'aveugle avec de la boue faite avec sa salive
et en l'envoyant se laver à une fontaine, en touchant la langue d'un
muet avec sa salive. Une autre fois il plaça ses doigts dans les
oreilles d'un sourd. Jésus se laissait conduire en fonction de la
situation de chacun et de toute façon il était attentif à ce que lui
montrait son Père, comme il le dit lui-même : « Jésus reprit donc la
parole et leur dit : -En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne
peut rien faire de lui–même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père
; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui
montrera des œuvres plus grandes que celles–ci, afin que vous soyez dans
l’étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la
vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. » Jean 5.19-21 Les
apôtres agissaient de la même façon car ils avaient été à son école.
La pratique de la guérison divine Il y a des instructions du Seigneur
pour la guérison divine et d'une manière générale elles concernent la
foi. À un père angoissé qui lui disait : "Si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, aie compassion de nous", Jésus a répondu :
«
Si tu peux !… Tout est possible à celui qui croit. » Marc 9.22,23 A
un autre père inquiet devant les mauvaises nouvelles concernant sa
fille, Jésus dira : « Ne crains pas, crois seulement et elle sera
sauvée. » Luc 8.50 Il y a différentes façons de pratiquer la
guérison divine mais ce ne sont que des moyens ou des actes de foi. La
guérison est en Jésus, selon ce que nous constatons à la lecture de ce
témoignage : « Une multitude de personnes étaient venus pour
l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Ceux qui étaient
tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. Et toute la foule
cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les
guérissait tous. » Luc 6.18,19 Une force sortait de lui et les
guérissait tous Il ne faut jamais perdre de vue qu'il existe de
nombreuses manières d'exprimer la foi mais ce qui guérit c'est la force
qui découle de Jésus, c’est-à-dire la puissance du Saint-Esprit. La foi,
qui se manifeste de différentes façons est le moyen de "toucher" le
Seigneur qui guérit et ceux qui interviennent par leur ministère sont
des vases ou des canaux à travers lesquels transitent la force du
Seigneur qui guérit. Voici quelques-uns des divers moyens par
lesquels notre foi peut s'exprimer :
L'imposition des mains aux
malades au nom de Jésus,
selon ce qu'il a dit :
« En mon nom ils
chasseront les démons... Ils imposeront les mains aux malades et les
malades, seront guéris. » Marc 16.18
La prière des anciens de l'église avec l'onction d'huile au nom du
Seigneur
« Quelqu’un parmi
vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise et que les
anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la
prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera ; et s’il
a commis des péchés, il lui sera pardonné. » Jacques 5.14,15
La prière de quelques-uns qui s'unissent dans ce but
« Priez les uns
pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste
a une grande efficace. » Jacques 5.16 « Je vous dis encore que, si
deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose
quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
» Matthieu 18.19
La prière personnelle
« En ce temps-là,
Ezéchias fut malade à la mort. le prophète Esaïe, fils d’Amots, vint
auprès de lui et lui dit : Ainsi parle l’Éternel : Donne tes ordres à ta
maison car tu vas mourir et tu ne vivras plus. Ezéchias tourna son
visage contre le mur et fit cette prière à l’Éternel : -O Éternel !
