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 Des églises modernes

Etre  moderne signifie être de son  temps ou d'un temps plus ou moins rapproché du sien par opposition à antique, à ancien, être au goût du jour, à la mode.

Or la mode n'est ni stable, ni universellement identique. C'est simplement  une manière de vivre, de penser, propre à une époque, à un pays, à un milieu, à une culture. C'est un phénomène en constante évolution  impliquant le collectif via la société, le regard qu'elle renvoie, les codes qu'elle impose et le goût individuel.

Les modes  concernent à peu près tout, les arts, la musique, la peinture, l'architecture, les idées, la politique et même les religions et surtout les multiples façons de se vêtir, quoique aujourd'hui la mode c'est de ne pas en avoir une de précise mais d'adopter et de mélanger toutes les modes.

Finalement, les modes sont un continuel recommencement, dans un monde qui évolue sans cesse.

Les religions les plus résistantes finissent toujours par introduire des éléments de la société moderne dans leurs pratiques.

Un certain modernisme  semble considérer comme sans valeur ce qui est ancien, vieux.

Les chants anciens, les musiques anciennes, même les vieux pasteurs, n'ont plus la cote.

Finalement les églises deviennent le reflet de la société au milieu de laquelle elles vivent, selon les pays les peuples, les coutumes, et les cultures.

La modernité est naturelle, l'être humain découvre chaque jour des choses nouvelles qui changent sa façon de vivre et de penser.

Les moyens  de communication et de transport ont raccourci, si l'on peut dire, le temps et les distances.

Les découvertes scientifiques  et technologiques ouvrent un accès 'presque' sans limite à la connaissance et à l'exploitation de l'univers.

Dans le domaine de la santé, la médecine et la chirurgie utilisent des

Les églises se modernisent adoptant des styles de cultes nouveaux, privilégiant le sensoriel, ce qui frappent les yeux, les oreilles, les sens, produisant des émotions, des sentiments, des comportements, superficiels, fictifs et éphémères.

Ce n'est pas nouveau. L'histoire du peuple d'Israël, choisi pour être le peuple de Dieu, donc différent des nations païennes qui l'entouraient, à souvent, malgré les interdictions formelle de Dieu, copié et adopté leurs coutumes et surtout leurs cultes idôlatres.

Un exemple parmi d'autres est celui d'un roi d'Israël :

Le roi Achaz se rendit à Damas au-devant de Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie. Et ayant vu l’autel qui était à Damas, le roi Achaz envoya au sacrificateur Urie le modèle etle modèle et la forme exacte de cet autel.
Le sacrificateur Urie construisit un autel entièrement d’après le modèle envoyé de Damas par le roi Achaz, et le sacrificateur Urie le fit avant que le roi Achaz fût de retour de Damas.
A son arrivée de Damas, le roi vit l’autel, s’en approcha et y monta: il fit brûler son holocauste et son offrande, versa ses libations, et répandit sur l’autel le sang de ses sacrifices d’actions de grâces.
Il éloigna de la face de la maison l’autel d’airain qui était devant l’Eternel, afin qu’il ne fût pas entre le nouvel autel et la maison de l’Eternel; et il le plaça à côté du nouvel autel, vers le nord. 2 Rois 16.10

Achaz était le fils d'un roi fidèle à l'Eternel, mais il se détourna du Dieu de son père pour servir les dieux étrangers.

Il arrive très souvent que les nouvelles générations abandonnent  les de ceux qui les précédaient au profit de choses nouvelles, modernes qui répondent mieux à leur envies et désirs.

C'est vrai dans le monde, mais aussi dans le domaine de la foi de l'évangile.

Il est vrai que le Saint-Esprit inspire des sentiments de joie, de tristesse, de compassion, d'amour ...

Il produit des émotions très fortes : les pleurs, le rire, les tressaillements d'allégresse, des bonds ou des transports de joie, des danses qui n'expriment pas la sensualité mais la spiritualité, etc.

Cependant, ce dont je vous parle ne provient pas de la même source, mais vient du monde.

 

 

Léopold Guyot, pasteurweb

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