Introduction Vous l'avez compris, il s'agit dans cette étude de la bonté qui est
le fruit de l'Esprit de Dieu et non de "notre bonté", ni des efforts de
l'être humain pour manifester quelques bons sentiments, louables certes,
sans comparaison avec la bonté de Dieu. « Beaucoup de gens proclament
leur bonté ; Mais un homme fidèle, qui le trouvera ? » Proverbes 20.6
Nous sommes toujours prêts à proclamer la bonté des uns et des autres et
c'est vrai qu'il existe parmi nous, les humains, des actes de bonté.
Cependant, Jésus a déclaré à un homme qui l'appelait bon Maître :
«
Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. » Marc 10.18
Par sa réponse, le Seigneur a voulu faire remarquer que seule la bonté
de Dieu est parfaite. On pourrait traduire : Dieu seul est parfaitement
bon. La bonté de Dieu Qui pourra décrire toute la bonté de
l'Éternel Dieu ? « L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là
auprès de lui et proclama le nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant
lui et s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et
compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui
conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité,
la rébellion et le péché... Lorsque Moïse entendit ces paroles, il
s'inclina jusqu'à terre et adora l'Éternel. » Exode 34.5-7 Nous
devons apprendre à considérer les vertus inégalables, parfaites et
infinies de Dieu. Nous en avons la démonstration dans de nombreux
exemples des Écritures, ainsi que dans la vie de tous les jours et nous
sommes ainsi encouragés à nous confier totalement en Lui. Cependant,
certains ont parfois du mal à accepter le fait que Dieu soit bon,
lorsqu'ils considèrent les situations de détresses ou de malheurs qui
nous atteignent ou qui se produisent dans le monde. La confiance en Dieu
de beaucoup de personnes semblent dépendre des circonstances bonnes ou
mauvaises qu'elles traversent. Pourtant, Job qui a connu des épreuves
terribles (voir les chapitres 1 et 2), n'a rien attribué d'injuste à
Dieu, malgré qu'il se soit posé beaucoup de questions. Le prophète
Jérémie qui a vécu des moments de grande détresse dans son ministère a
appris à ne pas faire dépendre des circonstances sa confiance en Dieu.
« Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au
poison ; quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au dedans de
moi. Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne
sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta
fidélité est grande ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c’est
pourquoi je veux espérer en Lui. L’Éternel a de la bonté pour qui
espère en Lui, pour l’âme qui Le cherche. Il est bon d’attendre en
silence le secours de l’Éternel. » Lamentations de Jérémie 3.19-26
Oui Dieu est bon, infiniment bon. Ses bontés ne sont jamais épuisées, ni
sa compassion et chaque jour nous en sommes bénéficiaires.
« Qu’on
proclame le souvenir de ton immense bonté et qu’on célèbre ta justice ! L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et plein
de bonté. L’Éternel est bon envers tous et ses compassions s’étendent
sur toutes ses œuvres. L’Éternel soutient tous ceux qui tombent et
il redresse tous ceux qui sont courbés. Les yeux de tous espèrent en
toi et tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu ouvres ta main
et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. » Psaume 145.7-9,14-16
Dieu est bon envers tous, aussi Jésus enseigne : « Mais moi, je vous
dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du
bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et
qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est
dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur
les bons et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »
Matthieu 5.44 Lorsque l'apôtre Paul prêchait, il annonçait la bonté
de Dieu : « ... vous apportant une bonne nouvelle, nous vous
exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu
vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs
propres voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il
est, en faisant du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les
saisons fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance et en
remplissant vos cœurs de joie. » Actes 14.15-17 Après avoir été
miraculeusement guéri par l'Éternel, le roi Ezéchias lui rend grâces par
ces paroles : « Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie,
c’est par elles que je respire encore ; Tu me rétablis, Tu me rends à la
vie. » Ésaïe 38.16 Il y a beaucoup d'autres passages dans la Bible
qui proclament la bonté infinie et éternelle de Dieu et à leur lecture
nous apprenons que cette bonté consiste à nous faire du bien.
