Introduction En général on considère que la foi en Dieu et la
relation avec Lui sont une affaire de religion dont on observe les
dormes et les pratiques. Les gens religieux ont une perception de Dieu
particulière selon les enseignements de leur religion. On parle de
religions catholique, orthodoxe, protestante, musulmane, bouddhiste,
etc., chacune ayant sa conception de la nature du dieu qu'elles
honorent. Leurs adeptes cherchent rarement à découvrir par eux-mêmes la
personnalité de ce dieu qui leur est imposé. Or il est indispensable
d'avoir une démarche personnelle dans la recherche de la connaissance de
Dieu. Dieu se soucie du comportement des humains à son égard et il
reproche d'ailleurs à certains de ne pas chercher à le connaître. «
L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir
s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. » Psaumes
14.2 Le constat qu'il en fait est décevant : « Nul n’est
intelligent, Nul ne cherche Dieu ; … » Romains 3.11 Alors Dieu les
laisse livrés à leurs propres pensées, s'égarant eux-mêmes dans la
corruption et des pratiques idolâtres que nous observons dans beaucoup
de religions : "La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute
impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la
vérité captive car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour
eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections
invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient
comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans
ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils
ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces ;
mais ils se sont égarés dans leurs pensées et leur cœur sans
intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages,
ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu
incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux,
des quadrupèdes et des reptiles. « Comme ils ne se sont pas souciés
de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour
commettre des choses indignes, … » Romains 1.28 Il en va donc de la
responsabilité de chacun de rechercher, d'observer, d'examiner tout ce
qui concerne l'existence de Dieu et sa nature, ainsi que ce qu'il attend
des êtres humains. La façon dont beaucoup de personnes voient Dieu
est souvent déformée soit par les doctrines religieuses soit par leurs
propres raisonnements fondés sur leurs sentiments ou leur logique. La
plupart voient Dieu comme un être inconnu, lointain et indifférent,
d'autres comme un Dieu terrible, juge impitoyable qui punit durement les
pécheurs et enfin il y a ceux qui considèrent Dieu comme "un Dieu
d'amour" tellement bon qu'il en oublie de châtier les coupables. Ces
derniers fondent leur croyance plus sur des sentiments humains que sur
ce que révèle les Saintes Écritures, la Bible. C'est justement la
Parole écrite, inspirée de Dieu, qui nous en donne la vision équilibrée.
En dehors du rejet ou de l'indifférence, Il y a trois formes
d'expressions dans nos comportements à l'égard de Dieu : Premièrement
l'adoration, l'honneur et la reconnaissance ou actions de grâces, qui
découlent de la découverte du Dieu créateur, comme c'est indiqué dans le
passage de l'épître aux Romains au chapitre 1 : Ensuite, un profond
respect appelé "la crainte de Dieu". Devant l'évidence de la grandeur
de Dieu, de sa sagesse, de sa gloire et de ses perfections, l'être
humain devrait être saisi d'un saint respect envers le Dieu unique et
véritable. C'est le sens de l'expression "craindre Dieu". La crainte
de Dieu s'exprime de différentes façons, selon que la conscience est
éveillée au sujet de sa nature. « Les démons, qui connaissent la
sainteté glorieuse de Dieu, tremblent de frayeur. » Jacques 2.19 Une
grande crainte saisit aussi le pécheur qui prend conscience de sa misère
devant ce Dieu glorieux, saint et juste. « L’année de la mort du roi
Ozias, je vis le Seigneur assis sur un Trône très élevé et les pans de
sa robe remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de
lui ; ils avaient chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la
face, deux dont ils se couvraient les pieds et deux dont ils se
servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre et disaient :
-Saint,
saint, saint est l’Éternel des armées ! toute la terre est pleine de sa
gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix
qui retentissait et la maison se remplit de fumée. Alors je dis : -Malheur à moi ! je suis perdu car je suis un homme dont les lèvres sont
impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures et
mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. » Esaïe 6.1ss C'est cette
crainte qui conduit à la vraie repentance envers Dieu et à la recherche
de son pardon. Elle est indispensable pour amener l'être humain à une
troisième dimension de ses sentiments à l'égard de Dieu : l'amour. La
révélation de l'amour de Dieu pour nous crée dans notre cœur un amour
réciproque envers Lui. « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous
en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous
vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons
aimé Dieu mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme
victime expiatoire pour nos péchés... Et nous, nous avons connu l’amour
que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui
demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. Tel il est,
tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est
parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.
La crainte n’est pas dans l’amour mais l’amour parfait bannit la crainte
; car la crainte suppose un châtiment et celui qui craint n’est pas
parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés
le premier. » 1 Jean 4.9-19 C'est également la révélation de l'amour
du Seigneur Jésus-Christ subissant pour nous l'ultime sacrifice de sa
vie, dans d'indicibles souffrance, qui nous inspire un profond amour à
son égard. « Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et
habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage,
nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce
sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est
chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu et
humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités
; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses
meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des
brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur
lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé et il n’a
point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie,
à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la
bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux
de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des
vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre
parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point
commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. »
Ésaïe ch. 53 « ... Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le
premier. » 1 Jean 4.19

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