Introduction Le Seigneur Jésus-Christ réunit en Lui, par la volonté
de Dieu son Père, tout ce qui contribue à notre salut, tout ce qui
concerne notre vie présente sur la terre et notre destinée éternelle. Il
est écrit : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de
la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de
toute domination et de toute autorité. » Colossiens 2.8 La
connaissance historique et religieuse de Jésus-Christ ne mène pas loin
s'i elle n'est pas accompagnée d'une foi réelle en sa Personne, dans ses
paroles et dans son sacrifice à la croix pour le salut de notre âme. Il
ne suffit pas non plus de rechercher seulement ses bénédictions. Ce qui
est le plus important c'est ce qu'il est LUI pour nous :
"Admirable,
Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. »
Ésaïe 9.6 Jésus est l’être le plus merveilleux qui puisse exister et
ce qui est essentiel, c'est la réalité de sa proximité avec chacun en
particulier : avec nous, près de nous, en nous ! En écrivant ce
texte, je pense à ce que j'ai entendu un dimanche lors du culte. Une
femme a prié en langue un bon moment, c'était doux et harmonieux, rempli
d'émotion. Après un certain temps le pasteur a précisé qu'il s'agissait
effectivement d'une prière et il en a donné l'interprétation. Il était
question d'une personne qui soupirait après une plus grande communion
avec le Seigneur. Le parler langues contenait aussi une réponse qui
révélait la nécessité d'ouvrir son cœur afin que cette prière soit
exhaussée. Cela me rappelle l'invitation de Jésus exprimée dans le
livre de l'Apocalypse : « Me voici debout devant la porte : je
frappe. Si quelqu’un est sensible à mon appel et s’il ouvre la porte,
j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête–à–tête : moi près de lui et
lui près de moi. » Apocalypse 3.20 (Version Parole Vivante de A.Kuen)
Voici le même texte dans une autre version : « Écoute, je me tiens à
la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. »
Apocalypse 3.20 Je trouve sublime la demande du Seigneur,
merveilleuse de délicatesse et d'amour, exprimant son désir d'une vraie
intimité avec son racheté. Écoute ! Tends l'oreille, comme lorsque tu
guette l'arrivée d'une personne chère, avec assez de sensibilité pour
entendre le bruit de ses pas, puis le son de sa voix qui annonce : c'est
moi ! « C’est la voix de mon bien–aimé, qui frappe ! Ouvre-moi ! »
Cantique des cantiques 5.2 Il y a une dimension plus grande que la
simple foi en Jésus, plus importante que la reconnaissance pour son
sacrifice, plus élevée que la volonté de le suivre et de le servir,
c'est le désir profond d'une union personnelle intense avec Lui. Vivre
dans son intimité, le contempler avec émerveillement, l'aimer tendrement
et l'adorer ! C'est cet état de vie que Jésus désire partager avec
chacun ! En y réfléchissant nous mesurons l'abîme qui existe entre
la foi cérébrale ou religieuse et le sentiment d'amour qui unit au
Seigneur Jésus. Pour connaître la vraie communion avec Jésus Il faut
répondre favorablement à sa demande. Lui ouvrir c'est lui dire "oui,
entre Seigneur !" Son appel est spirituel, c'est la voix du Saint-Esprit
qui parle à notre cœur. Pour l'entendre il est nécessaire d'y être
sensible. Il ne faut pas que notre foi soit simplement "raisonnable",
c’est-à-dire le fruit d'un savoir intellectuel logique, même s'il est
fondé sur les textes de la Bible. La vie va au-delà de la raison, elle
est en nous comme un bouillonnement qui parcourt notre être entier :
notre intelligence, nos sentiments et nos émotions, nos membres. Il
en est de même pour ce qui est des choses de Dieu et surtout de la
présence et de l'action du Saint-Esprit en nous. Il touche notre être
entier : l'esprit, l'âme et le corps. Il atteint nos facultés
intellectuelles, nos sentiments et nos émotions. Il peut même faire
frémir et tressaillir notre corps. Le Saint-Esprit est une réalité
dans la vie de chacun de ceux et celles qui ont cru au Seigneur
Jésus-Christ de tout leur cœur. Cependant beaucoup se plaignent d'une
espèce de froideur spirituelle, comme s'ils étaient coupés de Dieu, ne
ressentant jamais ou rarement les manifestations de sa présence en eux.
