« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je
prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il
demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le Monde ne
peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ;
mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en
vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore
un peu de temps, et le Monde ne me verra plus ; mais vous, vous me
verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous
connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis
en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui
qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et
je me ferai connaître à lui. Jude, non pas l’Iscariot, lui dit :
-Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au
Monde ? Jésus lui répondit : -Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon
Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez
lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole
que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je
vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le
Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous
enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
» Jean 14.15-26 L’Esprit agit en faveur du Monde
«
Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en
aille, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers
vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera
venu, il convaincra le Monde en ce qui concerne le Péché, la Justice et
le Jugement : en ce qui concerne le Péché, parce qu’ils ne croient pas
en moi ; la Justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me
verrez plus ; le Jugement, parce que le prince de ce Monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas
les porter maintenant. Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de
Vérité, il vous conduira dans toute la Vérité ; car il ne parlera pas de
lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera
les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est
à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ;
c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous
l’annoncera. » Jean 16.7-15 Introduction Les passages que
nous avons lus retracent les derniers instants de Jésus avant sa mort.
Il délivre des informations de toute première importance à ses
disciples, même si ces derniers n’en comprennent qu’une petite partie.
Parmi ces informations essentielles, Jésus présente une personne dont il
n’a que peu parlé jusqu’à présent, en tout cas, pas aussi clairement.
C’est la troisième personne de la Trinité : Le Saint-Esprit. Notre
Dieu est relationnel en Lui-même. Nous voyons souvent, au-travers de
l’Ancien Testament, qu’est utilisé pour Dieu un nom au pluriel avec un
verbe au singulier. Cela donne quelque chose comme « les Dieux dit ».
Cela nous parle de la Trinité, d’un Dieu en trois personnes, d’une
Tri-unité. Cet aspect relationnel de Dieu est essentiel
pour notre vie chrétienne car elle nous parle de notre nature (nous
sommes des êtres relationnels, comme Dieu est relationnel) mais cela
nous parle aussi de la nature des relations que nous devrions vivre les
uns avec les autres dans le Corps de Christ. Lors de la création de l’homme, il y
eut un conciliabule, un débat, au sein de La Trinité. Il en est sorti le
« Alors Dieu dit : faisons l’homme à notre image, selon notre
ressemblance… » Genèse 1.2 De même, nous lisons dans Ésaïe : «
J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui
marchera pour nous ? » Ésaïe 6.8 Nous voyons l’action de la Trinité
tout au long du Nouveau Testament. On La voit aussi en action lorsque
Jésus s’exclame : « En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par
le Saint-Esprit, et il dit : Je Te loue, Père, Seigneur du Ciel et de la
Terre, de ce que Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents,
et de ce que Tu les as révélées aux enfants. ... » Luc 10.21 Quand
l’apôtre Paul veut souligner un enseignement particulièrement important,
il utilise un verset trinitaire, c’est-à-dire que les trois Personnes de
la Trinité sont présentes dans le verset. « Béni soit le Dieu et Père
de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction
spirituelle dans les lieux célestes en Christ ! » Éphésiens 1.3 « À
cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute
famille dans les cieux et sur la Terre tire son nom, afin qu'il vous
donne, selon la richesse de sa Gloire, d'être puissamment fortifiés par
son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos
cœurs par la foi ; … » Éphésiens 3.14-17 Une personne sensible et
délicate Des trois personnes de la Trinité, Le Saint-Esprit est la
première citée dans la Bible : « La Terre était informe et vide ; il
y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se
mouvait au-dessus des eaux. » Genèse 1.2 Le Saint-Esprit est au cœur
de la relation entre Le Père et Le Fils, comme un pont vivant entre eux
deux. Il est la personnalisation de l’amour entre Le Père et le Fils, de
leur sagesse, de leur autorité, de leur Sainteté. C’est le cœur du cœur
de Dieu ; c’est la raison pour laquelle l’offenser revient à outrager le
cœur de la Sainteté de Dieu et à commettre un péché terrible pour lequel
il n’existe pas de pardon. Un souffle doux et puissant Le
Saint-Esprit est comparé à un souffle, au vent (« le vent souffle où il
veut… » (Jean 3.8), « Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit
: Recevez le Saint-Esprit. » Jean 20.22). En Hébreu, le mot pour
désigner le Saint-Esprit est la « Ruah », le souffle… Comme le vent,
Le Saint-Esprit peut vous contourner si vous lui faites face, s’il
s’agit d’une brise légère, mais il peut aussi arracher les arbres, raser
des maisons et renverser des immeubles. Le Saint-Esprit est tout cela.
