Introduction
Dans un article précédent, j'ai écrit sur
l'Eglise en paix. Je reprends
ici le sujet en développant l'aspect de la communion fraternelle dans le
contexte de la relation entre elles des églises qui se réclament du
Seigneur Jésus-Christ. L'Eglise dont je parle avec un grand É est
l'Eglise du Seigneur Jésus-Christ dans son ensemble, c’est-à-dire celle
qui comprend tous ceux qui appartiennent au Seigneur, qu'ils se trouvent
dans diverses églises ou seuls. « L’Eglise était en paix dans toute
la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la
crainte du Seigneur et elle s’accroissait par l’assistance du
Saint-Esprit. » Actes 9.31 Après la Pentecôte et les persécutions à
Jérusalem, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ s'était répandue dans cette
contrée où des gens l'avaient reçue avec foi, s'engageant à être
disciples de Christ, avant d'être "membres d'une église". C'est en
rassemblant ces nouveaux disciples que les églises se constituaient,
comme à Samarie où Philippe avait prêché Christ et plus tard à Antioche,
puis d'autres villes. « La parole de Dieu se répandait de plus en
plus et le nombre des disciples augmentait. » Actes 12.24 Ces églises
du Nouveau Testament, les premières, connaissaient une situation idéale
dans leurs relations, les apôtres et des prophètes les visitaient pour
les édifier, les fortifier et maintenir la communion entre elles.
Certes, nous percevons déjà quelques tensions entre ceux qui venaient de
la tradition juive, du judaïsme, les circoncis et ceux qui venaient de
la culture grecque de l'époque, les païens. Mais les apôtres étaient
assez spirituels et intelligents en s'efforçant de maintenir l'unité
entre tous, exemple la lettre des apôtres, des anciens et des disciples
de Jérusalem, élaborée à la suite des discussions houleuses (Actes
15.2,7), pour finalement déboucher sur une solution raisonnable (Actes
15.28). Voici la conclusion : « Eux donc, ayant pris congé de
l’Eglise, allèrent à Antioche, où ils remirent la lettre à la multitude
assemblée. Après l’avoir lue, les frères furent réjouis de
l’encouragement qu’elle leur apportait. Jude et Silas, qui étaient
eux-mêmes prophètes, les exhortèrent et les fortifièrent par plusieurs
discours. » Actes 15.30-32 Un tel accord, fondé sur le bon sens
spirituel, inspiré par le Saint-Esprit et accepté par tous, serait-il
possible aujourd'hui dans une ville ou une région où plusieurs églises
se trouvent confrontées aux rivalités, à la méfiance réciproque et de ce
fait à leurs divisions ? Christ n'est pas divisé
"Il y a un seul
corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule
espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi,
un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous
et parmi tous et en tous." J'ai déjà écrit sur le thème de la division
des églises dans un article intitulé "L'Eglise puzzle". Aujourd'hui je
voudrais souligner qu'il est parfois difficile de vivre la communion
fraternelle vraie, spirituelle et conforme aux enseignements du Seigneur
Jésus-Christ. Je considère que toute personne qui confesse de tout
son cœur le Seigneur Jésus-Christ, comme son Sauveur personnel, qui
s'efforce d'avoir une conduite en accord avec les instructions de Jésus,
est mon frère ou ma sœur. Donc, selon les préceptes du Seigneur et le
désir de l'Esprit Saint, je dois l'aimer comme un frère ou une sœur,
né(e) de Dieu, membre de la même famille du Père, partie intégrante du
corps de Christ, au même titre que moi. Oui mais voilà que se pose
le problème de l'appartenance à telle ou telle église, à tel mouvement
ou dénomination ou tout simplement à l'indépendance. Autant "d'églises",
autant de murs et de cloisons étanches ! L'Eglise de Christ est le
corps de Christ et il y a un seul Corps. C'est ce que nous trouvons dans
plusieurs passages des Écritures, dans les enseignements du Seigneur
transmis par ses apôtres, en particulier l'apôtre Paul. « Car, comme
nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres
n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous
formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des
autres. » Romains 12.4,5 L'apôtre ne parle pas ici de l'église locale
mais du corps de Christ, c’est-à-dire l'Eglise dans son ensemble,
comprenant tous ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ dans
toutes les églises du monde. C'est ce que nous retrouvons dans les
passages suivants, premièrement dans la bouche même de Jésus :
« Ce
n’est pas pour eux seulement que je prie mais encore pour ceux qui
croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un ; comme toi,
Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin
que le Monde croie que tu m’as envoyé. » Jean 17.20,21 La Parole de
Dieu est très claire à ce sujet. Il ne s'agit pas seulement d'un idéal à
atteindre mais d'une réalité de fait : « Nous avons tous, en effet,
été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs,
soit Grecs, soit esclaves, soit libres et nous avons tous été abreuvés
d’un seul Esprit. » 1 Corinthiens 12.13
« Il y a un seul corps et un
seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par
votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul
baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous et
parmi tous et en tous. » Éphésiens 4.4-6 La Sainte Cène à laquelle
participent les enfants de Dieu est, entre autres choses, l'expression
de la communion au corps de Christ. « La coupe de bénédiction que
nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? le pain
que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? » 1
Corinthiens 10.16 La table du Seigneur, à laquelle nous participons,
doit être le reflet de l'unité du corps de Christ. Si dans la pratique
il y a plusieurs tables, une par église, dans la réalité spirituelle il
n'y a qu'une table, celle du Seigneur. Si nous sommes divisés, n'est-ce
pas prendre le repas du Seigneur indignement ? « Car celui qui mange
et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement
contre lui–même. » 1 Corinthiens 11.29 Discerner le corps de Christ,
c'est prendre conscience que nous appartenons à un seul et même corps :
l'Église de Christ qui est son corps. Donc, la communion fraternelle
doit unir tous ses membres en son Nom. « Puisqu’il y a un seul pain,
nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous
participons tous à un même pain. » 1 Corinthiens 10.17 Si nous
laissions réellement parler le Saint-Esprit et ne prenons pas nos
propres pensées pour celles du Seigneur, nous entendrions ceci : « Si
donc tu présentes ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que
ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant
l’autel et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens
présenter ton offrande. » Matthieu 5.23 Concernant la situation des
églises du Nouveau Testament, les disciples de Christ dans une ville ne
formaient qu'une seule église, même s'ils se réunissaient dans plusieurs
maisons. Les églises d'une région étaient unies entre elles et
recevaient les différents ministères qui les visitaient à tour de rôle.
L'autorité des apôtres, des prophètes et des docteurs, qui visitaient
les églises était reconnue et maintenait l'union entre elles. C'e n'est
malheureusement plus le cas aujourd'hui, les ministères quand ils sont
tous exercés ne sont reconnus et reçus que dans le cadre de leur propre
dénomination. Nous découvrons cependant que dès le début il existait
déjà des velléités d'indépendance et de divisions chez certains :
Diotrèphe, Hyménée et Phylète, etc. Les divisions sont charnelles et
le fait de plusieurs facteurs : Souvent il s'agit d'une ou quelques
personnes que l'ambition pousse à former leur propre "église", comme cet
homme dont parle l'apôtre Jean : « J’ai écrit quelques mots à
l’Eglise ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous
reçoit point. C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les
actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos ; non
content de cela, il ne reçoit pas les frères et ceux qui voudraient le
faire, il les en empêche et les chasse de l’Eglise. » 3 Jean 1.9
Jude écrit : « Ce sont eux qui sèment la discorde et causent des
divisions (dans les Eglises). Ce sont des êtres gouvernés uniquement par
leurs sentiments et qui n’ont pas l’Esprit de Dieu. » Jude 1.19 Il y
a des gens qui causent des divisions au sujet des personnes en prenant
parti, comme l'écrit l'apôtre Paul aux disciples de Corinthe : « En
effet, mes frères, des personnes de la famille de Chloé m’ont informé
qu’il y a des rivalités entre vous. Voici ce que je veux dire : parmi
vous, l’un déclare : Moi, j’appartiens à Paul ; l’autre : Moi à Apollos
; un autre encore : Moi à Pierre ; et un autre : Et moi au Christ. » 1
Corinthiens 1.11,12 Certaines divisions se produisent par de faux
enseignements, des interprétations personnelles et erronées des
Écritures : « Quelques–uns, s’en étant détournés se sont égarés dans
de vains discours. Ils veulent être docteurs de la Loi et ils ne
comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment. » 1 Timothée
1.6 « De ce nombre sont Hyménée et Philète qui se sont écartés de la
vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée et qui renversent la
foi de quelques–uns. » 2 Timothée 2.18 « Car il viendra un temps où
les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais au gré de leurs
propres désirs, avec la démangeaison d’écouter, ils se donneront maîtres
sur maîtres ; ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se
tourneront vers les fables. » 2 Timothée 4.3 D'autres entraînent les
disciples dans une conduite dissolue, qui va à l'encontre de la pureté
de la Parole de Dieu : « J’ai pourtant quelques reproches à te faire
: tu as chez toi des gens attachés à la doctrine de Balaam qui avait
appris au roi Balaq à tendre un piège devant les Israélites. Il voulait
qu’ils participent au culte des idoles en mangeant les viandes provenant
de leurs sacrifices et en se livrant à la débauche. De même, tu as,
toi aussi, des gens attachés à la doctrine des Nicolaïtes. » Apocalypse
2.14 « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme
Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs,
pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des viandes
sacrifiées aux idoles. » Apocalypse 2.20 Il y aussi ceux qui sont
poussés par l'amour de l'argent, qui prêchent et enseignent par motif
d'intérêt : « Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis,
beaucoup d’indisciplinés, de vains discoureurs et de séducteurs,
auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles
entières, en enseignant ce qu’il ne faut pas, pour un gain honteux. »
Tite 1.10 Nous le voyons, l'ambition, le gain honteux, les faux
enseignements, les désaccords entre les personnes, les divergences
d'opinion ou d'interprétation des Écritures, provoquent des divisions et
sont à l'origine de groupes divers qui s'établissent comme "églises".
