Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur l'onction et il n'est
pas toujours facile de s'y retrouver. Le plus simple est de se référer à
la Bible pour y découvrir ce qu'elle est, ce qu'elle signifie, comment
elle se pratique et dans quel but. Il en est question à la fois dans
l'Ancien et le Nouveau Testament sous différentes formes. Qu'est-ce
que l'onction ? Dans la pratique de l'Ancienne Alliance, c'est un
revêtement d'huile qui a un caractère sacré en ce qu'il indique une mise
à part pour le service. Cependant, au-delà de l'acte visible, il y a
la réalité spirituelle que l'onction d'huile représente :
le revêtement
du Saint-Esprit La plus glorieuse manifestation de ce grand mystère
c'est lorsque l'Esprit Saint vint sur Jésus lors de son baptême dans le
Jourdain. « Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi
baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et le Saint-Esprit
descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une
voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en
toi j’ai mis toute mon affection. » Luc 3.21 « Jésus, revêtu de la
puissance de l’Esprit, retourna en Galilée et sa renommée se répandit
dans tout le pays d’alentour. » Luc 4.14 Quelques années plus tard,
le même Esprit de Dieu vint sur les disciples de Jésus réunis à
Jérusalem et se posa sur chacun d'eux sous la forme de langues de feu.
Ils furent tous remplis et revêtus de sa puissance, selon la promesse de
Jésus : « Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ;
mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la
puissance d’en haut. » Luc 24.49 « Le jour de la Pentecôte, ils
étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel
un bruit comme celui d’un vent impétueux et il remplit toute la maison
où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu,
leur apparurent, séparées les unes des autres et se posèrent sur chacun
d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à
parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de
s’exprimer. » Actes 2.1ss La promesse de Jésus demeure pour toutes les
générations depuis le jour de la Pentecôte l'Esprit Saint n'a jamais
cessé de revêtir de sa force ceux qui croient au Seigneur Jésus de tout
leur cœur. C'est cela la réalité de l'onction ! L'onction d'huile
Comme l'imposition des mains, l'onction d'huile est un moyen de
communication institué par Dieu et associé à la manifestation du
Saint-Esprit dont elle est un symbole. Dans l'Ancien Testament elle
est pratiquée pour la consécration de personnes ou d'objets au service
de Dieu ou pour certaines offrandes. Dans le Nouveau Testament elle
est liée à la prière de la foi pour la guérison des malades (Jacques ch. 5).
Dans tous les cas elle n'est que le moyen visible de la communication
d'un don, d'une fonction ou d'une bénédiction, le Saint Esprit dont elle
est le symbole étant le véritable auteur de cette communication.
Diverses onctions Il y a plusieurs onctions dans l'Ancien Testament
: . Celle des sacrificateurs et des divers objets du culte. Ex
30.26-29 . Celle des rois . Celle de certains
prophètes .
Celle des lépreux guéris les
sacrificateurs L’huile dont ils
étaient oints avait une composition particulière et ne pouvait servir à
aucun autre usage (Exode 30.22-25,30). Elle était répandue sur la
tête du sacrificateur et l’on en faisait l’aspersion sur ses vêtements
(Ex 29.21, Lévitique 8.12,30, Psaume 133.2). Le souverain
sacrificateur recevait une onction spéciale qui le distinguait des
autres sacrificateurs (Lévitique 21.10).
Les rois Nous
n’avons pas d’indication sur la composition utilisée pour l’onction
royale. Le sacrificateur ou prophète qui oignait utilisait une corne
remplie d’huile et en versait sur la tête du nouveau roi (1 Samuel 10.1,
16.3,13, 1 Rois 1.39, 19.15,16, 2 Rois 9.6, 11.12).
Les prophètes Il est peu probable que l’onction ait marqué
régulièrement le début de leur activité. Nous avons cependant un exemple
dans le cas d’Élisée qui fut oint par Elie (1 Rois 19.16).