Souvenez-vous de la vie du prophète Élie, lorsqu’il vivait sa dépression
dans une caverne. Dieu se manifesta à lui sous quatre formes : un vent
violent, un tremblement de terre, un feu dévorant puis un doux murmure.
Le vent déchirait les montagnes et brisait les rochers mais il devint
aussi un doux murmure aux oreilles du prophète… Personnel /
Impersonnel Le Saint-Esprit est présenté dans la parole de Dieu à la
fois de façon personnelle et impersonnelle. En grec, il y a trois
genres : masculin, féminin et neutre. Pour parler du Saint-Esprit, on
rencontre le masculin singulier et le neutre. Le terme pneuma est
neutre, par exemple. Pourtant, dans nos traductions, on trouve toujours
l’article « Le » devant Saint-Esprit. En réalité, dans le grec, il est
tantôt écrit « Saint-Esprit » et tantôt « Le Saint-Esprit ». Quand il
est question de « Saint-Esprit » sans « Le » devant, cela laisse l’idée
d’une présence, d’une influence, d’une puissance, d’une force
impersonnelle. Quand Saint-Esprit est précédé de l’article « Le », Il
est décrit comme une personne. Cette personne présente des
caractéristiques que nous partageons avec Lui. Quelles sont les
caractéristiques de l’Esprit de Dieu ? - Il est Saint. C’est Son Nom.
- Il est Éternel. Il est dit de Christ : « … combien plus le sang de
Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à
Dieu … » Hébreux 9.14 - Il est infiniment intelligent et sage ; «
… afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire,
vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ;
» Ephésiens 1.17 - Il sait toute chose car Il sonde tout, Il est
omniscient ; « … Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car
l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » 1 Corinthiens 2.10
- Il est omniprésent « Ne suis-je Dieu que de près, dit l’Eternel,
et ne suis-je pas aussi Dieu de loin ? Quelqu’un se tiendra-t-il
dans un lieu caché sans que je le voie ? dit l’Eternel. Ne remplis-je
pas, moi, les cieux et la terre ? dit l’Eternel. » Jérémie 23.23,24 -
Il ordonne, il coordonne ; « Arrivés près de la Mysie, ils (Paul et
Timothée) se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus
ne le leur permit pas. » Actes 16.7 - Il parle : « Pendant qu’ils
servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le
Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à
laquelle je les ai appelés. » Actes 13.2 Il instruit, Il enseigne :
« Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom,
vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai
dit. » Jean 14.26 - Le Saint-Esprit est humble, Il n’attire pas
l’attention sur Lui mais conduit les regards vers Jésus et Le Père. «
… car Il ne parlera pas de lui-même, mais Il dira tout ce qu’il aura
entendu, et Il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera,
... » Jean 16.13-15 Le prophète Ésaïe a eu une puissante vision du
Serviteur de L'Éternel à venir, qui est Jésus. Il l’a vu revêtu de
l’Esprit de Dieu et cet Esprit présentait 7 facettes : « Puis un
rameau sortira du tronc d’Isaï et un rejeton naîtra de ses racines. L’Esprit de L'Éternel reposera sur lui :
Esprit de sagesse et
d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de
connaissance et de crainte de l’Éternel. » Esaïe 11.1,2 Il est
pédagogue, Il sait comment s’adresser à nous, comment nous corriger,
comment nous instruire, comment nous convaincre sans jamais nous
accuser. Respectueux de notre liberté On ne dira jamais à quel
point Le Seigneur est délicat et respectueux de chaque individu. Il ne
force personne, Il ne s’impose jamais : Il respecte trop la valeur de la
liberté qu’Il nous a accordée ; Il ne veut pas faire de nous des
marionnettes ou des robots programmés : Il veut notre amour et notre
obéissance librement accordés. « Nous sommes témoins de ces choses,
de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.
» Actes 5.32 Obéir, c’est se soumettre. Se soumettre, c’est accepter
l’autorité d’une personne sur sa vie. On ne peut prétendre aimer Dieu et
être rebelle envers Lui. « Celui qui garde mes commandements, c’est
celui qui m’aime. », dit Jésus par deux fois. Cela fait écho à la
proclamation que L'Éternel fait de Lui-même à Moïse, dans l’Exode : «
… moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité
des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième
génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à
mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
» Exode 20.5,6 Ce sont des principes spirituels essentiels qui
s’appliquent à toute la vie. Dans le couple chrétien, une femme ne peut
prétendre aimer son mari tout en étant rebelle envers lui et elle ne
peut pas prétendre se placer sous la protection de son mari si elle lui
est rebelle car la rébellion la fait sortir de la sphère de protection.
