Dans les articles précédents, il a été question de la
place de notre corps en rapport avec la partie invisible de notre être,
dont il est l'expression visible et le serviteur. Nous avons aussi parlé
de sa vocation spirituelle, comment il doit être au service de Dieu.
Maintenant nous allons examiner la façon dont le Saint-Esprit veut
utiliser les membres de notre corps pour glorifier Dieu notre Créateur
et notre Père céleste et le Seigneur Jésus-Christ. Notre corps est le
temple du Saint-Esprit Pour ceux qui appartiennent au Seigneur
Jésus-Christ, leur corps n'est pas leur propriété exclusive mais il est
aussi "le temple du Saint-Esprit". C'est peut-être un peu compliqué à
comprendre mais pas à croire, ni à vivre. Nous devons considérer comme
un grand honneur d'être une demeure de Dieu, comme il est écrit : «
Ne savez–vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de
Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le
détruira ; car le temple de Dieu est saint et c’est ce que vous êtes. »
2 Corinthiens 3.16 Il y a dans cette parole une glorieuse réalité
mais aussi un solennel avertissement. Parce que notre corps est la
demeure de l'Esprit de Dieu nous devons le préserver des souillures du
péché et le conserver pur. « Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché
qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se
livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez–vous pas
que votre corps est le temple du Saint–Esprit qui est en vous, que vous
avez reçu de Dieu et que vous ne vous appartenez point à vous–mêmes ?
Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans
votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » 1
Corinthiens 6.18-20 « Que le péché ne règne donc point dans votre
corps mortel et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos
membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous
vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez et offrez
à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. » Romains 6.12-13
« N’attristez pas le Saint–Esprit de Dieu, par lequel vous avez été
scellés pour le jour de la rédemption. » Éphésiens 4.30 Le
Saint-Esprit qui habite en nous n'est pas là uniquement pour notre
service personnel mais il veut utiliser nos membres pour communiquer la
grâce et les bienfaits de Dieu envers les autres, que ce soit dans le
cadre de la communion fraternelle ou du témoignage de l'évangile vers
les inconvertis. Il y a diversité de dons mais le même Esprit ;
diversité de ministères mais le même Seigneur ; diversité d’opérations
mais le même Dieu qui opère tout en tous. « Or, à chacun la
manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. » 1
Corinthiens 12.4-7 Je ne reviendrai pas ici sur la nécessité de
recevoir et de pratiquer les dons spirituels et d'être les témoins de
Christ envers ceux du dehors, j'en parle par ailleurs mais comprenons
bien ceci : l'Esprit de Dieu qui habite en nous, désire nous utiliser
pour le service du Seigneur et pour cela notre corps avec ses membres
lui sont nécessaires. L'expression des dons spirituels passe par nos
membres physiques. Dieu veut nous remplir de son Esprit Saint. Nous
sommes exhortés à en être remplis. Le Saint-Esprit ne veut pas seulement
être présent dans une partie de notre être : notre esprit. Il veut aussi
remplir notre âme (la partie psychique de notre personne, sentiments et
émotions) et notre corps. L'apôtre Paul écrit qu'il priait afin que les
disciples de Christ, les enfants de Dieu soient remplis jusqu'à toute la
plénitude de Dieu : « À cause de cela, je fléchis les genoux devant
le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la
terre, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être
puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte
que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et
fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints
quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et
connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte
que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » Éphésiens
3.14-19 Il écrit par ailleurs : « Ne vous enivrez pas de vin :
c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit. »
Éphésiens 5.18 Trop de vin fait perdre le sens mais la plénitude de
l'Esprit de Dieu saisit tout notre être pour le rendre utile à la gloire
de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ. Lorsque nous sommes baptisés du
Saint-Esprit, nous savons comment nos membres participent au service du
Seigneur. Ils deviennent des instruments dans sa main, des membres
actifs dans son corps, l'Eglise. Exemple : Notre langue exprime les
paroles inspirées (langues, prophéties, etc.), Notre corps est un
membre de Christ. « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres
de Christ ? » 1 Corinthiens 6.15 « Vous êtes le corps de Christ et
vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » 1 Corinthiens 12.27
