Introduction
En écoutant une prédication sur la situation des églises citées dans
le livre de l'Apocalypse mon attention a été attirée par la parole que
Jésus adresse au messager de l'église de Laodicée :
"Je me tiens à
la porte" Apocalypse 3.20
D'abord, je me suis demandé de qui il
s'agissait, de l'église ? du messager ? ou de quiconque ? Cela peut
concerner les trois. Le Seigneur peut être à la porte d'une église, ou
du cœur d'un prédicateur, d'un pasteur ou d'un simple disciple. Il
dit si "quelqu'un" ...
Il y a une quinzaine d'années, j'assistais à
un culte dans une église de Pentecôte et pendant le temps de louange un
frère gitan a donné une prophétie dans laquelle il était dit : "Le
Saint-Esprit n'est pas là, non Il n'est pas là". Cela semblait
contradictoire par le fait même qu'il y ait cette prophétie, mais cela
voulait dire simplement qu'en dépit des apparences l'Esprit de Dieu
n'était pas réellement à l'œuvre dans cette église. Il était présent,
mais comme à la porte. Bien sûr il y eut une vive réaction du
pasteur qui a cité la parole de Jésus : "Là où deux ou trois sont
assemblés en mon Nom, je suis au milieu d'eux." Cependant l'évidence
était là, dans cette église comme dans bien d'autres le culte était
devenu "tiède". Le Seigneur Jésus a promis d'être présent au milieu
de ses disciples s'assemblant en son Nom, c'est à dire dans une
assemblée de personnes invoquant son Nom. Mais, nous sommes en droit de
nous poser la question : Est-il toujours là ?
Dans l'histoire
d'Israël, lors de ses marches dans le désert, nous lisons que parfois la
nuée se retirait du tabernacle. D'autres fois Dieu dissuadait son peuple
d'aller au combat, car il n'était pas au milieu d'eux.
« Ils se
levèrent de bon matin, et montèrent au sommet de la montagne, en disant
: Nous voici ! nous monterons au lieu dont a parlé l’Éternel, car nous
avons péché. Moïse dit : Pourquoi transgressez-vous l’ordre de l’Éternel
? Cela ne réussira point. Ne montez pas ! car l’Éternel n’est pas au
milieu de vous. Ne vous faites pas battre par vos ennemis. Car les
Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberiez par
l’épée. Parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel, l’Éternel ne
sera point avec vous. Ils s’obstinèrent à monter au sommet de la
montagne ; mais l’arche de l’alliance et Moïse ne sortirent point du
milieu du camp. Alors descendirent les Amalécites et les Cananéens qui
habitaient cette montagne ; ils les battirent, et les taillèrent en
pièces jusqu’à Horma. » Nombres 14.40-45
Pourquoi ? Parce qu'ils
s'étaient détournés de l’Éternel.
Souvenons des exhortions divines,
celles qui se trouvent dans l'Ancien Testament, comme celles qui sont
écrites dans le Nouveau Testament.
« Azaria alla au-devant d’Asa et
lui dit : Ecoutez-moi, Asa, et tout Juda et Benjamin ! L’Éternel est
avec vous quand vous êtes avec lui ; si vous le cherchez, vous le
trouverez ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera. » 2
Chroniques 15.2
« Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se
retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. » Hébreux 10.38
Le
prédicateur que j'écoutais, ce dimanche-là, faisait remarquer que le
Seigneur marche au milieu des églises et cependant, là, dans cette
église de Laodicée, il est à la porte. Nous devons accepter cette
vérité : Jésus peut ne pas être loin, même tout prêt, à la porte, mais
pas à l'intérieur et cela concerne une assemblée, un prédicateur, un
pasteur ou un simple disciple. On peut avoir une démarche de piété, de
prière, de culte ou de pratiques pieuses, mais ne pas vivre réellement
la présence du Seigneur de l'intérieur, du dedans.
A la porte ou à
l'intérieur
Je vous ai déjà parlé de La présence du Seigneur dans
notre cœur, de sa présence réelle, d'une vraie communion avec lui, un
souper, un repas, un tête-à-tête. Maintenant, je veux mettre l'accent
sur une situation qui, hélas, est fréquente : Le Seigneur à la porte.
Remarquez que dans la parole adressée au messager de l'église de
Laodicée, il ne s'agit pas d'un incroyant. Il est question de disciples
de Christ, d'une église, d'un prédicateur.