Les
lépreux guéris Administrée par le Souverain Sacrificateur, avec les
sacrifices d'expiation et d'holocauste, une onction spéciale contribuait
à réintégrer dans la communauté israélite le lépreux guéri (Lévitique
14.17,18,27,28). Dans l'Ancien Testament, nous voyons que
l'onction se pratiquait en versant de l'huile sur la tête d'une personne
ou sur un objet, que l'on consacrait à Dieu. L'onction des
sacrificateurs Les sacrificateurs de l'Ancienne Alliance de Dieu avec
le peuple d'Israël étaient choisis parmi la tribu de Lévi, ils étaient
de la famille d'Aaron, le frère de Moïse. Des règles particulières
leur étaient imposées et l'une d'entre elles était d'être
oints d'une
huile spéciale pour marquer leur appartenance particulière au service de
l'Éternel dans les fonctions sacrées d'abord du tabernacle au désert et
ensuite dans le temple à Jérusalem. L'Éternel parla à Moïse et dit : « Fais approcher de toi Aaron, ton frère et ses fils et prends-les
parmi les enfants d’Israël pour les consacrer à mon service dans le
sacerdoce : Aaron et les fils d’Aaron, Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar.
» Exode 28.1 Il donna aussi des instructions pour leur onction : «
Tu oindras Aaron et ses fils et tu les sanctifieras, pour qu’ils soient
à mon service dans le sacerdoce. » Exode 30 Il précisa la composition
de l'huile sainte pour l'onction des sacrificateurs uniquement : «
Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui
coule d’elle-même ; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de
cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,
cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire et tu feras
avec cela une huile pour l’onction sainte, composition de parfums selon
l’art du parfumeur ; ce sera l’huile pour l’onction sainte. Tu
parleras aux enfants d’Israël et tu diras : Ce sera pour moi l’huile de
l’onction sainte, parmi vos descendants. On n’en répandra point sur
le corps d’un homme et vous n’en ferez point de semblable, dans les
mêmes proportions ; elle est sainte et vous la regarderez comme sainte.
» Les ingrédients de cette sainte composition n'ont pas été choisis
au hasard, comme d'ailleurs tout ce que Dieu fait. Chacun de ses
éléments a un sens profond : La myrrhe, qui se trouva beaucoup plus
tard parmi les offrandes des mages d'Orient lors de leur visite à Jésus
enfant, était connue pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et
anti-inflammatoires. Mêlée au vin elle a un pouvoir calmant. Un soldat
romain donna de ce mélange à Jésus. Utilisée pour son parfum et ses
propriétés antispasmodiques et stimulantes, elle servait aussi à
embaumer le corps des défunts. La cinnamome aromatique est extraite
d'un arbre dont l'écorce fournit une huile essentielle, obtenue par
distillation ; elle est de la couleur de l’or, a une odeur suave,
s’emploie dans l’industrie des parfums. Le roseau aromatique dégage
une odeur agréable. Il était utilisé pour les sacrifices. Enfin et
surtout, la base de cette composition, l'huile d'olive finement
concassée dans un mortier était très pure (Exode 27.20, 29.40). On
plaçait les olives ainsi écrasées dans une corbeille d’où s’écoulait
l’huile vierge, recueillie avant de mettre la pulpe sous le pressoir.
Jésus souffrit son agonie dans un lieu appelé "le pressoir" !
Gethsémané
mot grec dérivé de l’araméen se traduit par "pressoir à huile". Tout un
symbole ! En réfléchissant à ses divers éléments qui composaient lui
très sainte pour l'onction, on y voit des symboles à la fois du
Saint-Esprit mais aussi de Celui qui a permis, par son sacrifice à la
croix, une autre onction dont nous parlerons plus loin. Non seulement
les sacrificateurs mais également tous les objets et les ustensiles
servant au culte devaient être oints de cette huile sainte : « Tu en
oindras la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table et
tous ses ustensiles, le chandelier et ses ustensiles, l’autel des
parfums, l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa
base. Tu sanctifieras ces choses et elles seront très saintes, tout
ce qui les touchera sera sanctifié. » Selon ces paroles, Il
s'agissait de mettre solennellement à part, de sanctifier, séparer pour
