La conscience est la faculté de l'être humain à discerner ce qui est
bien ou ce qui est mal mais aussi celle de savoir où nous en sommes par
rapport à cela. Nous entendons souvent ces expressions : "avoir bonne
conscience", "avoir la conscience tranquille", lorsque nous n'avons rien à
nous reprocher, ou "avoir mauvaise conscience", lorsque nous avons dit ou
fait une chose mauvaise. La conscience est intuitive mais elle réagit
en général en fonction de notre connaissance de règles morales. L'apôtre
Paul, qui emploie fréquemment ce mot, l'associe à un témoignage
intérieur qui nous rassure ou qui nous accuse, comme une Loi de Dieu
écrite dans le cœur de tous les êtres humains. « Quand les païens,
qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils
sont, eux qui n’ont point la loi, une Loi pour eux–mêmes ; ils montrent
que l’œuvre de la Loi est écrite dans leurs cœurs, leur
conscience en
rendant témoignage et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à
tour. » Romains 2.14,15 Déjà nous pouvons affirmer que la conscience
est une partie intrinsèque de notre nature, voulue et créée par Dieu
lui-même. Voici, dans plusieurs versions de la Bible, un verset du livre
des Proverbes qui définit le rôle de la conscience comme celui d'une
lampe que Dieu à placée dans le cœur de l'être humain : « La
conscience est la lampe que le Seigneur donne à l’homme : elle éclaire
les profondeurs de son être. » Proverbes 20.27 (Bible en Français
Courant) « L’esprit de l’homme est une lampe de l’Éternel ; il sonde
toutes les profondeurs du cœur. » Proverbes 20.27 (version Darby) «
Le souffle de l’homme est une lampe de l’Éternel ; Il pénètre jusqu’au
fond des entrailles. » Proverbes 20.27 (Segond) « La conscience est
une lampe que le Seigneur donne aux humains pour éclairer le fond de
leur cœur. » Proverbes 20.27 (Parole de Vie) En relisant ces paroles
et en y réfléchissant nous comprenons combien le rôle de la conscience
est important dans la vie de toute personne en générale et dans celle de
ceux qui croient en Jésus-Christ en particulier car elle est l'arbitre
qui détermine la qualité de notre relation avec Dieu, en rapport avec
notre conduite. « Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage
de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde et
surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point
avec une sagesse charnelle mais avec la grâce de Dieu. » 2 Corinthiens
1.12 Par principe la conscience fait donc office de témoin de nos
sentiments les mieux dissimulés, de nos pensées les plus secrètes et de
la motivation de nos actes. « Lequel des hommes, en effet, connaît
les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ?
» 1 Corinthiens 2.11 « Les secrets d’une personne humaine, qui les
connaît ? Personne, sauf l’esprit humain qui est en elle. » 1
Corinthiens 2.11 (version Parole de Vie) Cependant la conscience
n'est pas toujours capable de remplir son rôle de juge dans nos cœurs.
Comme une lampe elle peut s'éteindre. Elle est parfois souillée, égarée
ou pervertie. Elle peut s'altérer et même se perdre, lorsqu'elle nous
condamne et que nous refusons de l'entendre. Jésus dit de ses
interlocuteurs qui refusaient sa parole, qu'ils étaient devenus
insensibles. « Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; Ils
ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils
ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne
comprennent de leur cœur, Qu’ils ne se convertissent et que je ne les
guérisse. » Matthieu 13.15 Et pourtant, ils étaient convaincus par
les paroles de Jésus mais refusaient de croire en Lui. « Quand ils
entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à
un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec
la femme qui était là au milieu. » Jean 8.9 On dit parfois de
certaines personnes qu'elles n'ont pas de conscience, ce qui signifie
qu'elles sont insensibles à tout discernement du bien ou du mal. Je
pense que cette situation se produit lorsque qu'on étouffe constamment
le témoignage gênant de notre conscience. « Prenez garde, frères, que
quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se
détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque
jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de
vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. » Hébreux 3.12,13 Le
péché est séduisant pour notre nature charnelle et il arrive que nous
cédions à l'attrait du plaisir qu'il procure. Si nous n'y prenons garde
nous nous éloignons insensiblement mais sûrement du lieu où Dieu nous
parle, comme la barque d'un rameur, entraînée par le courant trop fort.
