Introduction Il ne s’agit pas d’une étude sociologique du couple et
de la famille, telle qu’auraient pu la faire des sociologues ou autres
psychologues compétents. Je ne suis pas qualifié pour cela. Ce qui suit
est le fruit d'une réflexion tirée à la fois de l'étude des Saintes
Écritures, de l'observation et de mon expérience personnelle. Je veux
être plus un conseiller que docteur dans cette étude.
Le couple
Avant de parler du "couple chrétien" en particulier, examinons selon la
Bible la nature du couple en général. Il a son origine dès le
commencement lorsque Dieu a créé l'être humain : « Dieu dit : -Il
n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à
lui." Genèse 2.18 L’homme et la femme ont été créés " couple " … «
Dieu le créa mâle et femelle » Genèse 1.27,
version Darby La
complémentarité est établie selon la volonté du Créateur :
"L’Éternel
Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une
aide semblable à lui." Genèse 2.18 L'expression "mâle et femelle"
exprime la sexualité dans la relation du couple humain. Elle n’est pas
une invention humaine mais fait partie des fonctions naturelles données
par le créateur, quoique sa pratique soit laissée à la décision de
l'être humain (tout est relatif) dans le cadre de ce qui est naturel et
non contre nature. Cela étant, se pose la question du " relationnel
"… Beaucoup parlent de " l’harmonie du couple " comme d'un rêve pieux
irréalisable ! Dans la société, depuis déjà longtemps, le couple selon
la pensée de Dieu a laissé place à des formes nouvelles ! On parle
d'union libre, de couples homosexuels, etc. Jésus précise la nature
du couple selon la pensée de Dieu : un homme et une femme s'unissant,
formant une entité à part, pour la vie. « N’avez–vous pas lu que le
Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est
pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme
et les deux deviendront une seule chair ? » Genèse 2.24 « Ainsi ils
ne sont plus deux mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne
sépare pas ce que Dieu a joint. » Matthieu 19.4-6 Mari et femme
Les termes " maris, femmes, épouses, époux, fiancé et fiancée, mariage,
noces…" reviennent constamment dans les Écritures, que ce soit dans
l'Ancien ou le Nouveau Testament et nous les retrouvons donc dans le
Monde. Le mariage va bien au-delà d'une association entre deux êtres qui
décident de vivre ensemble car il est l'union fusionnelle et exclusive
entre un homme et une femme. « Ainsi ils ne sont plus deux mais ils
sont devenus une seule chair. » Matthieu 19.5 L'union physique d'un
homme et d'une femme est considérée comme un acte aux conséquences
déterminantes, parce qu’elle implique " une union plus intime, celle de
l’âme, comme une communion. Le mariage est établi pour durer toute
une vie et doit être honoré « Que le mariage soit honoré de tous et
le lit conjugal exempt de souillure car Dieu jugera les impudiques et
les adultères. » Hébreux 13.4 Jésus dit : "Que l'homme ne sépare
pas ce que Dieu a uni. » Marc 10.7 Que l'homme donc ne détruise pas
ce que Dieu a institué, c’est-à-dire qu'il respecte les valeurs divines
de l'attachement et la fidélité ! Le mariage s'élève à sa dimension
spirituelle en prenant comme modèle la relation du Seigneur Jésus-Christ
avec son Eglise (Éphésiens 5.22-32). Nous l'avons compris, le mariage
est le fruit de l'amour ! La célébration du mariage Elle varie
selon les pays, les coutumes et les religions mais le mariage est une
institution respectée et pratiquée parmi tous les peuples, les tribus ou
les civilisations (Genèse19.31). Il peut être accompagné de cérémonies
religieuses ou civiles, de réjouissances, de fêtes…Il peut aussi se
pratiquer dans la plus simple intimité (Genèse 24.67). Pour les
chrétiens, l'Église consacre et bénit l'engagement de deux de ses
membres en son sein, au cours d'une assemblée spécialement réunie dans
ce but. Le mariage civil est officialisé par le
magistrat de la cité. Il est bon de préciser que les autorités
civiles sont aussi des institutions divines (Romains 13.1-7). De toute façon, le mariage
établit publiquement la vie officielle d'un couple dans la société, quel
que soit le peuple, la tribu ou la religion. La forme peut être
différente mais le fait demeure : Dieu Lui-même a institué le mariage
consacrant l’union d’un homme et d’une femme comme un couple formant une
maison et une famille. Les mariages mixtes Dans Deutéronome