L'apôtre Paul nous adresse une exhortation pressante. "Je vous
exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps
comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre
part un culte raisonnable." Romains 12.1 Nous ne comprenons pas
toujours cette réalité, tant nous "spiritualisons" ce qui touche notre
participation au royaume de Dieu. Pourtant c'est l'évidence même que nos
lèvres, notre langue, nos yeux, nos oreilles, nos mains, etc. sont
concernés. Notre être physique est au service de Dieu, engagé dans un
culte que nous offrons au Seigneur. La pureté s'applique à tous les
membres de notre corps. Il est important d'en être conscient car ainsi
nous veillerons sur nos actes. . Sur nos lèvres. Dieu a purifié les
lèvres du prophète Ésaïe pour en faire son porte-parole (Ésaïe 6.1-8) ;
« Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a
lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une
grâce à ceux qui l’entendent. » Éphésiens 4.29 . Sur nos yeux afin
qu'ils ne se portent sur rien d'impur ou de vaine convoitise mais que
nos regards cherchent plutôt des occasions de secourir ceux qui sont
dans l'épreuve et la souffrance ; . Sur nos oreilles afin de pas
écouter des paroles mauvaises ou impures mais que nous soyons attentifs
aux paroles que Dieu nous adresse et aux cris des malheureux ; . Sur
nos mains afin qu'elles ne fassent pas ce qui est mal mais qu'elles
servent à de bonnes œuvres, s'élevant vers Dieu dans la prière ou se
tendant vers nos semblables pour les secourir... L'apôtre Paul dit de
prier avec des mains pures (1 Timothée 2.8) ; . Sur nos pieds afin
qu'ils ne courent pas vers le mal mais qu'ils suivent des voies droites
et que nous soyons zélés pour le bien. Notre corps appartient au
Seigneur car au même titre que notre âme et notre esprit, il a été
racheté à un grand prix, afin de le glorifier. "Car vous avez été
rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans
votre esprit, qui appartiennent à Dieu." 1 Corinthiens 6.20 Nous ne
devons pas livrer notre corps, nos membres, au péché. "Que le péché
ne règne donc point dans votre corps mortel et n’obéissez pas à ses
convoitises. « Ne livrez pas vos membres au péché, comme des
instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant
vivants de morts que vous étiez et offrez à Dieu vos membres, comme des
instruments de justice. » Romains 6.12-13 "Fuyez l'impudicité.
Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps ;
mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps." 1
Corinthiens 6.18 L'auteur de l'épître aux Hébreux parle d'un corps
lavé d'une eau pure. Lors de notre conversion nous nous engageons envers
Dieu spirituellement mais aussi par un acte physique marquant l'offrande
de notre corps au même titre que notre esprit et notre âme : le baptême
d'eau par immersion. « Approchons–nous donc d’un cœur sincère, avec
une foi pleine et entière, le cœur purifié d’une mauvaise conscience et
le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10.22 La sanctification du
corps Sanctifier signifie "séparer" et "mettre à part pour" et en ce
qui concerne les enfants de Dieu il s'agit de se séparer des souillures
du péché et de se mettre à part pour Dieu. Il y a dans ce processus deux
règles principales : la maitrise du corps et l'offrande de notre corps à
Dieu. Maitriser notre corps Notre corps est la partie la plus
fragile de notre être, parce que la plus exposée à cause de nos facultés
sensorielles. Si nous examinons bien notre personne, nous observons que
nos sens sont autant d'accès, de portes, par lesquelles nous pouvons
nous exprimer ou recevoir les informations qu'ils nous communiquent.
C'est pourquoi nous devons être vigilants et tenir notre corps
assujettis dans la sainteté et a pureté. L'apôtre Paul écrit :
"Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur
d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres." 1 Corinthiens
9.27 L'apôtre Jacques parle d'un homme parfait qui est capable de
tenir tout son corps en bride. Jacques 3.2 Relisez l'étude "La
maitrise de soi" qui développe davantage ce sujet.
Offrir notre
corps à Dieu. Le Seigneur demande de lui offrir notre corps afin
qu'il y opère une œuvre de sanctification. "Je vous exhorte donc,
frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un
sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un
culte raisonnable." Romains 12.1 "Que le Dieu de paix vous sanctifie
lui-même tout entiers et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le
corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre
Seigneur Jésus-Christ !" 1 Thessaloniciens 5.23 L'apôtre Paul écrit
dans l'épitre aux Romains au chapitre 7, que nous sommes impuissants par
nous-mêmes à vaincre les passions et les péchés qui agissent dans nos
membres. Cependant, il enseigne la façon dont nous pouvons surmonter nos
faiblesses en disant que par l'Esprit de Christ, qui habite et vit en
nous, nous pouvons faire mourir les actions mauvaises du corps.