Dieu des hommes des objets qui devenaient saints, purs, entièrement
donnés, consacrés à l'Éternel. Si nous sommes tant soit peu
familiarisés avec les Écritures, nous avons compris que l'onction de
l'huile sainte est associée à une réalité spirituelle : l'onction ou
revêtement du Saint-Esprit, afin de communiquer à ceux qui la recevaient
les capacités requises pour le service de Dieu. Le psalmiste met cette
réalité en évidence dans le Psaume 133. « C’est comme l’huile
précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe
d’Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements. C’est comme la
rosée de l’Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion ; car c’est là
que l’Éternel envoie la bénédiction, La vie, pour l’éternité. » Il ne
s'agit pas seulement de quelques gouttes sur le front mais d'une mesure
abondante qui se répand, sur la tête, sur le visage et sur le bord du
vêtement. C'est une image de l'onction du Saint-Esprit, qui est
répandu abondamment sur ceux qui le reçoivent (Tite 3.6). L'onction
des rois C'est une onction différente de celle des sacrificateurs et
l'huile qui les oignait n'était pas celle qui ne devait servir qu'aux
sacrificateurs. L’onction des rois se faisait avec de l’huile d’olive
(1 Samuel 10.1, 16.1,13, 1 Rois 1.39, 2 Rois 9.1,6), appelée sainte
parce qu’employée au nom de Dieu (Psaume 89.21). Le premier roi oint fût
Saül, que Dieu rejeta plus tard à cause de sa désobéissance. Pour le
remplacer, le Seigneur envoya son prophète Samuel oindre David, l'homme
selon le cœur de Dieu. Dans les deux cas la manifestation de l'Esprit de
Dieu accompagna l'onction d'huile. Pour Saül « Samuel prit une
fiole d’huile, qu’il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa et dit :
-L’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage
? ...L’esprit de l’Éternel te saisira, tu prophétiseras avec eux et tu
seras changé en un autre homme. ...Lorsque ces signes auront eu pour toi
leur accomplissement, fais ce que tu trouveras à faire car Dieu est avec
toi. Dès que Saül eut tourné le dos pour se séparer de Samuel, Dieu lui
donna un autre cœur et tous ces signes s’accomplirent le même jour.
Lorsqu’ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa
rencontre. L’esprit de Dieu le saisit et il prophétisa au milieu d’eux.
» 1 Samuel 10.1-10 Pour David « Samuel prit la corne d’huile et
l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à
partir de ce jour et dans la suite. » 1 Samuel 16.13 Par la suite
certains rois d'Israël continuèrent d'être oints mais nous remarquons
que cette onction n'était pas le garant d'une bonne conduite. Certains
ont bien commencé et leur fin a été tragique. David, malgré ses
faiblesses est demeuré fidèle à l'esprit de l'onction, ainsi que
certains de ses successeurs. L'onction de prophètes Elle n'est
pas générale. Nous lisons que le prophète Élie a, sur l'ordre de Dieu,
oint son serviteur Élisée pour lui succéder. Il faut remarquer que
Élie s'est servi de son manteau et non d'huile, pour revêtir Élisée
d'une manière symbolique, figurant le revêtement du Saint-Esprit qui
devait se réaliser lors de l'enlèvement du prophète. "Élisée releva
le manteau qu’Élie avait laissé tomber. Puis il retourna et s’arrêta au
bord du Jourdain ; il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber et il
en frappa les eaux et dit : -Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ?
Lui
aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là et Élisée passa. Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l’ayant vu,
dirent : L’esprit d’Élie repose sur Élisée !" 2 Rois 2.13-15
Note : ce peut être une instruction pour les disciples de Christ. Si
nous voulons faire les œuvres de Christ, il faut que l'Esprit de Christ
repose sur nous, que nous en soyons enveloppés comme d'un manteau. Concernant
l'onction des prophètes dans l'Ancien Testament, Élisée semble être
une
exception. Les prophètes étaient suscités directement par l'Éternel,
leur onction étant uniquement spirituelle, l'Esprit de Dieu reposait sur
eux. En fait, c'est cela la réalité : l'Esprit de Dieu reposant sur
celui qui est oint. Si cela n'est pas, l'onction d'huile devient un acte
liturgique et traditionnel sans signification spirituelle.