7.3,4, Dieu indique clairement la raison de son interdiction :
« car ils
détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux... »
Ce qui s'est d'ailleurs produit : « ... ils prirent leurs filles
pour femmes, ils donnèrent à leurs fils leurs propres filles et ils
servirent leurs dieux. » Juges 3.6 Le grand roi Salomon, malgré la
sagesse que Dieu lui avait accordée, fut entraîné lui-même dans
l'infidélité, parce qu'il ne se conforma pas à la Parole de Dieu à ce
sujet (1 Rois 11.1-2). On retrouve le même souci dans l'écrit
de Paul en 2 Corinthiens : « Ne vous mettez pas avec les infidèles
sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et
l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?
Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle
avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et
les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a
dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu
et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux et
séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur et je
vous accueillerai. » 2 Corinthiens 6.14 En lisant ces textes et
quelques autres nous devons bien comprendre qu'en plus du danger de
l'infidélité à Dieu, il s’ensuit des situations difficiles et les
conflits que produit la vie en commun de deux personnes dont la foi est
différente et les opinions opposées.
- Difficultés de compréhension et d'accord commun ;
- Opposition à la pratique de la foi ;
- Séduction et entraînement à des pratiques idolâtres ou impures.
S'ajoute à ces difficultés un autre problème important, celui de
l'éducation et de la foi des enfants. Aussi, la solution la
meilleure c'est de "se marier dans le Seigneur" (1 Corinthiens 7.40).
Le chapitre 7 de la première aux Corinthiens contient des instructions
et des conseils de l'apôtre Paul concernant les principes de la vie
commune du couple marié. Il est important que nous donnions la priorité
aux enseignements de la Parole de Dieu dans toutes les circonstances de
notre vie car lorsque nous l'enfreignons, nous en subissons les
conséquences. Le couple chrétien Dans le Monde en général, le
couple est soumis à l’influence des traditions et des coutumes selon les
peuples, les cultures et les religions, dans lesquels il vit. Chez
certains peuples, autrefois et encore aujourd’hui, le mariage est
l’affaire des parents de chacun des futurs époux. Les fiancés sont
choisis par d’autres et les mariages conclus sur la base de tractations
de dots ou d’échanges : parfois, quelques chameaux ou plus selon la
valeur estimée de la fiancée... Isaac n’eut pas beaucoup d’initiative
dans le choix de son épouse. Et pourtant il l’aima ! Aujourd’hui, en
Europe, dans les pays christianisés et modernes les choses sont bien
différentes. La compréhension spirituelle du mariage, de la vie de
l’homme et de la femme mariés telle que Dieu l’a conçue dès le
commencement, c'est le but de cette étude (Genèse 2.24). « Ne vous
conformez pas au siècle présent mais soyez transformés par le
renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la
volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Romains 12.2
Premièrement, Dieu a créé l’être humain dans ses différentes composantes
: esprit, âme et corps. Ce dont nous devons tenir compte. L’être humain
n’est pas un ange, un esprit… Il n’est pas non plus un animal doté d’un
instinct. L’être humain est un être raisonnable, doué d’intelligence et
de volonté propre : la réflexion et le libre arbitre. Il peut choisir et
décider de ses projets. Il n’est pas programmé d’un instinct
reproducteur, migrateur, nourricier… Il ne subit pas, contrairement à ce
que nous pourrions croire... Déjà, dans le jardin d'Eden, dès le
commencement, Dieu a laissé à Adam et Eve le libre arbitre, en
l'avertissant toutefois des conséquences de leur choix : « L’Éternel
Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du
jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien
et du mal car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » Genèse 2.16
Comme il le dira plus tard à son peuple : « J’ai mis devant toi la
vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin
que tu vives. » Deutéronome 30.19 Le couple chrétien aujourd'hui
Tout d’abord, lorsque l’on parle "d’un couple chrétien", nous devons
prendre garde à ne pas l’idéaliser, en faire un modèle de perfection.