"Si
vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous
faites mourir les actions du corps, vous vivrez car tous ceux qui sont
conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu." Romains 8.13 Dans
l'épitre aux Galates, l'apôtre répète ce qu'il écrit aux disciples de
Rome : "Je dis donc : Marchez selon l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de la chair." Galates 5.16 C'est un enseignement qui
nous instruit sur la façon dont nous pouvons être affranchis des œuvres
de la chair. Pour un exposé plus complet, reportez-vous aux articles :
"La Sainteté" et "La Sanctification". Un extérieur convenable Il
est question dans les instructions des apôtres d'avoir un comportement
extérieur qui convient à la sainteté, qui sied à des enfants de Dieu, à
des hommes et des femmes qui font profession de servir Dieu. « Que
l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté et que la cupidité, ne soient
pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. »
Éphésiens 5.3 « Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir
l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni
adonnées au vin ; qu’elles doivent donner de bonnes instructions... »
Tite 2.3 « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière
décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or,
ni de perles, ni d’habits somptueux mais qu’elles se parent de bonnes
œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir
Dieu. » 1 Timothée 2.9,10 Notre corps sert souvent à exprimer
l'orgueil et le désir de paraître. Les apôtres recommandaient un
extérieur décent et modeste. « Ayez, non cette parure extérieure qui
consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits
qu’on revêt mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté
incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix
devant Dieu. » 1 Pierre 3.3 Il y a beaucoup à dire dans le domaine de
la décence, de la pudeur et de la modestie. Parfois on se demande si ces
mots ont encore un sens parmi les membres du corps de Christ !
Un peu de vocabulaire La décence du latin
decens, de decere = « ce
qui est convenable ». En particulier : "bienséance" en ce qui concerne
les bonnes mœurs. Nous retrouvons le mot bienséance dans les épitres de
l'apôtre Paul. « Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos
insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance.
» Éphésiens 5.4 La bienséance c'est ce qui est convenable par
rapport avec ce qui est dû aux personnes, à l’âge, aux mœurs, à la
morale, aux usages reçus et à plus forte raison à Dieu. La pudeur
On peut dire d'une personne qu'elle est pudique ou impudique.
Aujourd'hui, le Monde affiche de plus en plus son impudicité. La nudité,
ou l'exposition des parties les plus intimes du corps est à la mode.
Malheureusement, les chrétiens se laissent influencer par cette
mentalité et l'on voit dans les assemblées des personnes sans pudeur,
vêtues de façon indécente, qui offensent les bonnes mœurs, sans que
personne ne leur en fasse la remarque. Je crois qu'il est nécessaire et
important de donner dans les églises un enseignement sur ce que doit
être la pudeur. La modestie C'est le contraire de la volonté de
paraître, de l'orgueil, la prétention, l'ambition, etc. La modestie est
le fruit de l'humilité. C'est le contraire de la mentalité du Monde qui
cherche à paraître au moyen de nombreux artifices, parures, vêtements et
autres signes extérieurs. « Ne suivez pas les coutumes du Monde où
nous vivons mais laissez Dieu vous transformer en vous donnant une
intelligence nouvelle. Ainsi, vous pourrez savoir ce qu’il veut : ce qui
est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. » Romains 12.2
L'apôtre Paul s'adresse particulièrement aux femmes dans le domaine de
la parure extérieure et cela nous fait penser à tous les artifices pour
être vu et souvent séduire. "Je veux aussi que les femmes, vêtues
d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de
tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux mais qu'elles se
parent de bonnes œuvres." 1 Timothée 2.9 Dieu nous exhorte à la
modestie, selon ce qui est écrit : « Par la grâce qui m’a été donnée,
je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui–même une trop haute
opinion mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi
que Dieu a départie à chacun. » Romains 12.3 « Ayons en nous les
sentiments qui étaient en Jésus–Christ, lequel était doux et humble de
cœur. » Matthieu 11.29 Plaire à Dieu Souvent on entend cette
réflexion de personnes qui se regardent dans un miroir après avoir
revêtu leurs plus beaux habits, s'être ornées de leurs bijoux et
effectué un savant maquillage : Voilà ! Je me plais bien !