Par ailleurs, l’autorité ne veut pas dire l’oppression. L’amour ne
peut pas se développer dans un environnement de peur. L’amour sous
contrainte n’est pas l’amour. Si un homme met un couteau sous la gorge
de sa femme en la menaçant - « t’as intérêt à m’aimer ou alors sinon …
», il ne provoquera que de la peur. L’apôtre Jean nous rappelle que :
« La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la
crainte ; ... » 1 Jean 4.18 Notre Seigneur veut établir et développer
une relation d’amour avec nous dans la liberté. « Là où est l’Esprit du
Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3.17) « Mon fils,
donne-moi ton cœur et que tes yeux se plaisent dans mes voies. »
Proverbes 23.26 Dieu ne s’impose pas, il se propose…
Notre Dieu se
donne. Dieu a donné Son Fils ; Le Fils donne sa vie de lui-même ; Le
Christ a donné le Saint-Esprit de la part du Père ; Il a donné à son
Église des serviteurs et des servantes :il a donné les uns comme
apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangéliste,
pasteurs et enseignants… » ; et Le Saint-Esprit a accordé à l’Église les
dons spirituels. Au final, il manque un don sans lequel tout s’effondre
: le don de nos vies comme un sacrifice vivant, saint et agréable à
Dieu. À nous de Lui répondre : nous sommes libres de notre réponse
mais nous devrons en assumer les conséquences. Vous savez comme moi que
la liberté ne peut pas être séparée de la responsabilité. Dieu parle
à celles et ceux qui acceptent d’ouvrir leurs oreilles pour recevoir Sa
Parole. Dieu enseigne celles et ceux qui veulent être enseignés. Il
existe un proverbe qui dit : « Cesse, mon fils, d’écouter
l’instruction, si tu as décidé de t’éloigner des paroles de la science.
» Proverbes 19.27 Dieu a fait Sa part, à nous de faire la nôtre.
La part du Christ Le Christ est venu sous forme d’un simple homme ;
il a quitté la gloire qu’Il avait auprès du Père avant que le Monde fût
créé ; Il a vécu une vie pure et sans tache, sans jamais pécher ; Il a
enseigné, guéri et délivré des milliers de personnes ; Il est allé
volontairement donner sa vie en étant crucifié par la main des impies.
Le troisième jour, il est ressuscité ; Il est allé porter son propre
sang au Père, son sacrifice a été agréé par Le Père, assurant à toutes
celles et ceux qui croient en Son Nom le pardon des péchés et l’adoption
comme fils et filles de Dieu. Mais l’Histoire ne s’arrête pas là ; pour
nous l’aventure vient seulement de commencer. La route est longue et
escarpée. Mais Jésus est allé encore plus loin pour nous : Il a promis
de ne pas nous laisser seuls. « Je ne vous laisserai pas orphelins,
je viendrai à vous. » Jean 16.18 Sous quelle forme est-il venu à nous
? Par le Saint-Esprit. Il déclare même une chose étonnante : qu’il est
avantageux pour les disciples que Jésus quitte cette Terre pour
retourner au Père. Comment le départ de Jésus pouvait-il apparaître
avantageux aux disciples qui avaient vécu 24 heures sur 24 avec Lui
pendant 3,5 ans, qui avaient tout quitté pour le suivre et qui le voyait
disparaître ? La réponse est dans le verset suivant : « … car il
demeure avec vous et il sera en vous. » Jean 14.17 Jésus est demeuré
trois ans et demi avec ses disciples mais il fallait qu’Il monte vers
son Père pour que le Saint-Esprit prenne sa place. C’est ce qui s’est
réalisé lors de la Pentecôte. Où a-t-Il pris sa place ? Dans le cœur de
chaque croyant. Il est venu établir sa demeure en vous, tabernacler dit
littéralement la Parole. Comprenez-vous l’avantage ? Avec/En. C’est
tout un processus qui a traversé l’histoire de l’Humanité. Dieu a
d’abord choisi un homme : Abraham, puis Isaac,
Jacob, les douze tribus devenues
Israël puis Il a choisi, en Israël, Jérusalem, puis Il a
désigné Salomon pour qu’il Lui bâtisse un Temple. Puis, dans ce Temple,
Dieu se manifestait sur l’Arche de l’Alliance, entre les chérubins sous
forme d’une nuée. Il est ensuite venu Lui-même, en la personne de Jésus,
qui s’est désigné comme le Temple de Dieu … « Détruisez ce temple, et
en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu
quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le
relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps. » Jean 2.19-21
… et aujourd’hui, Dieu a choisi de demeurer en toi !
