Introduction Un mot que les chrétiens évangéliques utilisent avec
réticence, voir même qu'ils rejettent complètement car il évoque à leurs
yeux une dévotion souvent idolâtre avec la pensée d'acquérir le salut de
l'âme par la pratique d'œuvres méritoires. Voici la définition de
l'encyclopédie Wikipedia : "Une religion est un ensemble de rites,
croyances généralement théistes, composé de règles (éthiques ou
pratiques), de récits, de symboles ou de dogmes adoptés comme conviction
par une société, un groupe ou une personne. Par métonymie, la religion
peut désigner l'ensemble des croyants, l'éventuelle institution en
découlant ou « la religion » en tant que vue d'ensemble des différentes
religions. Une religion peut être polythéiste ou monothéiste." Le mot
"religion" ne se trouve que dans quatre passages de la Bible : une
première fois dans la bouche du gouverneur romain Festus au sujet de la
religion des juifs, une autre fois l'apôtre Paul l'utilise en parlant de
cette même religion juive et enfin Jacques le frère du Seigneur
l'emploie pour définir la vraie piété. « … ils avaient avec lui des
discussions relatives à leur religion particulière et à un certain Jésus
qui est mort et que Paul affirmait être vivant. » Actes 25.19 « Ils
savent depuis longtemps, s’ils veulent le déclarer, que j’ai vécu
pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion. » Actes 26.5
« Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride mais
en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine. » Jacques
1.26 « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père,
consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et
à se préserver des souillures du monde. » Jacques 1.27 L'apôtre Paul
se trouvant à Athènes pour annoncer l'Evangile a été frappé par les
pratiques religieuses des Athéniens et à partir de là il leur annonça le
seul vrai Dieu et le Seigneur Jésus-Christ : « Paul, debout au milieu
de l’Aréopage, dit : -Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards
extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant
les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette
inscription : À un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître,
c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le Monde et tout ce qui
s’y trouve, étant le Seigneur du Ciel et de la Terre, n’habite point
dans des temples faits de main d’homme ; Il n’est point servi par des
mains humaines, comme s’Il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui
donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Il a fait que tous
les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de
la Terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur
demeure ; Il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur et qu’ils
s’efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu’Il ne soit pas loin
de chacun de nous, car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être.
C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : 'De lui nous
sommes la race…' Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas
croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de
la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme.
Dieu, sans
tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les
hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’Il a fixé un
jour où Il jugera le Monde selon la justice, par l’homme qu’Il a
désigné, ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le
ressuscitant des morts… » Actes 17.22 La religion occupe une place
importante dans la culture des sociétés humaines. Les relations
réciproques entre religions et composantes de la société sont souvent
complexes, voire inextricables. Par extension, certaines pratiques
générant des cultes, des adorations ou des dogmes, prennent une valeur
de religion et entraînent l'usage d'un vocabulaire religieux, par
exemple « le temple du football », le culte de l'Être suprême, etc.