Comme les autres humains, les maris et les femmes chrétiennes ont leurs
faiblesses, leurs défauts, leurs péchés. Il n’y a pas de ménage sans
nuages, ni de couple sans difficultés. La perfection n’est pas de ce
Monde et les difficultés existent aussi dans les couples chrétiens !
Cependant, le couple chrétien a des ressources que d’autres n’ont pas.
C’est ce qui fait la différence. Il trouve sa force dans la foi et la
relation avec Dieu. Le chapitre 13 de la première épître aux
Corinthiens présente l’amour idéal : l’amour divin, que nous devons
rechercher, nous efforcer d’atteindre. Mais dans cette perspective, nous
aurons à chercher auprès du Seigneur toute l’aide nécessaire pour vivre
le mieux possible notre vie de couple, selon le conseil de Dieu. Le
choix du conjoint. Passion, raison, sagesse ? Au fait, choisit-on
toujours ou subissons-nous les circonstances ou la pression des émotions
et des sentiments ? Le choix dépend souvent de certains critères :
la
religion, la race, la culture, le milieu social… En Israël, Dieu
interdit les mariages avec d’autres peuples… « Tu ne contracteras
point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à
leurs fils et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; … »
Deutéronome 7.3 Dans l’Église de Christ, l’apôtre Paul recommande de
« se marier dans le Seigneur » (1 Corinthiens 7.39). Il met en garde
contre certaines associations (1 Corinthiens 6.14) "à cause du danger de
l’abandon de la foi ou des difficultés trop grandes à rester fidèle au
Seigneur", selon l'exemple d'Achazia roi de Juda :
« Il marcha dans
la voie de la maison d'Achab et il fit ce qui est mal aux yeux de
l'Éternel, comme la maison d'Achab car il était allié par mariage à la
maison d'Achab. » 2 Rois 8.27 Les
fiançailles Elles sont un
temps de préparation, une approche progressive pour se mieux connaître.
Mais aussi un temps de vigilance et de maîtrise de soi, afin d'éviter
les pièges de la sexualité facile. Le concubinage et les relations
sexuelles avant le mariage ou hors mariage ? C'est de l'inconduite,
la fornication est le terme employé par les Écritures. Même si ce
comportement est à la mode dans le monde, que chacun se conserve pur,
c'est l'invitation de la Parole de Dieu. Les situations de
concubinage dans la Bible ont engendré bien des problèmes et même s'il a
été le fait d'hommes de réputation, nous savons que le projet de Dieu
pour l'être humain est le mariage dans la fidélité à l'époux ou à
l'épouse. Il est écrit : "Que chacun ait sa femme et que chaque femme
ait son mari". 1 Corinthiens 7 Nous l'avons dit et lu dans les Écritures : le
couple chrétien est un couple marié (1 Corinthiens 7.2). Dans le
vocabulaire divin il est question du mari et de sa femme, de l’époux et
de l'épouse. Un jeune homme et une jeune fille qui se fiançaient ne se
connaissaient qu'après que le mariage eût été célébré (Ésaïe 62.5) ;
c'était une Loi en Israël (Deutéronome 22.20). C'est une règle morale
normale parmi la plupart des peuples, à plus forte raison pour les
chrétiens (1 Thessaloniciens 4.3-5). Les relations conjugales En
ce qui concerne la relation affective et amoureuse du couple, la
sexualité, la contraception, quelques lectures bibliques nous
apprendrons : . Le respect, la fidélité et la pureté ( Hébreux 13.4)
; . L’amour ( Éphésiens 5.22-33) ; . La sagesse (1 Corinthiens
7) ; . L’harmonie, la place de chacun dans l’ordre créateur divin (1
Corinthiens 11). Les problèmes rencontrés dans les relations
sexuelles du couple relèvent souvent d’une difficulté relationnelle :
communication inexistante, on ne se parle pas ou peu, incompréhension,
méconnaissance du conjoint, tabous culturel ou religieux, inhibitions,
blocages psychologiques, absence ou manque de tendresse, peurs,
craintes…parfois problèmes de santé, fatigue, surmenage professionnel.