Alors c'est le moment de crier à l'aide. Craignons d'atteindre le point
où la perte de la bonne conscience produit le naufrage car c'est de cela
dont il est question : un naufrage, c’est-à-dire la perte de la barque,
de ce qu'elle contient et souvent du rameur. Un passage du Nouveau
Testament m'impressionne particulièrement. C'est celui dans lequel
l'apôtre Paul écrit à Timothée que certains ont fait naufrage concernant
la foi, un naufrage en relation avec la perte d'une bonne conscience :
« Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les
prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu
combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience.
Cette conscience, quelques–uns l’ont perdue et ils ont fait naufrage par
rapport à la foi. » 1 Timothée 1.19 Dans ma jeunesse, j'ai entendu un
prédicateur raconter l'expérience qu'il avait faite lors d'une visite à
la morgue pour identifier une personne décédée : Lorsqu'il est arrivé,
le gardien était assis dans le local et prenait son déjeuner, un
casse-croûte au jambon. Le pasteur, gêné par l'odeur ambiante lui dit :
"Vous pouvez manger dans une telle odeur ?" Et l'homme de lui répondre :
-"Oh, vous savez, depuis le temps je suis habitué, je ne sens plus rien
!" Il en est de même de la conscience, elle peut perdre sa
sensibilité lorsque nous nous habituons au péché.
« Mais
exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut
dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la
séduction du péché. » Hébreux 3.13 Il arrive malheureusement que
certaines dispositions du cœur déforment la voix de la conscience. «
... pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur
conscience sont souillées. » Tite 1.15 Vous direz peut-être :
-"Mais
pourquoi avoir peur ? le Seigneur nous garde et Il a promis de nous
préserver de toute chute". Oui, mais nous devons être vigilants. Nous
ne sommes pas meilleurs que les autres, tous de la même nature, aussi
rappelons-nous ce qui est écrit : "Ainsi donc, que celui qui croit
être debout prenne garde de tomber !" Le Seigneur Jésus nous avertit :
« Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ;
l’esprit est bien disposé mais la chair est faible. » Matthieu 26.41
Une prière que nous ne devons jamais négliger est enseignée par le
Seigneur lui-même : « Garde-nous de céder à la tentation et surtout,
délivre-nous du Diable. Car à toi appartiennent le règne et la puissance
et la gloire à jamais. » Matthieu 6.13 (Version le Semeur) Entretenir
une bonne conscience La conscience a besoin de repères et doit être
elle-même éclairée. Lorsque nous sommes loin de Dieu, notre conscience
livrée à elle-même ne possède pas tous les éléments d'un jugement juste.
J'ai remarqué que lorsque nous demeurons dans la communion avec Dieu
notre Père et le Seigneur Jésus-Christ, par le Saint-Esprit, notre
conscience discerne plus facilement ce qui doit se faire ou non. Il
est écrit que Jésus est la véritable lumière qui éclaire tout homme.
« Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le
monde, éclaire tout homme. » Jean 1.9 Sa Parole est comme une lampe à
nos pieds qui éclaire notre chemin et règle notre conduite. C'est
pourquoi la connaissance des Écritures nous rend sages à salut, comme
l'écrit l'apôtre Paul à Timothée. « Toi, demeure dans les choses que
tu as apprises et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises
; dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre
sage à salut par la foi en Jésus–Christ. Toute Écriture est inspirée
de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour
instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et
propre à toute bonne œuvre. » 2 Timothée 3.14-16 Le Saint-Esprit rend
témoignage à notre esprit, nous faisant comprendre les Écritures et nous
conduisant dans toute la vérité. « Et quand il sera venu, il
convaincra le Monde en ce qui concerne le péché, la justice et le
jugement. » Jean 16.8 « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de
vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de
lui–même mais il dira tout ce qu’il aura entendu et il vous annoncera
les choses à venir. » Jean 16.13 C'est pourquoi il est important
d'entretenir notre communion avec Dieu, afin que nous soyons sensibles à
la voix de son Esprit. On peut avoir bonne ou mauvaise conscience,
c’est-à-dire une conscience qui ne nous fait pas de reproche ou au
contraire qui crée un sentiment de culpabilité. Nous savons tous ce
que veut dire "avoir mauvaise conscience", lorsque nous commettons des
choses qui ne doivent pas se faire. Le péché sous toutes ses formes est
dénoncé par notre conscience lorsqu'elle est saine. C'est comme une
lampe dont le faisceau met une chose en lumière. Pour cela notre
conscience doit être éclairée par la Parole de Dieu et inspirée par le
Saint-Esprit qui la rend sensible. Le roi David, homme rempli de
l'Esprit de Dieu, a été repris à plusieurs reprises par sa conscience.
