Le but de cette étude n'est pas l'analyse scientifique du corps humain
mais de le situer par rapport à notre état d'enfants de Dieu, examiner
ce que la Bible enseigne concernant sa place dans ce qui est naturel et
spirituel. Nous vivons dans un environnement, social, culturel et
religieux, tellement "pollué" quant à l'importance que le Monde donne au
corps et la façon dont on l'utilise, qu'il est important de revenir aux
instructions qui précisent la pensée de Dieu à son sujet. Pour
faciliter la lecture et la compréhension de cette étude, je vous la
présente en trois parties que vous retrouverez au fur et à mesure de
leur parution dans le sommaire "L'être humain" de PasteurWeb. Introduction Notre corps est la partie visible
de notre être. Au moyen de nos sens : la vue, l'ouïe, le toucher,
l'odorat, le goût, il nous permet d'exprimer notre personnalité, de
percevoir et de recevoir ce qui vient de l'extérieur, de communiquer
avec le Monde dans lequel nous vivons. La Bible parle beaucoup du
corps humain et nous prodigue de précieux conseils, ainsi que des
avertissements. Certes, les choses ont beaucoup changé depuis le temps
des patriarches bibliques et des époques que la Bible couvre. Cependant
les enseignements et les instructions que nous y trouvons sont toujours
d'actualité car ils concernent surtout une façon de vivre raisonnable et
saine. Les Saintes Écritures nous enseignent à placer notre corps
dans le contexte de la pensée de Dieu pour les êtres humains, elles nous
apprennent sa vraie valeur, non pas pour l'aduler et en faire l'objet
d'un culte mais pour le traiter comme un bon serviteur qui nous permet
de vivre ici-bas d'une manière équilibrée et juste. Notre corps est
voulu et créé par Dieu, même si nous ne sommes pas, comme Adam et Eve,
directement formés par un acte créateur divin. Nous sommes le produit
des lois naturelles de la procréation établies par le Créateur, à tel
point que nous pouvons faire nôtres les paroles du Psalmiste : «
C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma
mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes
œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. Mon corps
n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu
secret, Tissé dans les profondeurs de la Terre. Quand je n’étais
qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient
tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux
existât. » Psaume 139 L'être humain est bien spécifique dans le
dessein créateur de Dieu. Parmi les êtres vivants, nous ne sommes ni des
esprits, ni des animaux. En créant l'homme Dieu a précisé son importance
et sa place dans la création : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à
notre image, selon notre ressemblance et qu’il domine sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la Terre et
sur tous les reptiles qui rampent sur la Terre. » Genèse 1.26 Dieu a
fait de l'être humain son associé pour le gouvernement de la Terre. Il
est écrit qu'Il a confié la Terre aux hommes. « Les cieux sont les
cieux de l’Éternel mais il a donné la Terre aux fils de l’homme. »
Psaumes 115.16 Le dessein divin, en créant le genre humain, était de
placer les hommes et les femmes dans un cadre créé exclusivement pour
eux, afin qu'ils gèrent et développent ce Monde dans une bonne relation
avec le Créateur et par extension avec toutes les créatures terrestres
(Genèse 1.26-31). C'était la condition essentielle au bon déroulement
de ses projets. Nous savons ce qu'il en est advenu, malheureusement.