La vie du couple est plus importante que la vie professionnelle, afin de
la préserver il faut savoir aménager du temps et de l’espace pour
l’expression sentimentale et amoureuse. Les maîtres mots de l'harmonie
dans la sexualité du couple sont : amour, affection, tendresse,
prévenance, fidélité et pureté. La vie à deux est un long et patient
apprentissage, toujours remis en question, qui demande de la patience,
des efforts réciproques, de l’écoute et du bon vouloir de la part de
chacun. L'amour Avant la relation sexuelle, il faut placer "la
relation sentimentale" : l’amour. Or, l'amour, c’est quoi ? L'attirance
physique ? le coup de foudre ? Nous savons bien que l'amour vrai est
un
sentiment profond et durable (plus fort même que la mort), défini en 1
Corinthiens 13. La Loi qui régit le couple chrétien ne peut être que
celle de Christ : l'amour Un des problèmes le plus fréquent c'est
l’autorité despotique du "mari-chef" ou son inexistence la plus
complète… et encore l’esprit d’indépendance. Or, le mariage est
une
association. Dans le couple, le mari appartient à sa femme et la femme
appartient à son mari. « La femme n'a pas autorité sur son propre
corps mais c'est le mari ; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur
son propre corps mais c'est la femme. » 1 Corinthiens 7.4 Il est
évident que ce qui préside à l’harmonie du couple ce n’est pas ce que
l’un " devrait " à l’autre, la recherche de son propre plaisir au
détriment de l’autre. L’amour c’est le don de soi en premier, c’est
rechercher le bonheur de l’autre, c’est le contraire de l’égoïsme. Avant
d’unir le corps il faut d’abord unir l’âme ! Unir l'âme L'apôtre
Paul écrivant aux premiers chrétiens leur demandait de s'efforcer
d'avoir un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée…
après avoir parlé, de consolation, de soulagement, de communion
d'esprit, de compassion et de miséricorde… (Philippiens 2.1-2). Si
cela est nécessaire à l'édification d'une église, à plus forte raison
est-ce indispensable à l'harmonie de la famille chrétienne. Quelqu'un a
dit que s'aimer ce n'était pas se regarder dans les yeux mais regarder
dans la même direction. Nous sentons bien que ceci est tellement vrai
mais aussi tellement difficile à pratiquer…
Un jour devant
l'interrogation étonnée d'une personne, un homme répondait en parlant de
la femme qu'il aimait : "Mais j'aime son âme !" L'âme c'est notre
personne réelle, tout ce qui fait l'expression de notre vie. N'est-il
pas dit de Jonathan le fils du roi Saül, au sujet de David qu'il
l'aimait comme son âme… La force d'un couple chrétien, c'est de
réaliser que leur union est aussi spirituelle, que la piété n'est pas
uniquement une affaire individuelle mais qu'elle fait aussi partie de
l'union d'un couple chrétien. Prier ensemble, lire et méditer la Bible
ensemble, instruire et éduquer les enfants ensemble, vivre ensemble la
vie d'église, en un mot pratiquer ensemble les choses qui concernent la
vie d'enfants de Dieu. La prière en commun dans la famille est un
lien qui unit et développe spirituellement la famille. C'est dans
les moments intimes de la prière en commun que se trouvent résolus les
problèmes qui viennent perturber l'union du couple, lorsque chacun
rentre de son travail tendu et fatigué. Ne serait-ce pas l'occasion de
faire un effort pour se recueillir ensemble et remettre les choses au
Seigneur ? Prier ensemble, avant les repas, le matin ou dans la
journée, le soir après la journée de travail… rendre grâce à Dieu pour
ses bienfaits, lui confier ses projets et ses besoins, lui demander du
secours dans l'épreuve… Jésus dit que si deux sont d'accord pour
demander quelque chose, Dieu les exaucera. Enfin, le couple chrétien
sert Dieu ensemble, dans sa foi, dans son témoignage, dans ses
engagements et ses actions au service de son prochain, dans sa vie
d'église, dans le ministère. Lorsque l'âme des époux est unie, c'est
l'assurance d'une vie familiale équilibrée et harmonieuse, un témoignage
pour les enfants et un atout supplémentaire pour leur bonne éducation.