Dieu est bon, parfaitement bon, éternellement bon et c'est ce qui fait
notre espérance : « Voici ce que je veux repasser en mon cœur,
ce
qui me donnera de l’espérance. Les bontés de l’Éternel ne sont pas
épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se
renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! » Une
des prières de l'apôtre Paul concerne justement la manifestation de sa
bonté. « ... qu’il accomplisse par sa puissance tous les desseins
bienveillants de sa bonté et l’œuvre de votre foi. » 2 Thessaloniciens
1.11 La bonté a pour objet principal de faire du bien, de bénir, de
secourir, etc. Jésus, qui a parfaitement accompli la volonté de son
Père, a démontré sa bonté par ses œuvres : « Jésus de Nazareth allait
de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous
l’empire du Diable car Dieu était avec lui. » Actes 10.38 Nous
pouvons affirmer que dans sa bonté envers les hommes Dieu conçoit en
notre faveur de bienveillants desseins, comme il l'affirme par son
prophète : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit
l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un
avenir et de l’espérance. » Jérémie 29.11 Nous avons parfois du mal à
concilier ce qui nous semble inconciliable concernant certaines
déclarations de la Parole de Dieu : « Considère donc la bonté et la
sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés et bonté de Dieu
envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras
aussi retranché. » Romains 11.22 Cependant nous savons aussi que la
sévérité n'exclut pas la bonté et que le fait d'être bon n'implique pas
le laisser faire. Si Dieu intervient parfois par des jugements sévères
c'est aussi afin de maintenir les hommes dans de bonnes dispositions à
son égard et les uns envers les autres. « L’Éternel est
miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté ; Il
ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours ; Il ne
nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos
iniquités. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la Terre,
autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ; autant l’Orient
est éloigné de l’Occident, autant il éloigne de nous nos transgressions.
Comme un père a compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de
ceux qui Le craignent. Car Il sait de quoi nous sommes formés, Il se
souvient que nous sommes poussière. » Psaume 103.8-14
Nous sommes
appelés à être bons « Soyez bons les uns envers les autres,
compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a
pardonné en Christ. (...) Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des
enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ,
qui nous a aimés et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une
offrande et un sacrifice de bonne odeur. » Éphésiens 4.32, 5.
1-2
Nous sentons bien nos limites dans ce domaine reconnaissant avec
l'apôtre Paul que : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en
moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté mais non le pouvoir de
faire le bien. » Romains 7.18 Il nous faut donc rechercher en Dieu
ce qui n'habite pas en nous : Sa bonté. C'est cette bonté que le
Saint-Esprit doit produire dans le cœur de ceux qui sont nés de Dieu. Il
ne s'agit donc pas d'améliorer nos qualités personnelles mais de nous
tourner résolument vers les perfections divines. Le fruit de
l'Esprit, c'est...la bonté Par l'action de son Esprit dans notre
cœur, Dieu veut nous communiquer ses sentiments et sa nature, donc sa
bonté. Peut-être que cela nous semble irréalisable ? Alors écoutons
sa Parole : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit
en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à
lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les
générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » Éphésiens 3.20 Je
vous ai parlé dans une étude précédente de la façon dont le Saint-Esprit
nous communique les choses de Dieu. (voir La communion du Saint-Esprit
et Les communications du Saint-Esprit) La condition essentielle pour
que l'Esprit de Christ produise son fruit en nous, c'est que nous
demeurions attachés au Seigneur Jésus-Christ. Tous nos efforts
résident en cela : demeurer en lui. « Je suis le cep, vous êtes les
sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup
de fruit car sans moi vous ne pouvez rien faire ». Jean 15.5 Comme
vous le comprenez, il ne s'agit pas de quelque chose de systématique qui
se produirait en nous du simple fait que nous croyons. L'apôtre
Pierre écrit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui
contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui
qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous
assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses,
afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en
fuyant la corruption qui existe dans le Monde par la convoitise, à cause
de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la
vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la
tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour
fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en
vous et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni
stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais
celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de
loin et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre
vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez
jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel
de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.
» 2 Pierre 1.3-11 Notre plus grand effort est celui de demeurer en
communion avec le Seigneur Jésus-Christ, comme le sarment demeure
attaché au cep. Le cep et les sarments Comme vous le voyez, je ne
vous enseigne pas quelque chose de magique, comme certains pensent que
pour recevoir les choses profondes de Dieu, il suffit de quelques
réunions avec une prière spéciale, l'imposition des mains, ou "les
paroles" d'un "prophète". La vie de disciples de Christ, d'enfants de
Dieu, demande pour son développement, sa croissance normale, que nous
demeurions attachés au Seigneur de tout notre cœur, dans la réalité de
notre quotidien. « Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Comme le
sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au
cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je
suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui
je demeure porte beaucoup de fruit car sans moi vous ne pouvez rien
faire. » Jean 15.4,5

Haut de page
|