L'onction des lépreux guéris Ce passage, concernant la Loi pour la
purification du lépreux guéri, prend toute sa valeur dans le processus
de l'onction. Premièrement le lépreux doit être purifié, au moyen du
sang d'animaux offerts en sacrifice. « Le sacrificateur ordonnera que
l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et
purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. Le sacrificateur
ordonnera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de
l’eau vive. Il prendra l’oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi
et l’hysope ; et il les trempera, avec l’oiseau vivant, dans le sang de
l’oiseau égorgé sur l’eau vive. Il en fera sept fois l’aspersion sur
celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur et il
lâchera dans les champs l’oiseau vivant. » Lévitique 14.1-32 Ensuite
le lépreux guéri devra procéder à un renouvellement de son aspect
physique, d'un changement de vie, image symbolique de la nouvelle
naissance. « Celui qui se purifie lavera ses vêtements, rasera tout
son poil et se baignera dans l’eau ; et il sera pur. Ensuite il pourra
entrer dans le camp mais il restera sept jours hors de sa tente. Le
septième jour, il rasera tout son poil, sa tête, sa barbe, ses sourcils,
il rasera tout son poil ; il lavera ses vêtements et baignera son corps
dans l’eau et il sera pur. » Puis deux agneaux seront offerts, l'un
en sacrifice de culpabilité pour l'expiation et l'autre en holocauste
symbolisant l'offrande à Dieu, du lépreux guéri (à comparer avec Romains
6.13 : "Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments
d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de
morts que vous étiez et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments
de justice"). « Le sacrificateur prendra du sang de la victime de
culpabilité ; il en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui
se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son
pied droit. » Lévitique 14.14 Remarquons qu'avant l'onction d'huile,
l'expiation par le sang est indispensable. Avant que le Saint-Esprit
descende sur ceux qu'il revêtira, ces derniers devront se convertir au
Seigneur et être purifiés par le Sang de Jésus. « Pierre leur dit :
Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ,
pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
» Actes 2.38 « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos
péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent
de la part du Seigneur et qu’il envoie celui qui vous a été destiné,
Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du
rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la
bouche de ses saints prophètes. » Actes 3.19ss D'autres onctions
Toutes les onctions citées dans l'Ancien Testament n'avaient pas la même
fonction. La première mention d'une onction dans la Bible se trouve
en Genèse 28, lorsque Jacob consacre un lieu qu'il appelle
Béthel,
pour être la maison de Dieu. « Jacob se leva de bon matin ; il prit
la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument et
il versa de l’huile sur son sommet. Il donna à ce lieu le nom de
Béthel (Béthel signifie "Maison de Dieu"). » Genèse 28.16-22
En Genèse 35, nous retrouvons Jacob à Béthel y dressant cette fois un
autel à Dieu, sur lequel il offre un sacrifice et verse de l'huile. Il
renomme alors ce lieu El-Béthel = "le Dieu de Béthel" Certaines offrandes devaient
être ointes d'huile : « Lorsque quelqu’un fera à l’Éternel une
offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de
l’huile dessus et il y ajoutera de l’encens. » Lévitique 2.1 « Si tu
fais à l’Éternel une offrande des prémices, tu présenteras des épis
nouveaux, rôtis au feu et broyés, comme offrande de tes prémices. Tu
verseras de l’huile dessus et tu y ajouteras de l’encens ; c’est une
offrande. » Lévitique 2.14 Une nouvelle onction pour une nouvelle
alliance Ce que nous venons de dire de l'onction dans l'Ancienne
Alliance de Dieu avec le peuple d'Israël, sous la Loi de Moïse, ne peut
s'appliquer totalement aux croyants de la Nouvelle Alliance surtout pour
ce qui est du sacerdoce. Dans la Nouvelle Alliance établie en
Jésus-Christ pour ses rachetés, il est important de préciser que tous
ceux qui sont sauvés forment un peuple de sacrificateurs pour Dieu.
« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une
nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de
celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui
autrefois n’étiez pas un peuple et qui maintenant êtes le peuple de
Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde et qui maintenant avez
obtenu miséricorde. » 1 Pierre 2.9 « Et je vis, au milieu du Trône
et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui
était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les
sept esprits de Dieu envoyés par toute la Terre. Il vint et il prit
le livre de la main droite de celui qui était assis sur le Trône.
Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre
vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et
des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.
Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : -Tu es digne de
prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé et tu
as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute
langue, de tout peuple et de toute nation ; tu as fait d’eux un Royaume
et des sacrificateurs pour notre Dieu et ils régneront sur la Terre. »
Apocalypse 5.6-10 Tous sont oints par le Saint-Esprit dès le moment
où ils deviennent enfants de Dieu. « En lui vous aussi, après avoir
entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous
avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
… » Éphésiens 1.13 « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part
de celui qui est saint et vous avez tous de la connaissance. » 1 Jean
2.20 « Et celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a
oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans
nos cœurs les arrhes de l’Esprit. » 2 Corinthiens 12.1-22 Cette
onction est "le sceau" qui marque l'appartenance de ceux qui ont cru en
Jésus au peuple de la nouvelle alliance avec Dieu. Elle se traduit par
la présence du Saint-Esprit en eux et le revêtement de sa force pour
servir le Seigneur. Elle est accordée à tous ceux qui appartiennent au
Seigneur Jésus-Christ. « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé
dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père ! »
Galates 4.6 L'onction pour le service C'est le revêtement du
Saint-Esprit qui donne la force et la capacité de remplir un ministère,
une fonction, un service ou un don. Elle est essentiellement
spirituelle et nous en trouvons une parfaite définition quand Jésus
affirme qu'il est l'oint du Seigneur envoyé pour remplir son ministère.