« ... le péché est entré dans le monde et par le péché la mort et
qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont
péché. » Romains 5.12 Depuis ce temps toute la Création souffre des
conséquences du péché, non seulement de celui d'Adam et Eve mais de
toutes les générations (Romains 8.22). Lorsque nous examinons
attentivement les enseignements de la Bible concernant l'histoire de
l'être humain depuis sa création et son séjour dans le jardin d'Eden,
puis la désobéissance d'Adam et Eve et les conséquences qui en ont
découlé et enfin le comportement des générations d'hommes et de femmes
qui se sont succédées sur la Terre jusqu'à nos jours, l'attitude des
hommes envers Dieu et entre eux, nous comprenons mieux le pourquoi de la
souffrance dans le monde. Beaucoup d'événements douloureux peuvent
avoir une explication assez rationnelle. Que ce soit les catastrophes
naturelles qui frappent la Terre, ou les guerres qui déciment les
peuples, entrainant la famine et la misère de millions de personnes,
l'égoïsme des riches, la recherche prioritaire du profit des grosses
sociétés, l'exploitation de l'homme par l'homme, la corruption des
mœurs, la méchanceté, la cruauté, les accidents dus à des erreurs, des
maladresses ou des fautes caractérisées, les maladies contagieuses, les
infirmités accidentelles ou congénitales et aujourd'hui plus que jamais
la pollution atmosphérique entraînant le réchauffement climatique, les
radiations des ondes des installations industrielles et des nombreux
appareils électroniques à commencer peut-être par nos téléphones
portables, etc. L'accumulation de toutes ces choses fait que du plus
petit au plus grand, par une sorte de "solidarité" humaine, tous sont
plus ou moins atteints. C'est trop facile d'accuser Dieu, même si
nous n'avons pas la réponse devant des situations incompréhensibles et
douloureuses. Il est important et utile d'étudier l'origine et
l'histoire du corps humain pour mieux saisir certaines choses concernant
notre vie présente et aussi et surtout notre avenir éternel. Le corps
humain selon la Bible La Bible nous fait connaitre et comprendre le
pourquoi et le comment de la création de l'être humain, homme et femme.
Si nous nous en tenons à ce que Dieu nous dit de nous-mêmes et du Monde
dans lequel Il nous a placés, nous ne serons pas troublés par toutes les
conceptions fantaisistes des théories évolutionnistes d'une science
fourvoyée par l'incrédulité et le péché, ni par la mentalité et les
comportements d'un Monde dominé par les passions et les convoitises
charnelles. En relisant les premiers chapitres de la Genèse, j'ai
d'abord retenu cette expression lapidaire : « Voici les origines des
cieux et de la terre, quand ils furent créés. » Genèse 2.4 C'est un
bon début pour la foi, telle que la conçoit l'auteur de l'épitre aux
Hébreux : « C’est par la foi que nous reconnaissons que le Monde a
été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été
fait de choses visibles. » Hébreux 11.3 Ensuite j'ai été amené à
réfléchir particulièrement à ce passage qui situe très simplement les
origines de l'être humain. : « Le Seigneur Dieu prit de la poussière
du sol et en façonna un être humain. Puis il lui insuffla dans les
narines le souffle de vie et cet être humain devint vivant. » Genèse 2.7
La création ou la formation du corps humain peut susciter quelques
questions mais telle que la Bible nous la présente, si nous l'acceptons,
elle nous laisse admiratifs. Il y a d'ailleurs deux actions divines
particulières dans la naissance ou plutôt la formation du corps de deux
hommes : Adam le premier homme, père de la race humaine, formé de la
terre par l'Éternel Dieu et devenu un être mortel à cause de sa
désobéissance. Jésus de Nazareth, le Christ, formé par le
Saint-Esprit dans le sein de Marie, la vierge d'Israël. Par obéissance à
son Père, jusqu'à sa mort sur la croix et par sa résurrection glorieuse,
il est devenu la tête d'une lignée spirituelle d'hommes et de femmes, à
qui il donne la vie éternelle et le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