Il existe dans le Monde de nombreuses religions, certaines très connues,
d'autres totalement inconnues et pratiquées par quelques initiés,
groupes ou ethnies. En général, en plus des dogmes, des pratiques de
dévotion, chaque religion a ses édifices, temples, "églises",
synagogues, mosquées, centres, etc. Même les évangéliques érigent des
bâtiments imposants comme certains aux États-Unis... Remarquons aussi
l'aspect vestimentaire des dignitaires religieux revêtus de leurs
vêtements sacerdotaux. Enfin, de nombreux et divers "ustensiles" sont
consacrés à la célébration des cultes et offices. Parmi les diverses
religions pratiquées dans le Monde, on distingue les trois grandes
religions monothéistes : le Judaïsme, le Christianisme, l'Islam. Il
ne s'agit pas de faire ici un traité sur l'histoire des religions, il
existe de nombreux ouvrages à ce sujet, le but étant d'instruire
concernant le comportement des chrétiens par rapport à Dieu dans la
pratique de leur piété et la nature de leur foi. Concernant le
Christianisme on parle de la religion catholique et de la religion
protestante, les évangéliques ne voulant pas être assimilés à un système
religieux. Pour beaucoup l'appartenance à une religion est importante,
c'est comme une identité spirituelle rassurante. Il est fréquemment
demandé "vous êtes de quelle religion" ? Cependant, il faut être
clair à ce sujet : la pratique d'une religion quelle qu'elle soit ne
peut nous sauver. D'ailleurs la plupart sont pleines de superstitions et
de pratiques idolâtres. Même les religions qui se réclament de la Bible
véhiculent des enseignements et des dogmes étrangers à la véritable
Parole de Dieu, à côté de laquelle elles ont institué des traditions qui
parfois ont plus d'importance que les enseignements divins, comme le
disait le Seigneur Jésus-Christ aux pharisiens qui reprochaient à ses
disciples de ne pas respecter leur tradition. « Hypocrites, Ésaïe a
bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des
lèvres mais son cœur est éloigné de moi. » Ésaïe C’est en vain qu’ils
m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes. » « Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous
observez la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous anéantissez
fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. » Marc
7.6-9 De tout temps et quel que soit le milieu, les hommes religieux
ont toujours préféré leurs institutions, leurs dogmes, leurs coutumes et
traditions, institués par eux-mêmes ou par des gens qui se sont établis
prophètes, tel le prophète unique de l'Islam. Toutes les religions
ont un "père fondateur" humain qu'elles honorent, se soumettant à ses
dogmes et ses préceptes. En ce qui concernent le Christianisme, nous
ne sommes pas en reste. Officialisée par l'empereur Constantin en l'an
325 et personnalisée par "un souverain pontife" établi par le même
empereur, la religion catholique comprend une multitude de dogmes et
pratiques établis par "les pères de l'Eglise"" depuis le début de son
existence. Il est intéressant et instructif d'examiner ces nombreux
ajouts étrangers à la Parole de Christ et devenus des traditions
incontournables dans l'esprit des gens religieux. Quelques soient les
enseignements ou les pratiques de la piété, il est impératif de toujours
les confronter à la Parole écrite et inspirée de Dieu, afin de rejeter
de notre foi tout ce qui n'est pas en accord avec les Écritures Saintes
et même parfois est contradictoire et opposé. L'être humain est
toujours attiré par l'aspect religieux et les milieux évangéliques n'y
échappent pas ! Il s'y trouve souvent une forme de religiosité qui prend
la place de la foi vivante et vraie. Les évangéliques ont aussi établi
des formes de cultes et de pratiques traditionnelles, qui se réclament
des Écritures mais qui s'apparentent plutôt à une pratique rituelle.
Je citerai comme exemple l'organisation des cultes qui qui se déroulent
selon un rite bien établi. Invariablement ils débutent par quelques
cantiques suivis de la prière de présentation, puis à nouveau quelques
chants qui introduisent un moment plus ou moins long de prières ou de
louanges, ensuite c'est le temps de la prédication suivi par la sainte
cène, l'offrande et les annonces et enfin la prière de clôture ! À
cela il faut ajouter les obligations morales, parfois vestimentaires,
très rigides. Une adaptation très légaliste de la Bible ! Nous sommes,
dans ces "institutions", très loin des instructions de l'apôtre Paul :
« Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les
autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation,
une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification...
» 1 Corinthiens 14.26 La vraie religion, même si ce mot indispose
certains, est décrite par l'apôtre Jacques : « C’est pourquoi,
rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur
la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes. Mettez
en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous
trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute
la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui
regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé,
s’en va et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les
regards dans la Loi parfaite, la Loi de la liberté et qui aura
persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux mais se mettant à l’œuvre,
celui-là sera heureux dans son activité. Si quelqu’un croit être
religieux, sans tenir sa langue en bride mais en trompant son cœur, la
religion de cet homme est vaine. La religion pure et sans tache, devant
Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans
leurs afflictions et à se préserver des souillures du Monde. » Jacques
1.27ss

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