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a
oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour
guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la
délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer
libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. » Luc
4.18ss Quand
l'apôtre Pierre prêcha Christ chez Corneille, il rappela que Jésus était
oint de Dieu : « Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de
force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et
guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable car Dieu était
avec lui. » Actes 10.38 Ces deux passages définissent l'onction du
service, telle que la présente le Nouveau Testament. Elle est le
revêtement du Saint-Esprit avec sa force, qualifiant ceux que Dieu
envoie pour accomplir ses œuvres. Elle concerne en premier lieu le
Seigneur Jésus-Christ : « Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit,
retourna en Galilée et sa renommée se répandit dans tout le pays
d’alentour. » Luc 4.14 Elle est ensuite promise et accordée à ceux
que le servent : « Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a
promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez
revêtus de la puissance d’en haut. » Luc 24.49 On peut affirmer que
lorsque le Seigneur choisit et appelle une personne à son service il l’a
oint, la revêt, du Saint Esprit. C'est cette onction qui rend capable
d'accomplir la tâche que Dieu confie. Elle est le signe de l'appel divin
et de l'envoi. Sans le revêtement de l'Esprit Saint, nous ne pouvons
servir Dieu de manière efficace. La capacité vient de Dieu.
« Ce
n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir
quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire,
vient de Dieu. » 2 Corinthiens 3.5 Différentes mesures En fait il
n'y a qu'une onction, "l'onction du Saint-Esprit" mais différentes
mesures selon la tâche que le Seigneur confie : apôtre, prophète,
évangéliste, docteur, pasteur, diacre, membre du corps le plus caché,
tous ayant nécessairement besoin d'être oints dans le corps de Christ.
L'onction ou revêtement du Saint-Esprit est indispensable pour
prêcher l'Évangile, enseigner la doctrine de Christ, guérir les malades,
chasser les démons, prophétiser, parler en langues, etc. Même pour
les tâches qui nous semblent subalternes comme celles des diacres et des
diaconesses, l'onction du l'Esprit est nécessaire (Actes 6.3). Jésus
fut oint de toute la plénitude de Dieu. Nous pouvons facilement
comprendre pourquoi. Il est le seul qui ait pu s'attribuer le texte
d'Esaïe 61. « L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi car
l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il
m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux
captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une
année de grâce de l’Éternel et un jour de vengeance de notre Dieu ; Pour
consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour
leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu
du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on
les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel,
pour servir à sa gloire." Ésaïe ch. 61 C'est sur Lui, le grand Souverain
Sacrificateur, que le Saint-Esprit s'est posé dans toute sa plénitude,
qu'Il a rempli et revêtu. « Car en lui habite corporellement toute
la plénitude de la divinité. » Colossiens 2.9
« Tout le peuple se
faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le
ciel s’ouvrit et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme
corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces
paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon
affection. » Luc 3.21-22 "Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du
Jourdain et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, ..." Luc 4.1
«
Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée et sa
renommée se répandit dans tout le pays d’alentour ». Luc 4.14 C'est
lui Jésus qui a reçu l'Esprit de Dieu afin de le répandre sur ses
disciples comme une huile précieuse. « Élevé par la droite de Dieu,
il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l’a
répandu, comme vous le voyez et l’entendez. » Actes 2.33 A partir de
là, l'onction du Saint-Esprit, est répandue sur les membres du Corps de
Christ, selon la mesure du don accordé à chacun par le Seigneur.
