Lorsque nous parlons de guérison divine, nous devons préciser qu'il
s'agit d'une forme de guérison miraculeuse qui vient de Dieu. Yahvé,
l'Éternel, se révèle de diverses manières. Par sa parole et ses œuvres
en général. Cependant, il se fait connaitre de façon particulière par
les noms qui lui sont donnés ou qu'il s'attribue lui-même. Concernant la
guérison Il se présente au peuple d'Israël comme "l'Éternel qui guérit"
= Yahvé-Rapha. "Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent
la direction du désert de Schur ; et, après trois journées de marche
dans le désert, ils ne trouvèrent point d’eau. Ils arrivèrent à Mara
; mais ils ne purent pas boire l’eau de Mara parce qu’elle était amère.
C’est pourquoi ce lieu fut appelé Mara. Le peuple murmura contre
Moïse, en disant : -Que boirons-nous ? Moïse cria à l’Éternel ; et
l’Éternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau. Et l’eau devint
douce. Ce fut là que l’Éternel donna au peuple des lois et des
ordonnances et ce fut là qu’il le mit à l’épreuve. Il dit :
-Si tu
écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui
est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si
tu observes toutes ses lois, Je ne te frapperai d’aucune des maladies
dont J’ai frappé les Égyptiens ; car Je suis l’Éternel, qui te guérit."
Exode 15.22ss Il est important, de préciser l'origine et
la nature de
la guérison divine : elle est l'œuvre du Dieu unique, l'Éternel qui est
Yahvé-Rapha = le Dieu qui guérit. Les noms par lesquels Dieu se
présente dans sa relation avec les hommes sont significatifs car chacun
révèle un aspect de sa nature. Par exemple, l'Éternel s'est manifesté
à Abraham sous deux formes de son identité, soulignant ainsi au
patriarche l'assurance de l'accomplissement de ses desseins :
El-Elion : Dieu Très Haut (Genèse 14.18), Celui qui est élevé au-dessus
de toutes créatures, célestes, terrestres, infernales. Le Dieu souverain
qui domine sur toute créature, sur toutes circonstances et qui tient le
temps en son pouvoir. El-Schaddaï : Dieu Tout-Puissant (Genèse 17.1),
Celui pour qui tout est possible, rien n'est impossible à Dieu. Il
est intéressant d'étudier la signification des différents noms sous
lesquels Dieu lui-même s'est attribués. Voir la page : Connaître Dieu
par son Nom. Dans le cadre de ce dossier il est question de
Yahvé-Rapha = l'Éternel guérit.
Dieu guérit parce qu'il est bon
Lorsque nous avançons dans la connaissance de Dieu, nous découvrons sa
véritable nature, sa bonté infinie, révélée dès le commencement :
«
Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. »
Genèse 1.31 Il est dans la nature de Dieu d'être bon et de donner de
bonnes choses, comme l'enseigne Jésus : « Si donc, méchants comme
vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien
plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera–t–il de
bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » Matthieu 7.11 La santé
et la guérison sont des choses bonnes qui font partie intégrante de la
nature de Dieu notre Père céleste. Lorsque l'Éternel créa Adam et
Ève, Il les créa en bonne santé, parfaits dans tous les domaines et il
les plaça dans les meilleures conditions de vie, un jardin de délice
(Eden) qu'Il avait préparé pour eux. Mais par leur désobéissance ils se
sont privés eux-mêmes des bénédictions divines. Non seulement mais ils
ont aussi déclenché un processus universel touchant toutes les
générations à venir : « Par un seul homme le péché est entré dans le
Monde et par le péché la mort et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous
les hommes, parce que tous ont péché. » Romains 5.12 La souffrance,
les douleurs, le mal, la maladie et les infirmités datent du moment
tragique où Adam et Ève furent chassés de la présence de Dieu, après
leur désobéissance. Cependant, à chaque fois que des hommes ou des
femmes se sont approchés de Dieu pour être secourus, il les a guéris et
délivrés de leurs détresses. C'est le témoignage de la Bible. La
première guérison mentionnée dans les Écritures est celle de Sara, la
femme d'Abraham, que l'Éternel guérit de sa stérilité. Après elle,
le Seigneur a guéri plusieurs femmes de leur stérilité : Rébecca la
femme d'Isaac, puis Rachel, celle de Jacob et encore
Anne la mère de
Samuel, Élisabeth la mère de Jean-Baptiste. Ceci est encourageant
pour les femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfants, de savoir que le
Seigneur est l'Éternel qui fait enfanter. Il y a plus de cinquante ans,
j'étais jeune pasteur à Brest et il y avait dans l'assemblée un couple
marié depuis quelques années qui ne pouvait pas avoir d'enfant. Lors
d'une visite, je demandais à la femme et à son mari s'ils voulaient que
nous priions ensemble, afin que le Seigneur intervienne en leur faveur.