souviens-toi que j’ai marché devant ta Face avec fidélité et intégrité
de cœur et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux ! Et Ezéchias
répandit d’abondantes larmes. -Retourne et dis à Ezéchias, chef de mon
peuple : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu de David, ton père : J’ai
entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai ; le
troisième jour, tu monteras à la maison de l’Éternel. » 2 Rois 20.1-5
Lorsque nous sommes malades nous devrions toujours commencer par nous
tourner vers Dieu notre Père céleste afin de trouver en Lui du secours,
selon ce qui est écrit : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la
souffrance ? Qu’il prie. » Jacques 5.13 Le psalmiste David,
lorsqu'il était dans la détresse, connaissait et pratiquait la confiance
en Dieu et la prière : « Prière de David. Éternel, prête l’oreille,
exauce-moi ! Car je suis malheureux et indigent. Garde mon âme car je
suis pieux ! Mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi ! Aie
pitié de moi, Seigneur ! Car je crie à toi tout le jour. Réjouis
l’âme de ton serviteur car à toi, Seigneur, j’élève mon âme. Car tu
es bon, Seigneur, Tu pardonnes, Tu es plein d’amour pour tous ceux qui
t’invoquent. Éternel, prête l’oreille à ma prière, Sois attentif à la
voix de mes supplications ! Je t’invoque au jour de ma détresse car
tu m’exauces. » Psaume 86.1-7 « Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma
forteresse, Mon Dieu en qui je me confie ! » Psaume 91.2 Dieu nous
encourage à imiter ceux qui ont manifesté leur foi : « En sorte que
vous ne vous relâchiez point et que vous imitiez ceux qui, par la foi et
la persévérance, héritent des promesses. » Hébreux 6.12 En ce qui
concerne la guérison divine, nous avons besoin de revenir vers notre
Père céleste par une démarche simple et confiante, nous souvenant des
paroles de Jésus : « Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous
trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande
reçoit, celui qui cherche trouve et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ?
Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si
donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à
vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les
cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » Matthieu
7.7-11 Dans la recherche de la guérison de nos maladies, comme en
toutes choses, retrouvons une relation de confiance avec Dieu notre Père
et avec le Seigneur Jésus notre Sauveur. Considérons à nouveau, si nous
en avons perdu la conscience, la bonté, la fidélité, la compassion de
notre Père céleste, la présence et la puissance du Seigneur Jésus-Christ
notre bon et fidèle berger. Si le peuple de l'Ancienne Alliance
pouvait se confier en l'Éternel, nous le pouvons à combien plus forte
raison nous qui sommes sous l'Alliance Nouvelle de la grâce de Dieu en
Jésus-Christ. « Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des
dieux aussi proches que l’Éternel, notre Dieu, l’est de nous toutes les
fois que nous l’invoquons ? » Deutéronome 4.7 Croyons la parole de
Jésus : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en
moi fera aussi les œuvres que je fais et il en fera de plus grandes,
parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon
nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si
vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Jean 14.12-14
La guérison de nos maladies par le Seigneur implique une démarche
personnelle de foi. le malade doit venir Lui-même à Lui.
« Or, il y
avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. Elle
avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle
avait dépensé tout ce qu’elle possédait et elle n’avait éprouvé aucun
soulagement mais était allée plutôt en empirant. Ayant entendu parler
de Jésus, elle vint dans la foule par derrière et toucha son vêtement.
Car elle disait : -Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai
guérie. Au même instant la perte de sang s’arrêta et elle sentit dans
son corps qu’elle était guérie de son mal. » Marc 5.25-29 Cependant
nous devons aussi chercher l'aide de ceux qui croient pour prier avec
nous. le paralytique se plaignait de n'avoir personne pour l'aider à
descendre dans l'eau guérissante. Un autre paralytique fut amené à Jésus
par quatre de ses amis. Nous devons prendre conscience de nos
responsabilités pour aider ceux qui sont malades à s'approcher du
Seigneur : « Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par
quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule,
ils découvrirent le toit de la maison où il était et ils descendirent
par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. »
Marc 2.3,4 « Sa renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui
amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers
genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les
guérissait. » Matthieu 4.24 « Alors s’approcha de lui une grande
foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des
estropiés et beaucoup d’autres malades. On les mit à ses pieds et il les
guérit ;en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les
muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux
marchaient, que les aveugles voyaient ; et elle glorifiait le Dieu
d’Israël. » Matthieu 15.30 Lorsque nous sommes malades, n'hésitons
pas à appeler ceux que Dieu a établis pour paître ses brebis : les
anciens (bergers, pasteurs). La guérison des enfants de Dieu qui tombent
malades fait partie de leur ministère : « Quelqu’un parmi vous est–il
malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise et que les anciens prient
pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi
sauvera le malade et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des
péchés, il lui sera pardonné. » Jacques 5.14,15 « Ne négligeons pas
les dons du Saint-Esprit qui opère dans le corps de Christ en utilisant
les uns ou les autres selon sa propre volonté. » 1 Corinthiens ch. 12 «
Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité
commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de
sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des
guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles
; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à
un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des
langues... Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les
distribuant à chacun en particulier comme il veut. Car, comme le
corps est un et a plusieurs membres et comme tous les membres du corps,
malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est–il de
Christ. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce
qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps mais
que les membres aient également soin les uns des autres. » Enfin il y
a les cas particuliers pour lesquels l'Esprit de Dieu inspire ce qu'il
convient de faire. C'est là qu'il faut de la sensibilité à ceux qui
interviennent pour la guérison des malades car Dieu n'agit pas toujours
de la même façon. Il y a eu la masse de figues pour Ezéchias, les
sept plongeons dans le Jourdain pour Naaman le général syrien, la salive
de Jésus pour un sourd muet (Marc 7.23), un aveugle (Marc 8.23), de la
boue faite avec sa salive pour un autre aveugle (Jean 9.6), l'ombre de
Pierre (Actes 5.15), les linges qui avaient touché le corps de Paul
(Actes 19.12), etc. Nous avons connu des frères et des sœurs qui ont
été guéris en prenant la sainte cène car à ce moment-là ils ont réalisé
cette parole de Dieu : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a
portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons
considéré comme puni, Frappé de Dieu et humilié. Mais il était blessé
pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne
la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes
guéris. » Ésaïe 53.4,5 Les moyens sont nombreux et divers mais c'est
Dieu qui guérit et tout ce qui se fait par le moyen de ceux qu'il envoie
se fait au Nom du Seigneur Jésus-Christ, leur propre pouvoir ou leur
piété n'y sont pour rien ! « Alors Pierre lui dit : Je n’ai ni
argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de
Jésus–Christ de Nazareth, lève–toi et marche. Et le prenant par la main
droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles
devinrent fermes ; d’un saut il fut debout et il se mit à marcher. Il
entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu. Tout le
Monde le vit marchant et louant Dieu. » Actes 3.6,9 Comme il ne
quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au
portique dit de Salomon. Pierre, voyant cela, dit au peuple : Hommes
Israélites, pourquoi vous étonnez–vous de cela ? Pourquoi avez–vous les
regards fixés sur nous, comme si c’était par notre propre puissance ou
par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme ?
« Le Dieu
d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son
serviteur Jésus... » Actes 3.13 « C’est par la foi en son nom que
son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en
lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous
tous. » Actes 3.16 C'est Dieu qui guérit « Et Dieu faisait des
miracles extraordinaires par les mains de Paul.. ». Actes 19.11
«
Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance,
appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce
et permettait qu’il se fît par leurs mains des prodiges et des miracles.
» Actes 14.3 « Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur
travaillait avec eux et confirmait la parole par les miracles qui
l’accompagnaient. » Marc 16.20 Comme nous le voyons, la guérison
divine est une question de foi, quelle que soit la façon dont cette
dernière s'exprime. C'est aussi une grâce de Dieu qui ne dépend pas de
nos œuvres ou de nos mérites. Par Jésus-Christ son Fils, notre Père
céleste nous accorde ses faveurs sur la base du sacrifice rédempteur et
éternel de la croix. Comme le salut de notre âme, la guérison de nos
corps est un bienfait immérité que Dieu nous accorde dans sa bonté,
parce que son Fils Jésus nous en a acquis le privilège. Nous devons
considérer le sacrifice de Jésus à la croix comme l'œuvre de notre
rédemption complète, incluant tout notre être : l'esprit, l'âme et le
corps. Bien sûr, durant notre vie sur la terre beaucoup de problèmes
restent encore en suspens. Nous savons qu'un jour tout sera résolu :
« Et j’entendis du Trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle
de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux et ils seront son peuple
et Dieu lui–même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux
et la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur
car les premières choses ont disparu. » Apocalypse 21.3,4 Mais en
attendant nous avons dès ici-bas les promesses de Dieu : pour prendre
soin de nous, pourvoir à nos besoins, nous secourir en toutes choses et
parmi elles la guérison de nos maladies. Même si nous n'accédons pas
toujours pour des causes diverses aux bénédictions divines, la fidélité
de Dieu et sa bonté ne peuvent être mises en cause.