Dans les deux cas Dieu s'est servi d'une matière existante : de la
terre pour Adam, du corps de Marie pour Jésus. Dans les deux cas
l'Esprit (le souffle) de Dieu a été à l'œuvre. « Pour Adam, l’Éternel
Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses
narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » Genèse 2.7 Pour Jésus, l’ange dit à Marie :
« Le Saint–Esprit viendra sur
toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est
pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. »
Luc 1.35 Mais revenons à Adam, notre père biologique : Dieu a pris de
la poussière du sol et a façonné un être humain. Il y a dans cette
parole une affirmation très forte : c'est un acte particulier dans le
processus de la création. D'abord le Seigneur a formé un corps, puis
il a soufflé dans les narines de ce corps de glèbe le souffle de son
Esprit qui a produit la vie, le mouvement, l'intelligence, les
sentiments, les émotions, etc. L'homme est devenu un être vivant formé
d'un esprit, d'une âme et d'un corps. Ensuite, Dieu a créé une femme
pour Adam. « l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur
l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes et referma la chair à
sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de
l’homme et il l’amena vers l’homme. » Voici comment le premier homme
et la première femme ont été créés. Voici les origines de la race
humaine. C'est ce que Dieu a révélé dans les premiers chapitres de sa
Parole inspirée. C'est aussi ce que Jésus confirme en citant les
Écritures : « Il répondit : N’avez–vous pas lu que le Créateur, au
commencement, fit l’homme et la femme. » Matthieu 19.4 Nous pouvons
essayer d'imaginer la beauté et la perfection de ce premier couple d'un
homme et d'une femme sur la terre. « Dieu créa l’homme à son image,
il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » Genèse 1.27
Tout était alors parfait. « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et
voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir et il y eut un matin
: ce fut le sixième jour. Ainsi furent achevés les cieux et la terre et
toute leur armée. » Genèse 1.31 -2.1 Mais le péché est entré dans le
Monde et par le péché la mort, la souffrance, la maladie, la violence et
la méchanceté ! Cependant, bien longtemps après, alors que le corps des
humains a subi les conséquences du péché, le psalmiste proclamait la
sagesse et la gloire de Dieu en considérant l'œuvre du Créateur dans sa
propre existence. « Je te loue de ce que je suis une
créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le
reconnaît bien. » Psaume 139.14 Il nous faut aussi apprendre à rendre grâces à Dieu
pour notre corps, en considérant la sagesse et l'intelligence de Celui
qui a tout fait à la perfection. Ce corps qui malgré les effets du péché
demeure une merveilleuse machine. Gardons-nous des excès légalistes
qui enseignent le mépris du corps, comme l'écrit l'apôtre Paul au sujet
de certaines personnes qui prêchent la mortification du corps et un
ascétisme inutile. « Ce sont des préceptes qui tous deviennent
pernicieux par l’abus et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et
les doctrines des hommes ? Ils ont, à la vérité, une apparence de
sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité et le
mépris du corps mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la
satisfaction de la chair. » Colossiens 2.22,23 Nous devons prendre
soin de notre corps, comme il convient, pour tout ce qui concerne ses
besoins de nourriture, de vêtement, de logement, d'hygiène, de repos,
toutes choses que le Seigneur et aussi la sagesse humaine et le bon
sens, nous enseignent. "Car jamais personne n’a haï sa propre chair
; mais il la nourrit et en prend soin." Éphésiens 5.28-29 Nous
remarquons aujourd'hui deux comportements extrêmes :
- Le mépris du
corps, au nom d'une certaine piété puritaine et légaliste (Colossiens
2.16-23) ;
- Le culte du corps, selon les canons de la beauté
institués par un Monde sans Dieu.
Le Seigneur Jésus-Christ nous
enseigne qu'il y a plus que la vie physique, avec ses besoins naturels.