Ils acceptèrent et pendant que nous priions tous les trois, j'imposais
les mains à la jeune femme. Dans les mois qui suivirent elle se trouva
enceinte et donna naissance à une jolie petite fille. Dieu est
Yahvé-Rapha, Celui qui guérit à cause de sa bonté. Il ne change pas.
« Ne vous y trompez pas, mes frères bien–aimés : toute grâce excellente
et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez
lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » Jacques 1.16
L'Éternel guérit ! Nous lisons souvent dans l'Ancien Testament des
témoignages de personnes guéries par le Seigneur. Rappelons-nous les
paroles du roi David. « Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui
est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel et n’oublie
aucun de ses bienfaits ! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités,
qui guérit toutes tes maladies ; c’est Lui qui délivre ta vie de la
fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c’est Lui qui
rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. »
Psaume 103.1-5 Nous remarquons dès le commencement, que dans sa
relation avec les hommes, Dieu, l'Éternel, a toujours manifesté sa bonté
et sa miséricorde. Lors de l'alliance qu'Il fit avec le peuple d'Israël,
Il insista à plusieurs reprises sur sa volonté de leur faire du bien, de
les bénir. Il dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de
l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu
prêtes l’oreille à ses commandements et si tu observes toutes ses lois,
je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens
; car je suis l’Éternel, qui te guérit. » Exode 15.22
« Si vous
écoutez ces ordonnances, si vous les observez et les mettez en pratique,
l’Éternel, ton Dieu, gardera envers toi l’alliance et la miséricorde
qu’il a jurées à tes pères. Il t’aimera, il te bénira et te multipliera
; il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol, ton blé,
ton moût et ton huile, les portées de ton gros et de ton menu bétail,
dans le pays qu’il a juré à tes pères de te donner. Tu seras béni plus
que tous les peuples ; il n’y aura chez toi ni homme ni femme stérile,
ni bête stérile parmi tes troupeaux. L’Éternel éloignera de toi toute
maladie ; il ne t’enverra aucune de ces mauvaises maladies d’Égypte qui
te sont connues, etc. » Deutéronome 7.12-15 Il avait choisi et
préparé pour eux le meilleur pays du monde, comme il le rappelle par son
prophète : « En ce jour-là, j’ai levé ma main vers eux, pour les
faire passer du pays d’Egypte dans un pays que j’avais cherché pour eux,
pays où coulent le lait et le miel, le plus beau de tous les pays. »
Ézéchiel 20.6 Nous avons lu que les promesses de l'Éternel étaient
attachées à l'obéissance de son peuple : si tu obéis... Si tu mets en
pratique... C’étaient les termes de l'alliance qu'Il avait conclue avec
Israël. Aujourd'hui, il y a d'autres promesses attachées à une autre
alliance fondée non plus sur la Loi donnée par Moïse mais sur la grâce
que Dieu nous fait en son Fils Jésus-Christ. C'est ce que l'apôtre Paul
explique lorsqu'il compare la pratique de la Loi de Moïse à la foi dans
la grâce de Dieu. En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de
la Loi : « L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par
elles. Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis
pas en ton cœur : -Qui montera au ciel ? c’est en faire descendre Christ
; ou -Qui descendra dans l’abîme ? c’est faire remonter Christ d’entre
les morts. Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche
et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si
tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur
que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant
du cœur qu’on parvient à la justice et c’est en confessant de la bouche
qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit
en lui ne sera point confus. » Romains 10.4-11 Il est encore écrit :
« Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne
prend pas plaisir en lui. » Hébreux 10.38 Guéris par Jésus-Christ
Lorsque Jésus-Christ a commencé son ministère ici-bas, il s'est présenté
comme l'envoyé de Dieu pour sauver, délivrer et guérir. Il se rendit
à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans
la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture et on
lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva
l’endroit où il était écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi,
parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il
m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux
captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour
renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du
Seigneur. » Luc 4.18ss Lorsque l'apôtre Pierre fut envoyé parle
Saint-Esprit chez Corneille un centenier romain, il mentionna mentionne
le fait que Jésus guérissait les malades. « Vous savez comment Dieu a
oint du Saint–Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu
en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous
l’empire du diable car Dieu était avec lui. » Actes 10.38 Jésus
parlant des guérisons qu'il accomplissait, indiquait qu'elles étaient
des œuvres que son Père faisait par lui. « Ne crois-tu pas que je
suis dans le Père et que le Père est en moi ? les paroles que je vous
dis, je ne les dis pas de moi–même ; et le Père qui demeure en moi,
c’est lui qui fait les œuvres. » Jean 14.10 Aujourd'hui, nous sommes
dans un contexte différent car Jésus n'est plus physiquement sur la
terre. Nous sommes dans la situation des apôtres après que le Seigneur
s'en est allé au ciel. La promesse qu'll leur a faite est aussi pour
nous : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en
moi fera aussi les œuvres que je fais et il en fera de plus grandes,
parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon
nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si
vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez,
gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père et il vous
donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec
vous, l’Esprit de vérité, que le Monde ne peut recevoir, parce qu’il
ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez
car il demeure avec vous et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas
seuls, je viendrai à vous. » Jean ch. 14 Et puis encore :
« Et voici, je suis
avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du Monde. » Matthieu 28.20
Il y a donc pour aujourd'hui, deux réalités concernant la guérison
divine :
- Le Seigneur est toujours avec nous, tous les jours ;
- Jésus-Christ est le même aujourd'hui.
