Méditons sur Psaume 62.11 « Dieu a parlé une fois ; Deux fois j’ai
entendu ceci : C’est que la force est à Dieu. » Lisons dans la
version La Bible du Semeur, les versets qui précèdent et qui suivent :
« Ne comptez pas sur la violence ! Ne placez pas d’espoir dans les biens
mal acquis ! Si la fortune augmente, n’y attachez pas votre cœur ! Dieu
a dit une chose et il l’a répétée et je l’ai entendue : la puissance est
à Dieu. À toi aussi, Seigneur, appartient la bonté car tu rends à chacun
selon ce qu’il a fait. » Dans ce Psaume, David confronté aux
agressions de ses ennemis (versets 4,5) souligne que le seul refuge se
trouve en Dieu car c'est à lui qu'appartient la force, c’est-à-dire la
souveraineté sur toutes choses. Inutile donc de compter sur notre
propre force défensive, violente, ni sur l'acquisition malhonnête de
richesses. Un peu de mon témoignage... : La force est à Dieu Après
les événements racontés dans le début de mon livre "Le fils perdu et
retrouvé", lorsque nous sommes revenus au Seigneur dans une profonde
repentance, nous avons été accueillis par l’église évangélique de la
ville. Le Seigneur m’avait ramené dans sa bergerie. C’est à lui qu’en
reviennent l’honneur et la gloire. Cependant, tous nos problèmes
n’étaient pas résolus. Le commerce allait de plus en plus mal et nous
comprenions aussi que ce travail n’était plus compatible avec notre
nouvelle vie. Nous pensions donc changer de créneau commercial J’eus
alors un songe terrifiant. Une nuit du mois de septembre, pendant
mon sommeil, je vis un incendie se déclarer dans le magasin et notre
maison. Dans ce songe, je faisais tous mes efforts pour lutter contre
les flammes mais en vain. J’appelais au secours mais personne ne
répondait. A un moment donné, j’appelai les pompiers au téléphone, c’est
alors que j’entendis cette réponse distinctement «LA FORCE EST A DIEU !
» En quelques instants tout fut entièrement détruit et je me
retrouvais assis et misérable au bord du brasier qui anéantissait ce que
j’avais construit pendant ces années vécues loin de Dieu. Seul
subsistait une petite sacoche, avec un peu d’argent à l’intérieur, que
j’avais retrouvée parmi les cendres. Je me réveillais trempé de sueur et
en proie à une grande frayeur. Je compris immédiatement la signification
de ce songe et me levai aussitôt pour chercher ces paroles que je me
souvenais avoir lues dans la Bible. Je les trouvai au psaume 62. Je dis
à ma femme, après lui avoir raconté le songe : « Nous allons tout perdre
mais Dieu ne nous laissera pas sans secours. » Effectivement, début
86, nous déposions le bilan, la faillite était totale. Le magasin et
l’appartement furent vendus et il ne nous restait que nos meubles et une
petite somme d’argent dans une sacoche. Le songe divin s’était accompli.
Nous avions travaillé pour le feu ! Dieu avait le dernier mot, : LA
FORCE EST A LUI...MAIS AUSSI A TOI SEIGNEUR LA BONTE ! (Psaume
62.12-13). Nous avons réalisé que nous ne pouvions nous opposer aux
desseins de Dieu mais aussi que dans ses jugements il usait de
miséricorde en faveur de ses enfants. Dieu est souverain, sa force est
toute puissante, son pouvoir infini, rien ne peut l'empêcher d'accomplir
ce qu'il veut. Mais nous savons qu'il ne fera jamais rien d'injuste,
aussi nous nous courbons devant lui et reconnaissons sa souveraineté.
« Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, Parvenir à la
connaissance parfaite du Tout-Puissant ? Elle est aussi haute que les
Cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le séjour des morts : que
sauras-tu ? La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus
large que la mer. S’il passe, s’il saisit, S’il traîne à son tribunal,
qui s’y opposera ? » Job 11.7-10 « C’est de toi que viennent la richesse et
la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont
la force et la puissance et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et
d’affermir toutes choses. » 1 Chroniques 29.12 Lorsque nous sommes
devenus ses enfants par sa grâce, selon Jean 1.12, les choses sont
différentes et la force de Dieu ne s'exerce plus contre nous mais agit
en notre faveur. « Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ?
Si
Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné
son propre Fils mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous
donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de
Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ;
bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède
pour nous ! Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la
tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité,
ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi
qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis
destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus
que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni
la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses
présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la
profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour
de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. Il s'agit ici bien
entendu, de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein … »
Romains 8.31-39 Lorsque nous nous soumettons à sa volonté, que nous
désirons de tout notre cœur faire ce qui lui est agréable, son pouvoir
s'exerce en notre faveur. « Croyez-vous que l’Écriture parle en vain
? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en
nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est
pourquoi l’Écriture dit : -Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait
grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au Diable et il
fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous.
Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus.
Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre
rire se change en deuil et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant
le Seigneur et il vous élèvera. » Jacques 4.5-10 Nous pouvons
remarquer une autre réalité. Parfois nous sommes tentés lorsque tout va
mal de chercher du secours auprès des hommes mais nous nous rendons bien
vite compte que leurs possibilités sont limitées et parfois inexistantes
(Psaumes 62.9). « Oui, les êtres humains sont un souffle qui passe ;
les hommes, tous ensemble, ne sont que déception ; placés sur la
balance, ils pèseraient à eux tous moins que rien. » « Donne-nous du
secours contre la détresse ! le secours de l’homme n’est que vanité. »
Psaumes 60.11 « De David. Lorsqu’il contrefit l’insensé en présence
d’Abimélec et qu’il s’en alla chassé par lui. Je bénirai l’Éternel en
tout temps ; Sa louange sera toujours dans ma bouche. Que mon âme se
glorifie en l’Éternel ! Que les malheureux écoutent et se réjouissent !
Exaltez avec moi l’Éternel ! Célébrons tous son nom ! J’ai cherché
l’Éternel et il m’a répondu ; Il m’a délivré de toutes mes frayeurs.
Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie et le
visage ne se couvre pas de honte. Quand un malheureux crie, l’Éternel
entend et il le sauve de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe
autour de ceux qui Le craignent et Il les arrache au danger. Sentez et
voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui son
refuge ! » Psaume 34.1-8 La force est à Dieu mais à lui aussi la
bonté !

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