« À
chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. »
Éphésiens 4.7 "Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de
vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion mais de revêtir
des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à
chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps et
que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes
plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous
membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents,
selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de
prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ; que celui qui est appelé
au ministère s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne
s’attache à son enseignement et celui qui exhorte à l’exhortation. Que
celui qui donne le fasse avec libéralité ; que celui qui préside le
fasse avec zèle ; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec
joie. » Romains 12.3-8 La manifestation de l'onction Quelqu'un
peut poser la question : -Comment l'onction se manifeste-t-elle ? Nous
lisons dans les Écritures, les récits de manifestations exceptionnelles
dans des situations particulières ou pour des tâches précises dont voici
quelques exemples Dans l'Ancien Testament
Gédéon fut revêtu de
l’esprit de l’Éternel ; il sonna de la trompette et Abiézer fut convoqué
pour marcher à sa suite (Juges 6.34). Il put ainsi convaincre et
rassembler une armée pour combattre l'ennemi d'Israël. Des hommes
choisis par l'Éternel ont été remplis de l’Esprit de Dieu, de sagesse,
d’intelligence et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages (Exode 31.2).
Un officier de l'armée d'Israël a su que David était choisi par Dieu
pour être roi et s'est engagé à son service (1 Chroniques 12.18).
«
Zacharie, fils du sacrificateur Jehojada, fut revêtu de l’esprit de Dieu
; il se présenta devant le peuple et lui dit : Ainsi parle Dieu :
Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne
prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel et il vous
abandonnera. » 2 Chroniques 24.20 Dans le Nouveau Testament
Zacharie, le père de Jean Baptiste, fut rempli du Saint-Esprit et il
prophétisa (Luc 1.67). L'apôtre Pierre rempli du Saint-Esprit fut
animé d'une ferme assurance devant les chefs menaçant du peuple et
anciens d’Israël... (Actes 4.8). Etienne, rempli du Saint-Esprit et
fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à
la droite de Dieu (Actes 7.55). Saul, appelé aussi Paul, rempli du
Saint-Esprit, discerna l'esprit qui inspirait un sorcier et lui infligea
le jugement de Dieu (Actes 13.9). Certains témoignages contemporains
décrivent des manifestations émotionnelles ou sensorielles : des
picotements sur les mains, des fourmillements sur la tête ou dans tout
le corps, une douce chaleur, une grande émotion intérieure. Nous ne
devons pas y attacher une importance primordiale, même si cela peut être
encourageant. Il y a des personnes qui ressentent beaucoup, d'autre peu
et d'autres encore pas du tout. Ce qui est important ce n'est pas ce
que l'on ressent mais ce qui se produit dans la réalité qui se manifeste
principalement par la capacité à remplir le service confié ou le don
reçu (1 Corinthiens ch. 12). « Jésus parcourait toute la Galilée,
enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et
guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa
renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui amenait tous ceux qui
souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des
démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. »
Matthieu 4.23-24 Je vous rappelle ce que je dis souvent :
Le
fondement de notre foi c'est la Parole écrite de Dieu. Les
témoignages d'expériences, lorsqu'ils sont confirmés par les Écritures,
encouragent et glorifient Dieu mais ils ne peuvent en aucun cas être des
fondements pour la foi. La communication de l'onction du
Saint-Esprit Parfois le Seigneur communique l'onction par quelqu'un
qui est déjà oint : « L’Éternel descendit dans la nuée et parla à
Moïse ; il prit de l’esprit qui était sur lui et le mit sur les
soixante-dix anciens. Et dès que l’esprit reposa sur eux, ils
prophétisèrent ; mais ils ne continuèrent pas. » Nombres 11.25 «
L’Éternel dit à Moïse : Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside
l’esprit ; et tu poseras ta main sur lui. » Nombres 27.18 « Ne
néglige pas le don qui est en toi et qui t’a été donné par prophétie
avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. » 1 Timothée
4.14 « C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as
reçu par l’imposition de mes mains. » 2 Timothée 1.6 Dans le Nouveau
Testament, pour les disciples du Seigneur Jésus-Christ, l'onction
d'huile n'est pratiquée que que pour la guérison des malades (Jacques
5.15). En revanche, nous remarquons souvent la pratique de l'imposition
des mains dans certaines circonstances pour la consécration à un
ministère. Dans l’Église de Jérusalem, les apôtres consacrent leurs
aides par l’imposition des mains (Actes 6.6 ). Paul et Barnabas, puis
Timothée sont introduits dans leur charge par ce geste (Actes 13.3, 1
Timothée 4.14, 2 Timothée 1.6). Cette pratique n’est pas une
ordination établissant une fonction ou un privilège hiérarchique ; à
preuve la double imposition reçue par Paul, à Damas (Actes 9.17) et à
Antioche (Actes 13.3). Dans ce cas, l’imposition des mains
accompagne et confirme le don spirituel que seul confère le
Saint-Esprit. Elle doit être pratiquée avec sagesse, sans précipitation
(1Timothée 5.22). Rien dans l’Écriture ne permet de lier
obligatoirement la réception d’une grâce par l’imposition des mains.