Le Saint-Esprit guérit
J'écris dans un autre article que c'est par le Saint-Esprit que le Père
et le Fils habitent en nous et qu'il est le communicateur des choses qui
appartiennent au Père et au Fils. Jésus enseigne ceci lorsqu'il dit en
parlant du Saint-Esprit : « Il me glorifiera car il recevra de ce qui
est à moi et il vous le communiquera. Tout ce que possède mon Père
est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il vous communiquera ce qu’il
reçoit de moi. » Jean 16.14,15, version TOB Le Saint Esprit agit dans
une parfaite union avec Dieu le Père et avec Jésus-Christ le Fils de
Dieu. Il n'opère jamais en dehors de son association avec le Père et le
Fils. Il est l'agent communicateur agissant pour l'accomplissement de la
volonté de Dieu, de ses desseins, de ses dons, de sa Parole et de sa
pensée. Il est comme la main de Dieu qui accomplit et donne les choses
de Dieu et parmi elles la guérison de nos maladies. Le Saint-Esprit
opère en nous premièrement par sa présence : « Ne savez-vous pas que
vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » 1
Corinthiens 3.16 « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple
du Saint–Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu et que vous
ne vous appartenez point à vous–mêmes ? » 1 Corinthiens 6.19 Il agit
en nous par sa puissance : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité
Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ
d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit
qui habite en vous. » Romains 8.11 Vous me direz : -"Mais ce texte
concerne la résurrection de nos corps !" Je sais, mais ces paroles
peuvent aussi s'appliquer à la guérison de notre corps malade car celui
qui a la puissance de nous ressusciter a aussi le pouvoir de nous
guérir. La guérison divine fait partie des prémices des choses
glorieuses et éternelles que nous recevrons lors de la résurrection.
Enfin, le Saint-Esprit est l'esprit vivifiant qui donne la vie, nous
délivrant de la Loi du péché et de la mort avec son cortège de
souffrances, de douleurs et de maladies. « En effet, quand quelqu’un
est uni au Christ Jésus, la Loi pour lui, c’est l’Esprit Saint qui donne
la vie. Cette Loi m’a libéré de la Loi du péché et de la mort. » Romains
8.2 Je vous ai dit que le Saint-Esprit glorifie Jésus, or la
guérison aussi le glorifie car elle est une preuve éclatante que
Jésus-Christ est ressuscité, qu'il a été élevé comme Seigneur à la
droite de Dieu et elle atteste qu'il est toujours vivant, présent et le
même aujourd'hui, « pour secourir ceux qui s'approchent de Dieu par Lui
» (Actes 3.12-16, Actes 4.8-12). « Alors Pierre, rempli du
Saint-Esprit, leur dit : -Chefs du peuple et anciens d’Israël, puisque
nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme
malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous et
que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ
de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts,
c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous.
Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez et qui est devenue la
principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y
a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par
lequel nous devions être sauvés. » Actes ch. 2 Nous devons proclamer que Dieu
guérit, être des témoins de sa bonté car si nous négligeons de prêcher
la guérison divine, de l'enseigner et de la pratiquer, nous enlevons une
partie du message de la Bonne Nouvelle et nous nous privons d'une grâce
de Dieu, ceux qui nous écoutent. En conclusion de ce chapitre, nous
pouvons avoir l'assurance de plusieurs choses :
- Celui qui s'appelle
Yahvé-Rapha, l'Éternel guérit, est immuable, dans sa son amour, sa
miséricorde, sa bonté et sa puissance. Il désire nous faire du bien
aujourd'hui ;
- Le Seigneur Jésus-Christ est aussi le même, toujours
vivant pour secourir ceux qui s'approche de Dieu par lui ;
- Le
Saint-Esprit, le consolateur compatissant est toujours présent, pour
nous communiquer les dons de Dieu et parmi ceux-ci la guérison de nos
maladies.
