Au commencement, Dieu créa « Dieu fit les animaux de la terre selon
leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les reptiles de la terre
selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit :
-Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’il domine
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur
toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa
l’homme et la femme. Dieu les bénit et Dieu leur dit : -Soyez féconds,
multipliez, remplissez la Terre et l’assujettissez ; et dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se
meut sur la Terre. Et Dieu dit : -Voici, je vous donne toute herbe
portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre et tout
arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera
votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel
et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie,
je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. »
« Éternel ! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et
quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu sais quand je
marche et quand je me couche et tu pénètres toutes mes voies. Car la
parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Éternel ! tu la connais
entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant et tu mets Ta
main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma
portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où
irais-je loin de Ton Esprit et où fuirais-je loin de Ta Face ? Si je
monte aux cieux, Tu y es ; si je me couche au séjour des morts, T’y
voilà. Si je prends les ailes de l’aurore et que j’aille habiter à
l’extrémité de la mer, là aussi Ta main me conduira et Ta droite me
saisira. Si je dis : -Au moins les ténèbres me couvriront,
... ... la nuit
devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas
obscures pour Toi, la nuit brille comme le jour et les ténèbres comme la
lumière. C’est Toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le
sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si
merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien.
Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un
lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais
qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient
tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux
existât. Que Tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le
nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses
que les grains de sable. Je m’éveille et je suis encore avec Toi. »
Psaume 139

Haut de page
|