Un récit de la Bible montre le patriarche Jacob insensible à ce que ses
fils lui disaient. Son l'esprit était endormi, l'homme qui avait lutté
avec Dieu et avec des hommes et qui avait été vainqueur, qui avait vu
dans sa vie la manifestation de la puissance de Dieu, qui avait reçu de
grandes visions pour lui et pour sa descendance, cet homme était devenu
froid, comme mort spirituellement. Cependant à un moment donné, devant
l'évidence son esprit s'est réveillé à la foi. « Ils remontèrent de
l’Egypte et ils arrivèrent dans le pays de Canaan, auprès de Jacob, leur
père. Ils lui dirent : -Joseph vit encore et même c’est lui qui
gouverne tout le pays d’Egypte. Mais le cœur de Jacob resta froid, parce
qu’il ne les croyait pas. Ils lui rapportèrent toutes les paroles que
Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour
le transporter. C’est alors que l’esprit de Jacob, leur père, se ranima
; et Israël dit : -C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J’irai et
je le verrai avant que je meure. Israël partit, avec tout ce qui lui
appartenait. Il arriva à Beer-Schéba et il offrit des sacrifices au Dieu
de son père Isaac. Dieu parla à Israël dans une vision pendant la
nuit et il dit : -Jacob ! Jacob ! Israël répondit : -Me voici ! Et Dieu
dit : -Je suis le Dieu d'Isaac, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre
en Égypte car là je te ferai devenir une grande nation. Moi-même Je
descendrai avec toi en Égypte et Moi-même Je t’en ferai remonter ; et
Joseph te fermera les yeux. » Genèse 45.25 - 46.4 Après que sa
sensibilité spirituelle se fut réanimée, Jacob redevint l'homme des
visions de Dieu. Peut-être ressentons-nous une fatigue spirituelle, le
découragement, le doute, un sommeil qui fait que nous sommes insensibles
et inertes. Comme pour Jacob Dieu suscite une personne, un événement,
une circonstance, qui réveille notre esprit et le ranime d'une énergie
nouvelle. Il faut parfois peu de chose pour que notre esprit se
réveille et redevienne sensible aux visions divines. Il suffit que Dieu
fasse passer devant nos yeux une nouvelle révélation des chars de sa
gloire, de la personne glorieuse de son Fils Jésus-Christ venu sur la
terre comme le fils de Dieu bienveillant et compatissant, puis victime
souffrante à la croix et enfin revêtu de la lumière éblouissante de son
Père. ...La communion avec Jésus, ne se vit pas de
loin... C'est la mission du Saint-Esprit de nous révéler Jésus, de nous
ouvrir les yeux sur la personne du Sauveur et Seigneur de notre vie,
afin que non seulement nous croyons en lui pour être sauvés mais encore
que nous l'aimions de tout notre cœur afin de le laisser entrer dans
l'intimité de notre âme pour partager avec nous ses paroles, ses
sentiments, sa nature, sa vie, dès ici-bas comme des prémices de ce qui
nous est réservé et préparé dans le ciel. La communion avec Jésus, ne
se vit pas de loin ! Il s'agit d'une union intime qui s'établit
lorsqu'il entre lui et nous par son Esprit. Pour cela, il est aussi
nécessaire de la désirer, de la demander à Dieu par la prière, avec
persévérance et confiance, en y ajoutant la lecture de la Parole de
Dieu, l'écoute des enseignements de Christ et les encouragements du
Saint-Esprit lors de la manifestation de ses dons. "Que Dieu le Père
de notre Seigneur Jésus-Christ, duquel tire son nom toute famille dans
les cieux et sur la terre, vous donne, selon la richesse de sa gloire,
d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur,
en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi ; afin qu’étant
enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les
saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur
et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en
sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.
Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous,
infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit
la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations,
aux siècles des siècles ! Amen ! » Éphésiens 3.14ss

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