Oui mais
! Plaisons-nous à Dieu ? « Or ceux qui vivent selon la chair ne
sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair
mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. »
Romains 8.8,9 Nous en revenons toujours à cette réalité que notre
corps est le temple du Saint-Esprit qui habite en nous. C'est pourquoi
nous sommes exhortés à nous conduire avec sagesse, comme l'apôtre Paul
l'écrivait aux disciples : « Au reste, frères, puisque vous avez
appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu et que
c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au
nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. » 1 Thessaloniciens 4.1 « ... pour marcher d’une manière digne du
Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes
sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu,
fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous
soyez toujours et avec joie persévérants et patients. » Colossiens
1.10,11 Notre corps ressuscitera « Et si Christ est en vous, le
corps, il est vrai, est mort à cause du péché mais l’esprit est vie à
cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus
d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre
les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui
habite en vous. » Romains 8.10,11 La résurrection est une
merveilleuse espérance pour ceux qui sont sauvés, comme le dit le
Seigneur Jésus-Christ : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez
en Dieu et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de
mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous
préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé et que je vous aurai
préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que
là où je suis vous y soyez aussi. » Jean 14.1-3 C'est ce qu'écrit
aussi l'apôtre Paul : « Car le Seigneur lui–même, à un signal donné,
à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du
ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous
les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec
eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs et ainsi
nous serons toujours avec le Seigneur. » 1 Thessaloniciens 4.16,17
Nous attendons la rédemption, la résurrection de notre corps : "Et ce
n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de
l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant
l'adoption, la rédemption de notre corps." Romains 8.23 Notre corps
mortel revêtira l'immortalité, la force, la gloire de Christ, il
deviendra incorruptible, il sera rendu semblable au corps glorieux du
Seigneur Jésus-Christ ressuscité. "Il ressuscitera incorruptible,
spirituel, immortel, plein de force, glorieux, à l'image du Seigneur
Jésus-Christ ressuscité." 1 Corinthiens 15.42-54 "Le Seigneur
transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au
corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes
choses." Philippiens 3.21 "Lorsque ce corps corruptible aura revêtu
l'incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité,
alors s'accomplira la parole qui est écrite : La Mort a été engloutie
dans la victoire." 1 Corinthiens 15.54 C'est pourquoi nous devons
nous efforcer de conserver notre corps dans la sainteté au même titre
que notre âme et notre esprit. « C'est pour cela aussi que nous nous
efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps,
soit que nous le quittions." 2 Corinthiens 5.6-9 « Bien–aimés, nous
sommes maintenant enfants de Dieu et ce que nous serons n’a pas encore
été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous
serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.
Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui–même est pur. »
1 Jean 3.2,3 « C’est pourquoi, ceignez les reins de votre
entendement, soyez sobres et ayez une entière espérance dans la grâce
qui vous sera apportée, lorsque Jésus–Christ apparaîtra. » 1 Pierre 1.13
Nous comprenons que notre vie terrestre, tout en ayant son importance,
est toute relative par rapport à la réalité de l'espérance qui nous est
réservé dans les cieux. Nous sommes en transit ici-bas, même si ce temps
est plus ou moins long nous vivons dans un corps mortel. Autant
s'accommoder de cette situation provisoire, afin de mettre nos forces et
notre volonté à rechercher ce qui est agréable au Seigneur. "Nous
sommes donc toujours pleins de confiance et nous savons qu'en demeurant
dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur, nous sommes pleins de
confiance et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du
Seigneur. » En conclusion relisons ces paroles qui nous procurent un
puissant encouragement : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne
mourrons pas tous mais tous nous serons changés, en un instant, en un
clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts
ressusciteront incorruptibles et nous, nous serons changés. Car il faut
que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps
mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu
l’incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité,
alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie
dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton
aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du
péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne
la victoire par notre Seigneur Jésus–Christ ! Ainsi, mes frères
bien–aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à
l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le
Seigneur. » 1 Corinthiens 15.51-58 « Que le Dieu de paix vous
sanctifie lui–même tout entiers et que tout votre être, l’esprit, l’âme
et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre
Seigneur Jésus–Christ ! » 1 Thessaloniciens 5.23

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