« David sentit battre son cœur, après qu’il eut ainsi fait le
dénombrement du peuple. Et il dit à l’Éternel : J’ai commis un grand
péché en faisant cela ! Maintenant, ô Éternel, daigne pardonner
l’iniquité de ton serviteur car j’ai complètement agi en insensé ! » 2 Samuel 24.10 Au contraire, lorsque nous faisons ce qui est bien nous
pouvons avoir "bonne conscience" et elle témoigne en notre faveur.
«
Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience,
que nous nous sommes conduits dans le monde et surtout à votre égard,
avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse
charnelle mais avec la grâce de Dieu. » 2 Corinthiens 1.12 Lorsque
nous nous convertissons par la foi en Jésus, nous avons été lavés de nos
péchés et notre conscience a été purifiée. « Combien plus le sang de
Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui–même sans tache à
Dieu, purifiera–t–il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous
serviez le Dieu vivant ! » Hébreux 9.14 C'est donc avec une bonne
conscience que nous nous sommes engagés envers Dieu lors de notre
baptême d'eau (1 Pierre 3.21). Par la foi en Jésus nous recevons le
pardon de nos péchés et le poids de la culpabilité est ôté de notre
cœur. Alors nous devons nous efforcer de conserver cette bonne
conscience, devant Dieu et devant les hommes : « Je rends grâces à
Dieu, que mes ancêtres ont servi et que je sers avec une conscience
pure... » 2 Timothée 1.3 « Nous rejetons les choses honteuses qui se
font en secret, nous n’avons point une conduite astucieuse et nous
n’altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous
nous recommandons à toute conscience d’homme devant Dieu. » 2
Corinthiens 4.2 « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur,
étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant
quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et
ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient
comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne
conduite en Christ soient couverts de confusion. » 1 Pierre 3.15,16 «
Le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une
bonne conscience et d’une foi sincère. » 1 Timothée 1.5 Cependant, il
arrive malheureusement que notre conscience témoigne contre nous à cause
de péchés commis et nous éprouvons un sentiment de culpabilité, notre
cœur nous condamne, nous sommes malheureux,
culpabilisés et n'osons plus
nous tenir devant Dieu, nous avons mauvaise conscience. « Petits
enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue mais en actions et
avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité et
nous rassurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne,
Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses. » 1 Jean
3.18 Par contre, lorsque notre conscience est en paix nous sommes
pleins de confiance. « Bien–aimés, si notre cœur ne nous condamne
pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. » 1 Jean 3.21 Le rôle de
notre conscience est primordial car si elle saine, elle devient un
arbitre qui témoigne de la qualité de notre relation avec Dieu et de ce
qui en résulte : « Bien–aimés, si notre cœur ne nous condamne pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu... » 1 Jean 3.18-24 Il est donc
important de garder une bonne conscience car cette lampe de Dieu,
brillant dans nos cœurs éclaire notre chemin d'une façon particulière.
Elle intervient comme un encouragement à persévérer dans le bien et
comme un signal d'alarme lorsque nous nous écartons de la bonne route. À
condition bien sûr de garder sa sensibilité. Dieu nous enseigne le
moyen de garder une conscience sensible. J'ai remarqué un passage de sa
Parole qui nous instruits à ce sujet : « Nous rejetons les choses
honteuses qui se font en secret, nous n’avons point une conduite
astucieuse et nous n’altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant
la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d’homme devant
Dieu. » 2 Corinthiens 4.2 Dans ce verset nous remarquons trois
choses importantes.