Mais qu'en est-il dans la réalité ? Il faut enfin signaler les cas de
ceux qui quittent une église à cause de la mauvaise conduite de ceux qui
la dirige, de leur dureté ou de leur manque de fidélité à la Parole de
Dieu. « Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent le
troupeau de mon pâturage ! dit l’Éternel. C’est pourquoi ainsi parle
l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur les pasteurs qui paissent mon peuple :
-Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, vous n’en avez
pas pris soin ; voici, je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos
actions, dit l’Éternel. » Jérémie 23.1,2 Alors quelle église ? Il
y a de plus en plus de groupes qui s'appellent "églises de Christ", avec
un pasteur souvent autoproclamé à leur tête mais quelle est leur
légitimité devant le Seigneur Jésus-Christ, le chef de l'Eglise ?
Concernant le ministère, je vous rappelle un texte de PasteurWeb : Qui
t'a établi ? Qu'en est-il dans la réalité ? Ces groupes sont-ils tous
des églises de Jésus-Christ ? Beaucoup de se forment pour les raisons
citées plus haut, à partir d'une division et se divisent eux-mêmes par
la suite. On ne peut bâtir sur des fondements instables et charnels. Un
jour ou l'autre ce que nous avons mal construit se désagrège. J'en ai
fait l'amère expérience ! J'ai déjà écrit concernant le choix d'une
église mais je me rends compte que la communion fraternelle ne se vit
pas aisément si je veux être en bonne relation avec des frères et des
sœurs qui me semblent fidèles mais appartiennent à des groupes
différents. Les uns et les autres exigent souvent une appartenance
exclusive à "leur église". C'est encore plus compliqué lorsque l'on a un
ministère et que nous voulons être disponible pour tous. En ce qui
concerne la communion fraternelle, lisons encore l'exhortation de
l'apôtre Paul à Timothée. Elle sert de référence : « Recherche la
justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le
Seigneur d’un cœur pur. » 2 Timothée 2.22 S'unir avec ceux qui
invoquent le Seigneur d'un cœur pur. Malgré que nous pratiquions
l'amour et la miséricorde, nous devons reconnaître et accepter que tous
ceux qui se recommandent de l'Évangile et du Seigneur Jésus-Christ ne
remplissent pas les conditions d'une réelle et pure communion
fraternelle, selon ce qu'écrit l'apôtre Paul : « Je vous exhorte,
frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des
scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu.
Eloignez-vous d’eux. » Romains 16.17 Il nous faut donc du
discernement et de la prudence, comme l'enseigne aussi le Seigneur. «
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de
brebis mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. » Matthieu 7.15
"Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc
prudents comme les serpents et simples comme les colombes." Matthieu
10.16 L'apôtre Paul dit que, du milieu des disciples de Christ,
s’élèvent des loups contre lesquels nous devons nous tenir en garde.
« Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups
cruels qui n’épargneront pas le troupeau et qu’il s’élèvera du milieu de
vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner
les disciples après eux. » Actes 20.29 Il ne s'agit donc pas d'agir
avec précipitation mais d'examiner les fruits : « Vous les
reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou
des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits
mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut
porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Matthieu 7.16-20
La fidélité aux Écritures (à tous les enseignements du Seigneur,
transmis par ses apôtres), la pratique de ce qui est juste, la recherche
de la sanctification, l'humilité et le désintéressement des
responsables, le choix de ces derniers selon les préceptes de la Parole
de Dieu, la paix, la charité, l'ordre et la bienséance dans l'église, le
témoignage envers ceux du dehors, sont autant de critères qui
déterminent notre choix : « Mais que tout se fasse avec bienséance et
avec ordre. » 1 Corinthiens 14.40 « Car, si je suis absent de corps,
je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui règne
parmi vous et la fermeté de votre foi en Christ. » Colossiens 2.5 «
Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations
avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou
idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger
avec un tel homme. Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce
pas ceux du dedans que vous avez à juger ? Pour ceux du dehors, Dieu les
juge. Otez le méchant du milieu de vous. » 1 Corinthiens 5.11
Cependant, attention à la façon dont nous jugeons. Il arrive souvent que
nos jugements soient injustes, influencés par les apparences, des a
priori, des médisances et des calomnies. Il n'est pas toujours aisé
d'avoir une juste connaissance des situations. Souvent les choses ne se
révèlent qu'au bout d'un certain temps. Comme me le disait avec
raison un jeune frère :
"On ne peut rester isolé et il n'y a pas d'église
parfaite, nous-mêmes nous ne le sommes pas. Voilà, le dilemme. Alors
nous choisissons souvent le moindre mal. Cependant, nous ne pouvons nous
taire et ne pas dénoncer les graves blessures que subit l'Eglise de
Christ : les rivalités, les rejets réciproques, les divisions,
l'ignorance les unes des autres, etc. Toutes choses qui attristent le
Saint-Esprit et certainement entrave son action dans les églises." Un
critère important dans la réalité de la communion fraternelle est un
esprit de paix. Nous ne pouvons pas être en communion là où il y a des
disputes et du désordre. Les éléments qui caractérisent une bonne église
sont indiqués dans la recommandation de Paul à son disciple Timothée. Ce
sont la justice, la foi, la charité et la paix. « Recherche la
justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le
Seigneur d’un cœur pur. » 2 Timothée 2.22
Le lien de la paix En
lisant le livre des Actes et les épitres, on observe qu'un des soucis
des apôtres et autres responsables des églises était la paix dans
chacune d'elle et entre toutes. La paix est constamment citée comme
un élément essentiel du Royaume de Dieu, de la vie des disciples de
Christ et de l'Eglise, comme le lien qui unit entre eux ceux qui sont à
Jésus-Christ. « Car le Royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le
boire mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. »
Romains 14.17 « Vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par
le lien de la paix. » Éphésiens 4.3 Elle est le résultat direct de
notre justification : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons
la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, … » Romains 5.1
«
Dieu a voulu par lui (le fils de son amour) réconcilier tout avec
lui-même, tant ce qui est sur la Terre que ce qui est dans les cieux, en
faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. » Colossiens 1.20
C'est le fruit de l'Esprit et un des traits de la personnalité nouvelle
des enfants de Dieu « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la
joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité... »
Galates 5.22 Associée à la grâce de Dieu, nous la trouvons dans
toutes les salutations des lettres des apôtres aux églises, à la fois
comme faisant partie de la bénédiction et comme un souhait. « Que la
grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du
Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Corinthiens 1.3
« Que la paix et la
charité avec la foi soient données aux frères de la part de Dieu le Père
et du Seigneur Jésus-Christ ! » Éphésiens 6.23 Elle fait l'objet de
nombreuses et pressantes exhortations : « Ainsi donc, recherchons ce
qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. » Romains 14.19
« Recherchez la paix avec tous et la sanctification, sans laquelle
personne ne verra le Seigneur. » Hébreux 12.14
« Le fruit de la
justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. »
Jacques 3.18 « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses,
appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles
dans la paix. » 2 Pierre 3.14 C'est à la fois un désir et une prière
: « Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout
temps, de toute manière ! Que le Seigneur soit avec vous tous ! » 2
Thessaloniciens 3.16 Elle est indispensable à l'édification, la
stabilité et la croissance des églises : « Et que la paix de Christ,
à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans
vos cœurs. Et soyez reconnaissants. » Colossiens 3.15
« Au reste,
frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un
même sentiment, vivez en paix ; et le Dieu d’amour et de paix sera avec
vous. » 2 Corinthiens 13.11 Que l'Esprit de Dieu, qui nous a été
donné par le Seigneur pour nous assister, nous inspire les sentiments de
Christ et l'amour de Dieu, afin que tous ceux qui exercent des
responsabilités dans les églises s'humilient et acceptent d'être en paix
les uns avec les autres, pour former un seul corps, selon ce qui est
écrit : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés
pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez
reconnaissants. » Colossiens 3.15
Haut de page
|