La contraception La Bible ne donne pas de précision sur ce sujet et
le mot lui-même ne s'y trouve pas. Cependant, comme toutes les choses de
notre vie, c'est un domaine qui nécessite notre réflexion et la maitrise
de soi car la procréation fait partie de la responsabilité du couple.
Les animaux possèdent un instinct reproducteur… L’être humain est un
être autonome, il gère sa vie et est responsable de ses actes. La vie
vient de Dieu mais c’est l’être humain qui pratique l’acte concepteur.
Peut-être pourrions-nous adapter à ce domaine aussi la parabole de
Jésus, concernant l'homme qui s'assied pour calculer la dépense avant de
construire. La foi n'est pas de l'inconscience ou de la légèreté
coupable. Combien d'hommes imposent des grossesses répétées à leur femme
parce qu’ils ne savent pas tout simplement maîtriser leurs désirs.
Lorsque nous lisons les Écritures, concernant la vie familiale, nous
remarquons que le nombre d’enfants par famille est très variable, comme
si Dieu laissait à chacun le libre choix. Ève s’exclame à la
naissance de son fils premier-né : " J’ai formé un homme avec l’aide
de l’Éternel " Genèse 4.1-2 Il y a dans ce texte la notion de
dépendance de Dieu et de responsabilité du couple. L’homme et la femme
apportent chacun leur contribution à la formation d’un enfant, dans un
accord réciproque mais c’est Dieu qui donne le souffle de vie et qui va
former le corps dans le sein maternel. le psalmiste le reconnait bien :
« C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma
mère. » Psaumes 139.13 Job, dans son épreuve, dit à Dieu : «
Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile ; Voudrais-tu de
nouveau me réduire en poussière ? Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ?
Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage ? Tu m'as revêtu de peau et de
chair, Tu m'as tissé d'os et de nerfs ; Tu m'as accordé ta grâce avec la
vie, Tu m'as conservé par tes soins et sous ta garde. » Job 10.9-12
Enfin le Seigneur dit au prophète Jérémie : « Avant que
Je t'eusse
formé dans le ventre de ta mère, Je te connaissais et avant que tu
fusses sorti de son sein, Je t'avais consacré, Je t'avais établi
prophète des nations. » Jérémie 1.5 En lisant les Écritures nous
découvrons que Dieu place les parents devant leurs responsabilités
concernant le nombre de leurs enfants et leur éducation. C'est dans
la réflexion, l'amour de notre conjoint, la sagesse et la maitrise de
soi, que nous trouverons les bonnes réponses à la façon dont nous gérons
la sexualité dans notre vie de couple. Voici ce que répondait avec
sagesse, un pasteur à une jeune fille qui lui demandait conseil avant de
se marier : "La Bible nous communique la pensée du Seigneur dans tous
les domaines de notre vie, c'est pourquoi nous devons toujours chercher
à connaître La Parole de Dieu. La contraception est autorisée
lorsqu'elle suit le cycle de la vie, par contre lorsqu'elle empêche la
nidation de l'ovule fécondé, appelé zygote, dans l'utérus de la femme,
cela devient un grave péché car on détruit une vie déjà formée.