- Une réelle détermination en ce qui concerne le
mal : "Rejeter les choses honteuses qui se font en secret.";
Il est
important que nous comprenions bien que pour Dieu, rien n'est secret et
que si nous pouvons cacher aux autres certaines choses de notre vie,
elles sont connues du Seigneur, qui nous demande de les abandonner, de
les rejeter. « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point
mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. »
Proverbes 28.13 Il y a des liens secrets dont nous ne pouvons pas
nous débarrasser seul et peut-être qu'il est nécessaire de chercher de
l'aide auprès de personnes spirituelles. « Frères, si un homme vient
à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le
avec un esprit de douceur. Prends garde à toi–même, de peur que tu ne
sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres et vous
accomplirez ainsi la Loi de Christ. » Galates 6.11
- Un cœur droit,
honnête, aimant la vérité : "Ne pas avoir une conduite astucieuse,
rusée, fausse.";
- Accepter sans ergoter les sentences de Dieu. "Ne
pas donner à sa Parole un sens qui nous arrange. Ce qui nous amène à
être vrais et sincères.
« Le but du commandement, c’est une charité
venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. » 1
Timothée 1.5 « En gardant la foi et une bonne conscience. Cette
conscience, quelques–uns l’ont perdue et ils ont fait naufrage par
rapport à la foi. » 1 Timothée 1.19 Dans ce passage nous remarquons
que la perte d'une bonne conscience à pour conséquence le naufrage de la
foi. Sans aller Jusque-là, nous pouvons être ébranlés dans notre
assurance, lorsque nous péchons. Il faut alors retrouver sans tarder
notre communion avec Dieu. Nous avons déjà vu dans l'épitre de
l'apôtre Jean que si notre cœur ne nous condamne pas nous pouvons venir
avec assurance devant le Seigneur pour prier et être exaucés. le passage
ci-dessous va dans le même sens, concernant notre accès au Trône de la
grâce de Dieu, en enseignant le moyen de retrouver notre pureté : : «
Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une
libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a
inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire, de sa chair et
puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de
Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi,
les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau
pure. » Hébreux 10.19ss Dans le texte suivant, après avoir montré que
nous sommes tous à découverts aux yeux de Dieu, l'Esprit Saint nous
invite à nous confier en Jésus-Christ, notre Souverain Sacrificateur qui
intercède pour nous, qui a comparu devant Dieu, avec son propre sang,
afin que nous puissions nous approcher avec assurance du Trône de la
grâce. « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus
tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à
partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments
et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui mais
tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre
compte. Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur
qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans
la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain
sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il
a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.
Approchons-nous donc avec assurance du Trône de la grâce, afin d’obtenir
miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »
Hébreux 4.12-16 Ceci est valable pour la prière mais aussi pour
l'adoration et surtout pour notre communion quotidienne avec le
Seigneur, afin de garder un cœur paisible et heureux, de vivre sur la
terre comme des témoins fidèles du Seigneur Jésus. Retrouver une
bonne conscience Il arrive malheureusement que nous péchions. Si
quelqu'un dit le contraire c'est un menteur. « Si nous disons que
nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous–mêmes et la vérité
n’est point en nous. » 1 Jean 1.8 « Nous bronchons tous de plusieurs
manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme
parfait, capable de tenir tout son corps en bride. » Jacques 3.2
«
Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui
ne pèche jamais. » Ecclésiaste 7.20 Si nous sommes honnêtes, nous
sommes obligés de le reconnaître mais nous savons aussi que cela nous
rend malheureux, tristes et désireux d'en sortir. Pour cela il faut
revenir vers Dieu en nous repentant sincèrement. « Si nous
confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et
pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons
pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est point en nous.
Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez
point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père,
Jésus–Christ le juste. Il est lui–même une victime expiatoire pour
nos péchés, non seulement pour les nôtres mais aussi pour ceux du Monde
entier. » 1 Jean 1.9 - 2.2 C'est ce que le psalmiste David a souvent
mis en pratique : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas
caché mon iniquité ; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à
l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. » Psaumes 32.5
Voici comment il est revenu vers le Seigneur après sa grave faute dans
l'affaire d'Uri. Il est important de lire attentivement le psaume 51.