Dieu reste souverain et libre dans l’emploi de ses moyens. L'onction du
Saint-Esprit, comme toutes ses grâces excellentes et ses dons parfaits,
vient de Dieu. « Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés :
toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père
des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.
» Jacques 1.16-17 Enfin, l'onction du Saint-Esprit ne nous
affranchit pas de la dépendance au corps de Christ, dont nous sommes
membres. Nous remarquons, dans le Nouveau Testament, notamment en ce
qui concerne les ministères itinérants : apôtres, prophètes,
évangélistes et certains enseignants (Apollos et
Zénas, Tite 3.13) qu'ils
travaillaient dans la communion des autres ministère et des églises d'où
ils partaient avec leur recommandation et leur prière, tout en étant
sous la dépendance du Saint-Esprit. « Alors, après avoir
jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent partir. »
Actes 13.3
« Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent
à Séleucie et de là ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre. »
Actes 13.4 « De là ils s’embarquèrent pour Antioche, d’où ils avaient été
recommandés à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils venaient d’accomplir.
Après leur arrivée, ils convoquèrent l’Église et ils racontèrent tout ce
que Dieu avait fait avec eux et comment il avait ouvert aux nations la
porte de la foi. Et ils demeurèrent assez longtemps avec les disciples.
» Actes 14.26-28 Quand l'Esprit de Dieu se retire C'est une chose tragique qui
se produit dans certaines circonstances. Marie et
Aaron parlèrent
contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise car il
avait pris une femme éthiopienne (Nombres 12.1).
« La colère de
l’Éternel s’enflamma contre eux. Et il s’en alla. La nuée se retira de
dessus la tente. » Nombres 12.9 Quand Samson rompit son alliance avec
Dieu, il perdit sa force. « Delila dit alors :
-Les Philistins sont
sur toi, Samson ! Et il se réveilla de son sommeil et dit : Je m’en
tirerai comme les autres fois et je me dégagerai. Il ne savait pas que
l’Éternel s’était retiré de lui. » Juges 16.20
« Lorsque le roi Saül
s'enorgueillit et désobéit à Dieu l'Esprit de l'Éternel se retira de
lui. » 1 Samuel 16.14 Son attitude envers le prophète Samuel révèle
un homme qui a plus le souci de conserver sa réputation plutôt que se
repentir sincèrement de son péché (1 Samuel 15.30). Dans sa
complainte sur Saül et Jonathan, David dit une parole significative :
« L’huile a cessé de les oindre. » 2 Samuel 1.21 David avait
compris l'importance de l'onction divine et lorsqu'il pécha avec la
femme d'Urie et qu'il fit tuer ce dernier, il fut saisi de tristesse et
de crainte après son crime. Il se repentit sincèrement, priant le
Seigneur de ne pas lui retirer son Esprit Saint. « O Dieu ! crée en
moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me
rejette pas loin de Ta Face, ne me retire pas ton Esprit saint.
Rends-moi la joie de ton salut et qu’un esprit de bonne volonté me
soutienne ! » Psaume 51.10 Le manque de sanctification et
l'entêtement dans le péché, attristent le Saint-Esprit de Dieu et
l'empêche d'agir. « Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son
esprit saint ; et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux. »
Ésaïe 63.10 L'apôtre Paul mettait en garde les disciples en leur
écrivant : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous
avez été scellés pour le jour de la rédemption. » Éphésiens 4.30 Et
encore : « N’éteignez pas l’Esprit. » 1 Thessaloniciens 5.19
Conclusion L'onction du Saint-Esprit concerne d'une façon générale
chaque enfant de Dieu, né de nouveau, en qui l'Esprit Saint demeure.
« Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint
et vous avez tous de la connaissance. » 1 Jean 2.20 « Pour vous,
l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous et vous n’avez pas
besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes
choses et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge,
demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. » 1 Jean
2.27 Si Dieu nous confie un ministère ou une tâche dans son Église ou
quelque don spirituel, il nous revêtira aussi d'Esprit Saint et de force
pour l'accomplir. Soyons conscients du caractère divin et sacré de
l'onction du Saint-Esprit. C'est … Une onction sainte, qui nous
sanctifie, nous met à part pour Dieu (Apocalypse 5.10, 2 Thessaloniciens
2.13) ; Une huile(onction) de joie (Psaume 45.8, Hébreux 1.9, Ésaïe
61.3) ; Une onction précieuse, que nous devons préserver et garder
avec soin. « N’éteignez pas l’Esprit. » 1 Thessaloniciens 5.19 «
N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été
scellés pour le jour de la rédemption. » Éphésiens 4.30 Une huile
(onction) fraîche que nous devons renouveler constamment (Psaume 92.10).