La guérison dans l'Alliance Comme je vous l'explique
ci-dessus, la guérison divine faisait partie du pacte ou alliance que
l'Éternel avait passé avec Israël. Aujourd'hui, il y a une Nouvelle
Alliance de Dieu avec les hommes, établie, non plus sur les ordonnances
anciennes et les sacrifices qui régissaient la vie d'Israël mais sur un
sacrifice nouveau et une Loi nouvelle : « Mais maintenant il a obtenu
un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance
plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. En
effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas
été question de la remplacer par une seconde. Car c’est avec
l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : -Voici, les jours
viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la
maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je
traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les
faire sortir du pays d’Egypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon
alliance et Moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur.
Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël,
après ces jour-là, dit le Seigneur, Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les
écrirai dans leur cœur ; et Je serai leur Dieu et ils seront Mon peuple.
» Hébreux 8.6ss Aujourd'hui, le sacrifice qui scelle l'Alliance de Dieu
avec les hommes est celui de Jésus-Christ et la Loi qui règle notre vie
est celle que Dieu écrit en nous par son l'Esprit. Le sang de Jésus,
répandu lors de son sacrifice à la croix scelle la Nouvelle Alliance.
« De même, après avoir soupé, il prit la coupe et dit : Cette coupe est
la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes
les fois que vous en boirez. » 1 Corinthiens 11.25, Luc 22.20 Selon
les termes de cette Alliance nouvelle, nous sommes réconciliés avec Dieu
par le Sang de Jésus. « Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât
en lui ; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui
est sur la Terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par
lui, par le sang de sa croix. » Colossiens 1.19,20 Étant justifiés
par la grâce de Dieu, la recevant par la foi, nous avons accès au Trône
de Dieu pour être secourus dans nos besoins, parmi lesquels la guérison
de nos maladies. « Car nul ne sera justifié devant lui par les
œuvres de la loi, puisque c’est par la Loi que vient la connaissance du
péché. Mais maintenant, sans la Loi est manifestée la justice de Dieu, à
laquelle rendent témoignage la Loi et les prophètes, justice de Dieu par
la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de
distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et
ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la
rédemption qui est en Jésus-Christ. » Romains 3.20-24 « La guérison
divine de nos maladies et de nos infirmités est comprise dans l'œuvre
rédemptrice de notre Seigneur Jésus-Christ : ... lui qui a porté
lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés
nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous
avez été guéris. » 1 Pierre 2.24 Nous retrouvons cette affirmation
dans d'autres passages des Écritures et en particulier dans Ésaïe ch. 53
: « Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la
souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons
dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos
souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ;
et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu et humilié. Mais il
était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; le châtiment
qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures
que nous sommes guéris. » Ésaïe 53.3-5 C'est en vertu de son
sacrifice que Jésus guérissait les malades : « Le soir, on amena
auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa
parole et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait
été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités et il
s’est chargé de nos maladies. » Matthieu 8.16-17 La guérison divine
est donc un bienfait de Dieu, accordée "gratuitement", par grâce, à ceux
qui croient en Jésus-Christ qui en a payé le prix en s'offrant lui-même.
Sous l'Ancienne Alliance, la santé et la guérison étaient promises à
ceux qui pratiquaient fidèlement les lois et les ordonnances de Dieu,
données par Moïse, selon qu'il est écrit : "Celui qui met ces choses en
pratiques vivra par elles". Aujourd'hui, sous la Nouvelle Alliance,
la guérison de nos maladies, se reçoit par la foi en Christ.
« Selon
ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il
n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils
ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.