« Ne savez-vous
pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en
vous ? » 1 Corinthiens 3.16 Tu es devenu son temple si, toutefois, tu
as l’Esprit de Christ. « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne
Lui appartient pas », déclare l’apôtre Paul (Romains 8.9). Dieu est
irréprochable : Il a fait plus que Sa part. Et nous : que devons-nous
faire ? Notre part Notre part consiste à inviter le Saint-Esprit à
agir en toute liberté dans notre vie et à nous laisser transformer.
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par
le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est
la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Romains 12.2
Est-il écrit « transformez-vous » ? Non. C’est un ordre « soyez ! » mais
l’œuvre est celle de quelqu’un d’autre. « Si vous vivez selon la
chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les
actions du corps, vous vivrez. » Romains 8.13 Vous voyez
qu’il y a collaboration. « N’éteignez pas l’Esprit. » 1 Thessaloniciens 5.19
Il faut comprendre qu’à cause de la Chute en Eden, l’esprit de l’homme
est mort et seule la Nouvelle Naissance peut lui rendre la Vie. En cela,
le Saint-Esprit est un Esprit vivifiant (1 Corinthiens 15.45) , qui donne la
Vie. L’homme est esprit, âme et corps. L’esprit nous rend conscients
de Dieu, l’âme nous rend conscients de nous-mêmes et le corps nous rend
conscient du monde autour de nous. Une personne non régénérée
fonctionne avec son âme et son corps mais l’esprit est mort. Cela donne
des personnes qui vivent et agissent en suivant leurs impulsions, leurs
désirs, leurs convoitises, leurs émotions, etc. C’est l’homme-animal.
Lorsque nous nous repentons auprès de Dieu et recevons Jésus comme notre
Sauveur, nous connaissons ce que Jésus a appelé Lui-même la « nouvelle
naissance ». Notre esprit est ramené à la Vie par le Saint-Esprit. Nous
sommes de nouveau en communion avec l’Esprit de Dieu. Notre esprit n’a
pas d’accès directement à notre corps mais il parle à notre âme. Quand
le roi David était abattu, déprimé, il parle à son âme dans le psaume
42.6 : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ?
Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu.
» Psaume 42.6 Si vous voulez atteindre la maturité dans votre vie de
disciple, il faudra que vous soyez dirigés par votre esprit, lui-même
soumis au Saint-Esprit. « Car tous ceux qui sont conduits par
l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » Romains 8.14 Dans le Nouveau
Testament, on trouve trois statuts : serviteur, ami et fils. Si vous
souhaitez atteindre le statut de fils/filles, vous devez être conduits
par le Saint-Esprit, ce qui implique d’être rempli de l’Esprit. Sophie
et moi connaissant un ami qui est apôtre et qui parcoure le Monde pour
prêcher la Parole qui dit : « dans l’Église, il y a beaucoup d’enfants
mais très peu de fils/filles… » Prenons en main les affaires de notre
Père. Le Saint-Esprit nous équipe pour servir Si Le Saint-Esprit a
été donné à Jésus sans mesure, c’est-à-dire crédit illimité … ; « …
car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne
lui donne pas l’Esprit avec mesure. » Jean 3.34 (Jean-Baptiste) … Il
nous a été accordé selon une mesure (metron) établie par Jésus Lui-même.
Paul déclare, dans les Éphésiens : « Mais à chacun de nous la grâce
a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Ephésiens 4.7 Il est
écrit « à chacun ». Cela signifie qu’en fonction des dons que Dieu t’a
accordés, Jésus te donne une grâce proportionnée pour t’accompagner et
t’aider à entrer dans les œuvres qu’Il a préparées d’avance pour que tu
les pratiques grâce à tes dons. Nous sommes donc inexcusables de ne rien
faire. Quelle est l’œuvre du Saint-Esprit ? Nous avons vu que le
ministère du Saint-Esprit s’exerçait en interne.