Une onction de force pour faire les œuvres de Dieu (Actes 10.38) ;
Une onction de guérison (Jacques 5.15) ; Une onction pour le
témoignage (Actes 1.8). Je l'ai déjà dit mais je le répète et
insiste sur la nécessité de l'onction du Saint-Esprit pour le service de
Dieu. Nous pouvons essayer de servir Dieu avec notre propre force,
énergie ou volonté, avec notre sagesse et intelligence naturelle,
trouvant des idées et des moyens naturels mais tout cela restera à notre
niveau humain et ne peut en rien être comparé avec la puissance, la
sagesse, l'intelligence, la force et la capacité que donne le
Saint-Esprit pour faire les œuvres de Dieu. Souvent nous nous
précipitons pour faire les choses mais il y a une recherche et une
attente avant de s'élancer dans le service divin. Jésus, rempli du
Saint-Esprit aurait pu commencer son ministère, cependant il est allé
dans le désert afin de prier pour recevoir le revêtement de puissance,
l'onction du Saint-Esprit. Les apôtres, sur l'ordre de Jésus, ont
attendu d'être remplis et revêtus du Saint-Esprit avant d'annoncer
l'Évangile. Tous ceux qui veulent servir le Seigneur ont intérêt
d'attendre d'être revêtus du Saint-Esprit. On ne sert pas dans le
Royaume de Dieu, c’est-à-dire dans les choses divines, comme on le
ferait dans les entreprises humaines. Or, certains semblent pourtant
s'accommoder de leurs capacités ou dons naturels pour se lancer dans
l'œuvre de Dieu, évangélisation ou service de l'Église.
Rappelons-nous que pour les choses de Dieu, il faut l'Esprit de Dieu et
que dans ce domaine de l'accomplissement des ordres divins, nous avons
besoin qu'il vienne avec nous, nous assistant de sa force.
« L’ange
qui parlait avec moi revint et il me réveilla comme un homme que l’on
réveille de son sommeil. Il me dit : -Que vois-tu ? Je répondis :
-Je
regarde et voici, il y a un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et
portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au
sommet du chandelier ; et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la
droite du vase et l’autre à sa gauche. Et reprenant la parole, je dis
à l’ange qui parlait avec moi : -Que signifient ces choses, mon seigneur
? L’ange qui parlait avec moi me répondit : -Ne sais-tu pas ce que
signifient ces choses ? Je dis : -Non, mon seigneur. Alors il reprit
et me dit : -C’est ici la parole que l’Éternel adresse à Zorobabel : Ce
n’est ni par la puissance ni par la force mais c’est par mon esprit, dit
l’Éternel des armées. » Zacharie 4.1-6 Josué et
Zorobabel, les
principaux responsables de la reconstruction du Temple avaient besoin de
prendre conscience que cette tâche importante ne pouvait se faire que
par le Saint-Esprit. Nous avons aussi besoin de comprendre que la
construction, l'édification, du nouveau Temple de Dieu, l'Église de
Jésus-Christ, ne peut se réaliser que par la force, la sagesse, la
capacité que donne l'Esprit de Dieu. L'onction, le revêtement du
Saint-Esprit, donne la capacité spirituelle pour entreprendre des œuvres
spirituelles. Il ne s'agit pas de mettre nos projets en route et de dire
: -"Maintenant, Seigneur bénis !" Il faut d'abord être oints, revêtus,
équipés, par le Seigneur, ensuite nous pourrons agir car l'Esprit du
Seigneur sera avec nous. Selon l'exemple de Jésus il est nécessaire de
prier pour être revêtu du Saint-Esprit, avec foi, persévérance et
patience. Enfin il est indispensable de demeurer dans la communion
avec le Seigneur Jésus-Christ pour conserver l'onction du Saint-Esprit.
« Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint
et vous avez tous de la connaissance. » 1 Jean 2.20 « C’est pourquoi,
restez unis au Christ, comme l’Esprit Saint vous l’a appris. » 1 Jean
2.27

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