L'ovule non fécondé est éliminé tous les mois par le corps de la femme,
au travers des menstruations ; ceci fait partie du cycle de la vie. La pilule est autorisée mais pas "la pilule du lendemain" qui empêche
l'ovule fécondé de poursuivre sa progression vers l'utérus (matrice). Il y a plusieurs méthodes contraceptives ; allant de la méthode dite
"naturelle", basée sur l’abstinence durant la semaine de l’ovulation,
qui se produit le 14ème jour après le début des dernières menstruations,
jusqu’aux récentes innovations. » Quelles sont les méthodes
tolérables de contraception ? Certaines méthodes ont des conséquences
parfois dangereuses sur la santé et il faut être prudents. Ce qui est
acceptable ce sont toutes les méthodes qui empêchent la rencontre des
deux gamètes. Parce qu'une fois que la rencontre a eu lieu, c'est un
être humain. Les méthodes naturelles Il existe des méthodes dites
naturelles, qui ne sont pas
toujours fiables à 100%. Un couple qui choisirait une telle méthode doit
aussi se préparer à l'éventualité d'accueillir un enfant. En réalité
quelle que soit la méthode tout couple qui a une vie sexuelle doit
s'attendre à devoir accueillir un enfant puisque même la pilule
et le préservatif ne sont pas fiables à 100% ! Parmi ces méthodes, on
trouve : L'abstinence, qui doit être la norme d'un couple non-marié
mais qui n'a pas de raison d'être dans un couple marié, sauf pour la
prière, nous dit l'apôtre Paul en 1 Corinthiens 7 ; L'abstention
temporaire avec détection de l'ovulation (la femme est infertile 2 jours
après l'ovulation) en suivant la courbe de température, l'inspection de
la glaire cervicale, la détection biochimique dans les urines ;
L'interruption du rapport sexuel par le retrait de l'homme au moment de
l'éjaculation ; Les méthodes contraceptives non-naturelles Les
préservatifs, qui n'ont pas non plus une fiabilité à
100%, ni les utéro-progestatifs (OP) qui empêchent l'ovulation. C'est la
pilule classique et connue. Il y a également la stérilisation
chirurgicale : ligature des trompes pour les femmes, vasectomie pour les
hommes, qui empêchent toute rencontre ultérieure des gamètes. Cet acte
est souvent définitif et doit faire l'objet d'une réflexion sérieuse
du couple, envisageant tous les cas de figure. Chaque méthode ayant
des avantages et des inconvénients, l’essentiel est de ne pas toucher à
la vie humaine dès sa conception. Le respect de la vie A ce sujet,
il faut souligner la nocivité des lois en vigueur dans de nombreux pays
concernant l'avortement. Des hommes et des femmes incroyants ont
invoqués de nombreuses et diverses raisons pour mettre un terme à la
grossesse en supprimant l'enfant conçu, par des méthodes considérée
comme légitimes, hélas. Parmi les méthodes discrètes et faussement
considérées comme contraceptives on peut citer : . Le
stérilet, qui
est le moyen le plus répandu. C'est un dispositif abortif intra-utérin.
. Les progestatifs injectables qui empêchent la nidation ou fixation
de l'embryon. . Les implants contraceptifs, mêmes caractéristiques
que les progestatifs, à faible dose continu. Il existe aussi un
produit qu'il est difficile de classer, qui contient des progestatifs à
faible dose continue : empêchant l'ovulation parfois, agissant sur la
glaire cervicale. Donc elle fonctionne souvent comme contraception
légitime mais elle empêche, à coup sûr, la nidation et donc agit comme
une méthode abortive. Parmi les méthodes directement abortives, nous
trouvons : Les méthodes médicales avec le RU 486 (Mifepristone),
pilule du lendemain, puis Prostaglandines 2 jours plus tard, ce qui
empêche la nidation. Les méthodes chirurgicales, comme par exemple la
méthode Karman : anesthésie locale, tube aspirant.