» Romains 10.9-13 Vous me direz : -"Mais ce passage concerne le salut
?" Permettez-moi de vous rappeler que la grâce de Dieu qui nous est
accordée par la foi en son Fils Jésus, ne concerne pas uniquement le
pardon de nos péchés mais encore l'accomplissement de toutes les
promesses de Dieu, selon cette autre parole de l'Écriture :
« Car,
pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est
le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la
gloire de Dieu. » 2 Corinthiens 1.20 Et surtout, ces passages que
j'ai déjà cités : 1 Pierre 1.24, Ésaïe 53.3-5, Matthieu 8.16-17. Nous
ne devons pas croire, comme certains, que nos souffrances et nos maladies
servent à compléter les souffrances de Christ pour expier nos péchés ou
ceux de quelqu'un d'autre. En réalité elles n'ont pour cela aucune
valeur et serviraient plutôt à la satisfaction de la chair. De plus
cette conception tend à réduire la valeur des souffrances et de la mort
de Jésus, seul et unique sacrifice pour notre rédemption. Nos œuvres
sont également sans valeur pour l'obtention des promesses et des dons de
Dieu. Seule la foi en Jésus et dans son œuvre expiatoire à la croix nous
ouvre l'accès au Trône de la grâce divine pour trouver grâce, obtenir
miséricorde et être secourus dans nos besoins (Hébreux 4.16).
- Il a
réellement pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies ;
- Il a porté nos péchés dans son corps sur la croix et par ses
meurtrissures nous avons été guéris ;
- Le châtiment qui nous donne
la paix et tombé sur Lui et c'est par ses meurtrissures que nous sommes
guéris.
La guérison divine est un bienfait que Dieu accorde à ceux
qui sont malades, à ceux que le Diable veut tenir asservis mais que
Jésus est venu délivrer (Actes 4.9, Actes 10.38). Nous recevons ce
bienfait par la foi en Jésus et pour sa gloire (Actes 3.13-16). Enfin
nous ne devons pas séparer l'enseignement de la guérison divine et sa
pratique, du message de l'Évangile. Nous ne sommes pas des
guérisseurs mais des prédicateurs de l'Évangile de Jésus-Christ. Nous
avons un message qui concerne le pardon des péchés, le salut et la vie
éternelle, par la foi en Jésus de Nazareth. La guérison fait partie de
notre message et l'accompagne avec les autres miracles qui confirment la
Bonne Nouvelle. La guérison divine est partie intégrante de la Bonne
Nouvelle de Jésus-Christ, nous la trouvons à tous les instants de son
ministère, accompagnant son enseignement et sa prédication. Elle est
inséparable de l'Évangile. Nous devons l'enseigner, la pratiquer et
encourager les gens à y croire et à la recevoir. Elle est citée parmi
les signes qui accompagnent et confirment la prédication de la Bonne
Nouvelle comme une preuve évidente du pardon des péchés et de la grâce
de Dieu pour le salut de ceux qui croient en Christ (Marc 16.16-20).
Ainsi sont associés dans un même pouvoir le pardon des péchés et la
guérison de nos maladies. « Or, afin que vous sachiez que le Fils de
l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te
l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta
maison. Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur
lequel il était couché et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. »
Luc 5.24,25 La guérison divine est aussi une preuve éclatante que
Jésus-Christ est ressuscité, qu'il a été élevé comme Seigneur à la
droite de Dieu, qu'il est toujours vivant et le même aujourd'hui, pour
secourir ceux qui s'approchent de Dieu par Lui (Actes 3.12-16). «
Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple et
anciens d’Israël, puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un
bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a
été guéri, sachez-le tous et que tout le peuple d’Israël le sache !
C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et
que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente
en pleine santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous qui
bâtissez et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de
salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait
été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes
4.8-12 Si nous négligeons de prêcher la guérison divine, de
l'enseigner et de la pratiquer, nous enlevons une partie du message de
la Bonne Nouvelle et nous nous privons d'une grâce de Dieu, ainsi que
ceux qui nous écoutent. Conclusion
- Nous pouvons avoir
l'assurance que Dieu, par sa nature même, désire nous guérir ;
- La
guérison sert à glorifier Jésus, au nom duquel elle nous est accordée.
Elle confirme la prédication de sa Parole et sa résurrection ;
- Comme tous les autres dons de Dieu, elle se reçoit par la foi en Jésus ;
- La foi est un combat qui se mène dans la connaissance des Écritures,
la prière et la persévérance.
Jésus a affronté le plus dur de ce
combat : la croix sur laquelle il a remporté une entière victoire, nous
ouvrant pleinement l'accès auprès du Trône de la grâce de Dieu, par ce
chemin qu'il a ouvert pour nous au moyen de son sang répandu.
« Mais
pour vous qui craignez mon Nom, se lèvera le soleil de la justice et la
guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez et vous sauterez comme les
veaux d’une étable ! » Malachie 4.2 Nous avons donc à entrer dans
le
combat de la foi, contre le doute et l'opposition du malin, par la
connaissance de ce que Dieu dit, par la prière et la persévérance,
jusqu'à ce que nous obtenions ce qui nous est promis.

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