Interne Il
intervient en permanence dans la vie du croyant, en le transformant jour
après jour, avec sa collaboration, pour qu’il soit rendu conforme à
Jésus-Christ. C’est le travail de toute une vie. Beaucoup ici peuvent
témoigner de cette action discrète qui provoque un dégoût du péché que,
pourtant, nous avions tant chéri avant de rencontrer Jésus. Il ouvre
nos yeux sur les richesses de la Parole de Dieu, la Bible, et, tout à
coup, elle devient claire et compréhensible. Mieux : elle nous
transforme. Vous savez que, pour Dieu, dire et faire sont choses
semblables. « Car Il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et
elle existe. » Psaume 33.9 Le Monde a été créé par l’action conjointe
de la Parole de Dieu et de Son Esprit. Quand une parole est prophétisée
sur ta vie, sous l’inspiration et la conduite du Saint-Esprit, en
s’appuyant sur la Parole, elle crée quelque chose de nouveau en toi.
Il est appelé « L’Esprit de Vérité », c’est-à-dire qu’Il est La Vérité
même. En suivant ses instructions, nous marchons dans toute la Vérité,
nous sommes peu à peu désintoxiqués des mensonges que nous avons
acceptés comme étant des vérités, nous sommes désintoxiqués de nos
propres mensonges. Notre intelligence est lavée des manipulations, des
valeurs empoisonnées de ce Monde. Externe Le ministère du
Saint-Esprit s’exerce aussi en externe, auprès du Monde, en ce qui
concerne le Péché, la Justice et le Jugement. Quand Jésus parle ici du
Monde, il parle des habitants de la Terre mais aussi du système de
valeurs, de croyances et de pratiques qui s’oppose à Dieu et au Christ.
« N’aimez point le Monde, ni les choses qui sont dans le Monde. Si
quelqu’un aime le Monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout
ce qui est dans le Monde, la convoitise de la chair, la convoitise des
yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du
Monde. Et le Monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait
la volonté de Dieu demeure éternellement. » 1 Jean 2.15-17 Il
convainc le Monde en ce qui concerne le Péché. Si on ne reçoit pas, par
la foi en Son Nom, Jésus comme Sauveur personnel et comme Seigneur, nous
mourrons dans notre péché et nous devrons en rendre compte devant Dieu
au jour du Jugement. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ;
celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de
Dieu demeure sur lui. » Jean 3.36 (Jean-Baptiste) Le plus grand péché
dont nous serons redevables est le rejet de Jésus et de ce qu’il a fait
pour nous sauver. Il convainc le Monde en ce qui concerne la
Justice. Quand Jésus est monté vers Le Père en présentant le sang de son
propre sacrifice, pour payer la dette de notre péché… « … et il est
entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des
boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une
rédemption éternelle. » Hébreux 9.12 … la Justice de Dieu a été
pleinement satisfaite en ce que le péché du Monde entier, c’est-à-dire
de chaque personne sur Terre, a été sanctionné dans la personne de Jésus
de Nazareth crucifié. Un pasteur a écrit quelque part que Dieu Le Père a
épuisé toute sa colère sur Son Fils crucifié. Le croire pour soi-même,
fait que notre dette vis-à-vis de Dieu est payée et annulée, que nous
recevons la Vie éternelle, et que Dieu nous pardonne, nous accepte et
même nous adopte comme ses fils et ses filles. Il convainc le Monde
en ce qui concerne le Jugement. L’Histoire humaine a un commencement et
une fin. La Bible s’ouvre par ces mots « Au commencement, Dieu… » et,
dans les derniers versets, nous lisons « … C’est fait ! Je suis
l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. » Apocalypse 21.6 Nous
sommes, nous, entre ces deux bornes, avec, au milieu d’elles le «
tout
est accompli ! » que Jésus a crié avant d’expirer. Le temps
s’approche où Jésus-Christ va entrer pleinement dans son règne et
revenir comme Juge des vivants et des morts. En attendant ce jour
glorieux, rassemblons tous nos efforts pour nous laisser transformer,
façonner, nettoyer, désintoxiquer par Le Saint-Esprit. Il n’y a pas une
minute à perdre. Pour reprendre l’image du Temple, lorsqu’il fut
construit sous le règne du roi Salomon, il est précisé que les pierres
de construction devaient être taillées en dehors du chantier. «
Lorsqu’on bâtit la Maison, on se servit de pierres toutes taillées et ni
marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne fut entendu dans la
maison pendant qu’on la construisait. » 1 Rois 6.7 Cela signifie que,
quand Jésus reviendra nous prendre avec Lui, tu devras être une pierre
toute taillée, prête à être insérée au bon endroit dans le Temple
céleste. Il ne sera plus temps de régler tel ou tel problème de ton caractère
avec un coup de ciseau ou tel péché récurrent avec un coup de hache. Ce
sera trop tard. « Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même
tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit
conservé irréprochable, lors de l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui
le fera. » 1 Thessaloniciens 5.23,24
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