Réglons le problème du péché Une certaine théologie a fait de la souffrance en
général et de la maladie en particulier, un objet d'expiation, de
purification et de sanctification. Bien que certains aient compris
l'inutilité des œuvres méritoires et la seule valeur de la croix de
Christ pour le salut de nos âmes, il n'en reste pas moins des
"séquelles" d'une culture religieuse imprégnée dans les esprits par des
siècles de tradition. « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa
proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la
tradition des hommes, sur les rudiments du monde et non sur Christ.
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et
de toute autorité. » Colossiens 2.8-10 « Jésus–Christ est le même
hier, aujourd’hui et éternellement. Ne vous laissez pas entraîner par
des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit
affermi par la grâce. » Hébreux 13.8 Gardons-nous de glorifier la
maladie ou la souffrance comme des moyens indispensables pour "gagner"
quelques avantages spirituels. Cela c'est la doctrine de la
mortification du corps, qui n'a aucune valeur. « Ils ont, à la
vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte
volontaire, de l’humilité et le mépris du corps mais ils sont sans aucun
mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. » Colossiens 2.23
J'ai souvent entendu prêcher sur Ésaïe 59.1. « Non, la main de
l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure
pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation
Entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face
Et l’empêchent de vous écouter. » Ésaïe 59.1 C'est vrai mais il y a une
solution, la réponse de Dieu à notre sentiment de culpabilité : « Si
nous confessons nos péché, il est fidèle et juste pour nous les
pardonner. » Autant de fois que cela sera nécessaire, comme il est
écrit : « Que le méchant abandonne sa voie et l’homme d’iniquité ses
pensées ; Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, A notre
Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » Ésaïe 55.7 Le problème du
péché a été réglé une fois pour toutes à la croix du Seigneur
Jésus-Christ : « Car il est mort et c’est pour le péché qu’il est
mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie et c’est pour Dieu
qu’il vit. » Romains 6.10 « C’est en vertu de la volonté de Dieu que
nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus–Christ, une
fois pour toutes. » Hébreux 10.10 Maintenant, il nous reste à entrer
dans la dimension de l'amour de Christ : « Que Dieu le Père vous
donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par
son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos
cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous
puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la
longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ,
qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à
toute la plénitude de Dieu. » Éphésiens 3.16-19 Si nous nous sentons
coupables et que notre conscience nous condamne, nous avons un recours :
« La nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous annonçons,
c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.
Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous
marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la
vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui–même
dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de
Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous
n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous–mêmes et la vérité n’est
point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste
pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous
disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole
n’est point en nous. Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin
que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat
auprès du Père, Jésus–Christ le juste. Il est lui–même une victime
expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres mais aussi
pour ceux du Monde entier. » 1 Jean 1.5 - 2.2 Certes, il est possible
que nous soyons responsables de nos maux mais des paroles réconfortantes
sont écrites pour nous au Psaume 107.17-21. « Les insensés, par leur
conduite coupable et par leurs iniquités, s’étaient rendus malheureux.
Leur âme avait en horreur toute nourriture et ils touchaient aux portes
de la mort. Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel et il les
délivra de leurs angoisses ; Il envoya sa parole et les guérit, Il
les fit échapper de la fosse. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté
et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! » Je pourrais
vous donner encore bien d'autres paroles encourageantes afin de vous
exhorter à chercher votre guérison auprès de Dieu et en Jésus-Christ
notre Sauveur mais si vous faîtes dans la Bible, une lecture attentive,
simple et avec foi, sans préjugés, sans apriori, vous découvrirez comme
moi et bien d'autres que l'Éternel qui guérit est toujours fidèle et
prêt à vous secourir, si vous vous tournez vers lui résolument au Nom de
son Fils Jésus. « En ce jour, vous demanderez en mon nom et je ne
vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père lui–même
vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que je suis
sorti de Dieu. » Jean 16.26,27 Allez, bon courage ! Ne craigniez pas,
croyez seulement !

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