L'avortement Les avortements
sont classés en deux catégories. IVG et ITG. L'IVG est très souvent
pratiquée à des fins contraceptives, simplement parce que pour l'une
ou l'autre personne du couple, le bébé n'arrive pas au bon moment.
Il y a une énorme différence entre contraception et avortement.
"La conception empêche la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde,
l'avortement détruit l'ovule fécondé, donc le fœtus, le futur bébé déjà
vivant à l'état embryonnaire." Tuer l'embryon dans le sein de sa mère
signifie violer le droit que Dieu accorde à la vie en gestation. La
discussion de savoir s'il s'agit déjà d'un être humain ne fait que
camoufler ce simple fait : Dieu a voulu créer un homme qu'on a
intentionnellement empêché de naître. Ce n'est rien d'autre qu'un
assassinat ou un meurtre. Nous n'avons pas le droit de tuer la vie.
On peut décider d'avoir ou non des enfants mais on ne peut pas tuer
l'enfant qui est conçu. Ce n'est pas une éthique de situation, c'est la
Parole de Dieu qui nous enseigne des formes différentes. Lorsqu'il y a
conception, pas question de destruction. Nous comprenons que les
moyens de contraception autorisés sont ceux qui agissent avant la
conception, nous l'avons vu ci-dessus. En revanche, les méthodes qui
interviennent après la fécondation interrompent le développement de la
vie du fœtus, comme le stérilet, la pilule abortive, dite du lendemain.
Dès la fécondation et la formation de l'embryon, un être est conçu
dans le sein de sa mère et nous n'avons pas le droit d'interrompre son
développement car c’est Dieu qui veille sur lui. « C’est toi qui as
formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. » Psaumes
139.13 « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient
; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient
destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. » Psaumes 139.16 Dieu dit :
« Ouvrirais–je le sein maternel, Pour ne pas laisser enfanter ? dit
l’Éternel ; Moi, qui fais naître, empêcherais–je d’enfanter ? dit ton
Dieu. » Ésaïe 66.9 Si Celui qui donne la vie et qui fait naître
s'interdit de mettre un terme à la grossesse, que sommes nous, nous les
humais pour décider d'interrompre la vie. Le célibat Il peut être
un problème en fonction de ce qu'il est accepté ou obligé, bien géré ou
mal vécu…
Un don Pour certains, il est don de Dieu.
« Je voudrais que tous
les hommes fussent comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don
particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre. » 1 Corinthiens
7.7 Lorsqu’il s’agit d’un don de Dieu, le célibat se vit sans
problème. Un choix volontaire Pour d'autres il est un choix personnel :
« Mais celui
qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l'exercice de
sa propre volonté et qui a décidé en son cœur de garder sa virginité,
celui-là fait bien. » 1 Corinthiens 7.37 Quand il résulte d’un choix
personnel, il demande profonde réflexion, détermination et ressources
spirituelles. Une obligation Enfin pour beaucoup il est obligé. Alors, il peut
engendrer un grand désarroi et une profonde détresse. Les célibataires
obligés ont, plus que d’autres, besoin du soutien affectueux et discret
de l’église. Ils ont besoin d'encouragement dans la confiance en leur
Père céleste qui connaît mieux que quiconque leur souffrance et leur
attente. Veufs et veuves En ce qui concerne le veuvage : on peut demeurer veuf ou
veuve ou se remarier … « Une femme est liée aussi longtemps que son
mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à
qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. » 1 Corinthiens
7.39 1 Timothée 5.3-16 (ce qui est vrai pour les femmes l'est aussi
pour les hommes.)

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