« Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il
connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu. » 1 Jean 3.20 Une sœur en
Christ m'a fait part d'un problème commun à ceux qui croient et en
répondant à son courrier j'ai pensé partager cet échange dans le but de
nous encourager ensemble. Voici le courrier de la sœur :
"Pasteur,
je vous soumets mon problème : il me bloque et m'empêche d'avancer.
Je suis tout à fait capable de prier Dieu pour lui demander d'agir pour
autrui : j'en sors généralement avec une certitude : celle que, si c'est
Sa volonté, il agira. Je me sens alors bien ; je ne doute absolument pas
des pouvoirs de Dieu. Pourtant, lorsque je fais une requête
personnelle et très importante pour moi (ma santé, ma foi...), je n'ai
pas cette certitude ! J'ai essayé d'analyser pourquoi : je crois à la
puissance de Dieu, je crois qu'Il m'écoute, ma preuve étant que souvent
ma prière se continue en "langue" naturellement et qu'elle s'arrête
pareil (je veux dire qu'il n'y a pas dans ça intervention de ma
volonté). Pourtant, c'est comme si je crains de ne pas être assez digne
! C'est vrai que parfois j'ai des doutes mais Il sait que je n'ai
aucun doute de Son existence ou de son pouvoir. Alors pourquoi, lorsque
j'ai des problèmes, je N'ARRIVE PAS A VRAIMENT DÉPOSER MON FARDEAU AFIN
D'AVOIR CE SENTIMENT DE LIBÉRATION QUE J'AI QUAND IL S'AGIT D'AUTRUI ? Si je vous parle de ça ce matin, c'est que je viens de lire un message
de top chrétien basé sur Matthieu 11.28. "Venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos." Jusqu'à
maintenant, vos réponses m'ont toujours été d'un grand réconfort : que
Dieu vous bénisse !" Voici ma réponse :
"Oui, comme pour beaucoup,
le problème c’est le sentiment de culpabilité que nous éprouvons
lorsqu’il s’agit de demander pour soi-même quelque chose à Dieu.
Cependant nous devons et nous pouvons être délivrés de ce sentiment
d’indignité en lisant les paroles de Dieu qui nous assurent de l’accueil
de notre Père céleste en notre faveur. Nous ne serons jamais dignes
par nous-mêmes. « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du
sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle
et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile,
c’est-à-dire, de sa chair et puisque nous avons un souverain
sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur
sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise
conscience et le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10.19 Sans la
valeur du Sang de Jésus répandu pour le pardon et l’expiation de nos
péchés nous ne pourrons jamais acquérir la pureté nécessaire et
suffisante pour nous approcher du Dieu trois fois saint. Nous pouvons
aussi compter sur l’intercession permanente du Seigneur Jésus-Christ en
notre faveur. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain
sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu,
demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas
un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au
contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de
péché. Approchons-nous donc avec assurance du Trône de la grâce, afin
d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos
besoins. » Hébreux 4.14 De nous approcher de Dieu ou de recevoir de
lui quelque chose. C’est pourquoi Dieu nous dit de prier “au nom de son
fils Jésus” car c’est en lui que nous avons accès au Trône de la grâce
de Dieu. À partir du moment, où nous vivons cette réalité de la foi
dans la valeur de l’œuvre rédemptrice de Christ et sa sollicitude
quotidienne à notre égard, nous pouvons avec assurance compter sur la
manifestation de l’amour, de la bonté et de la puissance de Dieu notre
Père entre faveur. Mais la foi est aussi un combat ! Nous sommes tous
confrontés au doute, surtout concernant l’accomplissement des promesses
de Dieu. Notre victoire sur le doute réside dans la lecture de la parole
de Dieu et une simple acception de ce qu’il dit. Jésus a dit à une
femme : "Va en paix, ta foi t’a sauvée !" C’est alors qu’il faut
chasser de notre esprit les pensées de doute et cela c’est une lutte de
chaque jour. Lorsque Abraham a offert des sacrifices à l’Éternel pour
sceller l’alliance, il dut chasser les oiseaux de proie qui voulaient
dévorer les animaux offerts (Genèse 15.11) "les oiseaux de proie
s’abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa." De même, notre
adversaire le Diable s’efforce d’envahir notre esprit par des pensées de
doute et d’incrédulité en ce qui concerne la parole et la fidélité de
Dieu. Il l’a toujours fait, depuis le jardin d’Eden avec Adam et Eve,
dans le désert avec Jésus pendant qu’il jeunait et avec tous ceux qui
veulent mettre leur confiance en Dieu et dans sa parole. « Soyez
sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion
rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme,
sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le
monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa
gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous
perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra
inébranlables. A lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen
! » 1 Pierre 5.8 Voyez-vous, dans ce combat qui est commun à tous
ceux qui veulent croire en Dieu et qui durera tant que nous serons sur
la terre, il faut toujours revenir à La Parole écrite et inspirée de
Dieu :la Bible ! Soyez bénie et que le Seigneur vous aide par sa
Parole et son Esprit. Fraternellement en Jésus,

Haut de page
|