Il nous apprend ainsi à avoir de notre corps une préoccupation toute
relative, insistant sur la priorité spirituelle du royaume de Dieu :
« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la
rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent ; mais
amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne
détruisent point et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là
où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. L’œil est la lampe du
corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si
ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si
donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces
ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et
aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne
pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous
inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre
corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est–elle pas plus que la
nourriture et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du
ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent et ils n’amassent rien dans des
greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup
plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une
coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du
vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne
travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans
toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si
Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui
demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu
de foi ? Ne vous inquiétez donc point et ne dites pas : Que
mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car
toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père
céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le
royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données
par–dessus. » Matthieu 6.19-33 Notre demeure terrestre Notre corps
est la demeure de notre âme et de notre esprit, le temple dans lequel
nous vivons sur la terre. Jésus parlait de son corps comme d'un temple :
« Jésus a dit aux juifs qui l'interrogeaient : Détruisez ce temple
et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : -Il a fallu
quarante-six ans pour bâtir ce temple et toi, en trois jours tu le
relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps. » Jean 2.19-21
Il est considéré dans les Écritures comme une demeure terrestre
provisoire et l'apôtre Paul en parle comme une tente qui se détruit pour
laisser la place à une demeure éternelle. « Nous savons, en effet,
que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous
avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure
éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons
dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins
nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. « 2 Corinthiens 5.1-3 Les
croyants de l'Ancienne Alliance, cités en exemple, considéraient qu’ils
étaient étrangers et voyageurs sur la terre et ils vivaient ici-bas dans
l'attente d'une cité céleste et éternelle. « C’est dans la foi qu’ils
sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les
ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et
voyageurs sur la Terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils
cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient
sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils
en désirent une meilleure, c’est–à–dire une céleste. C’est pourquoi Dieu
n’a pas honte d’être appelé leur Dieu car il leur a préparé une cité. »
Hébreux 11.13-16 L'apôtre Pierre reprend cette expression en nous
exhortant à la sanctification, lorsqu'il écrit : « Bien–aimés, je
vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir
des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. » 1 Pierre 2.11
Nous devons être conscients que nous sommes des "nomades" sur la
terre, vivant dans une tente fragile et provisoire, afin de mieux
réaliser que notre demeure définitive est au ciel avec le Seigneur.
"Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi
comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ." Philippiens 3.20
Quelles
sont nos références ? Déjà, la sagesse humaine et le bon sens nous
enseignent que nous ne pouvons pas faire n'importe quoi de notre corps
si nous voulons le garder en bonne santé. Nous voyons tous les jours les
conséquences des excès auxquels se livrent les inconvertis et parfois
même des croyants. Lorsque nous sommes enfants de Dieu, les Saintes
Écritures deviennent le guide dans lequel nous trouvons les instructions
qui nous permettront de mettre en pratique cette maxime du Monde : "Une
âme saine dans un corps sain". Ce que l'apôtre Jean écrit en d'autres
termes : « Bien–aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et
sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. » 3 Jean 1.2
Aujourd'hui, comme dans certaines civilisations anciennes, on fait du
corps l'objet d'un culte, tellement il est adulé, exalté. La recherche
effrénée de la beauté du corps et de l'assouvissement de tous ses
désirs, conduit à toutes sortes d'excès et génère des dépenses énormes.
Nous confondons souvent les besoins légitimes du corps : la
nourriture, le vêtement, le bien-être, avec les désirs excessifs de
l'orgueil, du paraître, la convoitise des yeux, la convoitise de la
chair, l'orgueil de la vie, les plaisirs du monde. Les désirs et les
convoitises de la chair sont tyranniques et les passions qui combattent
dans nos membres nous asservissent. Tous ces dérèglements sont souvent
la cause de nombreuses maladies, d'infirmités et de mort, ainsi que la
dégénération morale des individus, l'éclatement des familles et la
destruction du tissu social. L'Écriture dit : « Ne vous y trompez pas
: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le
moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la
chair la corruption. » Galates 6.7 La Bible parle de "la Loi du
péché", une Loi dure et tyrannique qui rend esclave des exigences du
corps. On appelle cela "la dépendance", "l'addiction". « ... je vois
dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la Loi de mon
entendement et qui me rend captif de la Loi du péché, qui est dans mes
membres. » Romains 7.23 « Les passions des péchés agissent dans nos
membres. Elles produisent toutes sortes de dérèglements, de
comportements incontrôlables, des querelles, des jalousies, des
meurtres. » Jacques 4.1 À cause de cette domination du péché, le
corps est lié par l'impureté, l'impudicité, les mauvais désirs, la force
des convoitises, etc. Jésus parle de l'esclavage que produit le péché
dans la vie de ceux qui s'y livrent : « En vérité, en vérité, je vous
le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du
péché. » Jean 8.34 Mais le Seigneur promet aussi de libérer de
l'emprise du péché ceux qui se confient en lui et le suivent. « Et il
dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la
vérité vous affranchira. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez
réellement libres. » Jean 8.31,32,36

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