« Au chef des chantres. Psaume de David. Lorsque Nathan, le prophète,
vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Schéba. O Dieu ! aie
pitié de moi dans Ta bonté ; selon Ta grande miséricorde, efface mes
transgressions ; lave-moi complètement de mon iniquité et purifie-moi
de mon péché. Car je reconnais mes transgressions et mon péché est
constamment devant moi. J’ai péché contre Toi seul et j’ai fait ce
qui est mal à Tes yeux, En sorte que Tu seras juste dans Ta sentence,
sans reproche dans Ton jugement. Voici, je suis né dans l’iniquité et
ma mère m’a conçu dans le péché. Mais Tu veux que la vérité soit au
fond du cœur : fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi ! Purifie-moi avec l’hysope et je serai pur ;
lave-moi et je serai plus
blanc que la neige. Annonce-moi l’allégresse et la joie et les os que
Tu as brisés se réjouiront. Détourne Ton regard de mes péchés,
efface
toutes mes iniquités. O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en
moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de Ta Face,
ne me
retire pas ton esprit saint. Rends-moi la joie de Ton salut et qu’un
esprit de bonne volonté me soutienne ! J’enseignerai Tes voies à ceux
qui les transgressent et les pécheurs reviendront à Toi. O Dieu, Dieu
de mon salut ! délivre-moi du sang versé et ma langue célébrera Ta
miséricorde. Seigneur ! ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta
louange. Si tu eusses voulu des sacrifices, je T’en aurais offert ;
mais Tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui
sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes
pas un cœur brisé et contrit. » David pouvait chanter les paroles
suivantes par expérience : « Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce
qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel et
n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes
iniquités, Qui guérit toutes tes maladies ; C’est lui qui délivre ta
vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde. » Psaume
103.1-4 Dieu a effacé la peine de son péché, le poids de la
culpabilité et lui a rendu la joie de son salut. Il a retrouvé une bonne
conscience devant le Seigneur ! Il y a d'autres raisons qui peuvent
nous donner un sentiment de culpabilité : une nature excessivement
sensible et émotive conduit certaines personnes à une culpabilité
chronique, avec la difficulté à croire au pardon de Dieu. Leur
conscience est alors déréglée et elles se laissent influencer par leurs
propres sentiments, leur conscience est faible. « Néanmoins, pour
nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses
et pour qui nous sommes et un seul Seigneur, Jésus–Christ, par qui sont
toutes choses et par qui nous sommes. Mais cette connaissance n’est
pas chez tous. Quelques–uns, d’après la manière dont ils envisagent
encore l’idole, mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles
et leur conscience, qui est faible, en est souillée. » 1 Corinthiens
8.6,7 Une meilleure connaissance de Dieu, par sa Parole écrite et
l'aide du Saint-Esprit, permet de fortifier notre conscience, de
l'éclairer, afin que son témoignage soit équilibré et conforme à la
pensée de Christ. L'apôtre Paul écrit que le témoignage de sa
conscience est inspiré par le Saint-Esprit. « Je dis la vérité en
Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le
Saint–Esprit. » Romains 9.1 Le Saint-Esprit et les Écritures
apportent une aide précieuse afin de garder notre conscience saine, pure
et équilibrée. Cela demande de notre part de la vigilance et la prière.
L'apôtre Paul disait : « Je m’efforce d’avoir constamment une
conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » Actes 24.16
Pour Paul il était important de se conduire avec une bonne conscience
devant les hommes aussi car la crédibilité de la prédication de
l'Evangile en dépend. La valeur de notre témoignage, aux yeux de ceux du
dehors parmi lesquels nous vivons, est donc liée à une conscience qui ne
nous fait pas de reproche quant à notre conduite dans le monde.
L'apôtre écrivait encore à Timothée que le but du commandement divin
c'était, entre autress choses, d'avoir une bonne conscience :
« Le
but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne
conscience et d’une foi sincère. » 1 Timothée 1.5 Enfin, pour revenir
à ce qu'écrit l'apôtre Jean concernant notre relation avec Dieu,
retenons ceci : « Bien–aimés, si notre cœur ne nous condamne pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous
demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses
commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est
ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus–Christ
et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il
nous a donné. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et
Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit
qu’il nous a donné. » 1 Jean 3.23,24

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