Nous découvrons qu'il est
possible de vivre une forme de foi extérieure, comme une religion
"chrétienne", une religion évangélique, dans laquelle Dieu est au dehors
! L'apôtre exhortait les disciples de l'église de Corinthe à s'examiner
par rapport à leur foi et leur relation réelle avec le Seigneur
Jésus-Christ.
« Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes
dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que
Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez
réprouvés. » 2 Corinthiens 13.5
Trop souvent nous nous contentons de
la pratique de choses dont nous avons pris l'habitude, comme une sorte
de rituel religieux. Nous fréquentons l'église, nous participons à ses
assemblées, nous chantons des cantiques, nous prions, nous lisons la
Bible ... et pourtant notre cœur est vide, vide de Dieu. Nous
ressemblons à ces gens dont Jésus parle :
« Hypocrites, Esaïe a bien
prophétisé sur vous : Le Seigneur dit : Quand ce peuple s’approche de
moi, Il m’honore de la bouche et des lèvres ; Mais son cœur est éloigné
de moi, Et la crainte qu’il a de moi N’est qu’un précepte de tradition
humaine. » Esaïe 29.13 (Matthieu 15.8)
Si nous plaçons sincèrement
notre façon de vivre à la lumière de la Parole de Dieu, nous laissant
interpeller et convaincre par le Saint-Esprit, nous allons nous rendre
compte que nous sommes peut-être devenus religieux. Certes d'une
religion qui a une odeur d'Evangile, mais une religion quand même. Des
personnes s'efforcent de mettre en pratique les instructions du Seigneur
Jésus-Christ ou des choses qu'Il a instituées : baptême, Sainte Cène,
imposition des mains, onction d'huile ... mais lui-même est à
l'extérieur, à la porte.
Je viens de répondre à un frère qui me
posait la question de l'importance du jeûne et de la prière, en lui
disant que beaucoup prient et même jeûnent pour recevoir les
bénédictions de Dieu, mais ils ne le cherchent pas pour Lui-même, pour
la joie de sa Présence en eux. Même sa Parole reste à l'extérieur.
Il faut que notre piété soit inspirée de ce qui est en nous et non
seulement de préceptes qui resteraient à l'extérieur de notre cœur.
«
Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le
Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et Je les écrirai dans
leur esprit, il ajoute : et Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni
de leurs iniquités. Hébreux 10.16
« En effet, Moïse définit ainsi la
justice qui vient de la loi : L’homme qui mettra ces choses en pratique
vivra par elles. Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi
: Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? c’est en faire
descendre Christ ; ou : Qui descendra dans l’abîme ? c’est faire
remonter Christ d’entre les morts. Que dit-elle donc ? La parole est
près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la
foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus,
et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras
sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et
c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que
dit l’Écriture : (10-11) Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il
n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils
ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.
» Romains 10.5-12
La vraie foi est celle qui vient du cœur, là où la
Parole de Dieu doit pénétrer et demeurer, là où l'Esprit Saint doit
habiter.
« ... afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire,
d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en
sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant
enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les
saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,
et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en
sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. »
Ephésiens 3.16
« Que la parole de Christ habite parmi vous
abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en
toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques
spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la
grâce. » Colossiens 3.16
Incompatibilité
Il est intéressant de
méditer sur la septième lettre aux églises, celle qui est adressée au
messager de l'église de Laodicée, car elle nous concerne très
particulièrement, nous qui vivons à une époque trouble, pleine de
confusion, de compromis et de laisser aller.
Ni froid, ni bouillant,
c'est à dire modérément chrétien, tolérant et laxiste, pas incrédule,
mais un peu croyant, "sans excès", comme on aime aujourd'hui le répéter
pour une foule de choses dans le monde. Autrement dit, disciples de
Christ, mais à moitié. Avez-vous remarqué que la tiédeur c'est juste
entre le chaud et le froid, au milieu, à moitié chaud à moitié froid.
Il y a une situation quasi générale aujourd'hui dans les églises, c'est
le mélange des choses, la Parole de Dieu avec la philosophie du
Monde,
la pensée de Christ avec la mentalité du Monde, l'Esprit de Dieu et
l'esprit du Monde, la pratique des enseignements de Jésus mais en même
temps les modes du Monde et ses plaisirs. On voudrait pouvoir être à
la fois dans le Royaume de Dieu et conserver un pied dans le monde.
Voilà les raisons pour lesquelles le Seigneur est à la porte. Le
compromis n'est pas possible. Le Seigneur ne cohabite pas avec le Monde
! Nous avons oublié certains avertissements de Dieu qui disait déjà à
son peuple par le prophète Elie.
« Alors Elie s’approcha de tout le
peuple, et dit :
-Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si
l’Éternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui !
Le peuple ne lui répondit rien. » 1 Rois 18.21
Dans bien des
domaines le peuple de Dieu reste le même Nous voulons la bénédiction
divine, sa protection, sa présence, mais en même temps nous honorons les
dieux du monde, nous nous mêlons aux incrédules
« … dont le dieu de
ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller
la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de
Dieu. » 2 Corinthiens 4.4
Nous avons oublié que Dieu n'est pas
partageur.
« Tu n’auras pas d’autres dieux devant
Ma Face. Tu ne
te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des
choses qui sont en haut dans les Cieux, qui sont en bas sur la Terre, et
qui sont dans les eaux plus bas que la Terre.
Tu ne te prosterneras
point devant elles, et tu ne les serviras point ; car Moi, l’Éternel,
ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les
enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui
Me
haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui
M’aiment et qui gardent Mes commandements. » Exode 20.3-6
D'autres
dieux ont été accueillis dans le cœur de beaucoup de croyants :
le dieu
de la mode, le dieu du sport, le dieu des plaisirs, le dieu de la
postérité matérielle, de l'argent et des richesses terrestres, le dieu
de la luxure et de l'impureté, le dieu de la beauté du corps, le dieu
télé, le dieu internet, etc. J'en oublie certainement, mais vous les
trouverez facilement, ils sont à tous les coins de rue d'un Monde
corrompu et souillé qui leur a dressé des autels, fabriqué des icônes et
voilà qu'ils s'installent aussi dans l'Eglise de Christ, dans le cœur de
ses disciples !
Nous avons oublié que l'Esprit du Seigneur ne peut
cohabiter avec l'esprit du Monde.
« Adultères que vous êtes ! ne
savez-vous pas que l’amour du Monde est inimitié contre Dieu ? Celui
donc qui veut être ami du Monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que
l’Écriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit
qu’il a fait habiter en nous. » Jacques 4.4,5
Certaines choses
réjouissent Dieu, tandis que d'autres l'attristent et vont même jusqu'à
mettre une séparation entre lui et nous. Il y a incompatibilité
entre certaines choses, selon ce qui est écrit dans la Parole de Dieu :
« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel
rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de
commun entre la lumière et les ténèbres ?
Quel accord y a-t-il entre
Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ?
Quel
rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » 2 Corinthiens
6.14-16
Il y a opposition entre ce qui est agréable à Dieu et des
sentiments, des désirs ou des œuvres qui attristent son Esprit.
«
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en
a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin
que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » Galates 5.17
Or,
les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité,
l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les
querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions,
les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses
semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui
commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu.
«
Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience,
la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la Loi
n’est pas contre ces choses. » Galates 5.19-23
L'apôtre Jacques a
repris en d'autres termes ce que Dieu disait déjà par Moïse à son peuple
d'Israël, concernant le refus d'un culte partagé (Exode 20.3-6).
«
Prenez– vous pour des paroles en l’air ce que déclare l’Écriture ? Dieu
ne tolère aucun rival de l’Esprit qu’il a fait habiter en nous. »
Jacques 4.5
La Parole de Dieu proclamée par le prophète Osée est
sans ambigüité :
« Leur cœur est partagé : ils vont en porter la
peine. L’Éternel renversera leurs autels, détruira leurs statues. » Osée
10.2
L'apôtre Paul a aussi écrit :
« Vous ne pouvez boire la coupe
du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la
table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la
jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » 1 Corinthiens
10.21,22
Prendre conscience, se réveiller
Je suis frappé par
l'inconscience de beaucoup qui disent comme le messager de l'Eglise de
Laodicée :
« Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de
rien ... » Apocalypse 3.17
Ils affichent une assurance orgueilleuse
et sont satisfaits de leurs acquis, des organisations reconnues, des
bâtiments confortables et souvent somptueux, des cultes spectaculaires
dignes des spectacles du monde, des prédicateurs éloquents et se voulant
intellectuels, ...
" Tu dis : je suis riche, je n'ai besoin de rien
!"
Mais voici ce que le Seigneur répond :
« ... tu ne sais pas que
tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille
d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes
riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de
ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que
tu voies. »
Le messager de l'Eglise de Laodicée était sur le point
d'être rejeté par le Seigneur, vomi comme une chose écœurante et il ne
le savait pas, ses yeux étaient fermés sur la réalité spirituelle d'une
église tiède, formaliste. Alors le Seigneur lui a fait transmettre
par son serviteur Jean une lettre d'avertissement afin qu'il se
ressaisisse et revienne à une foi véritable.
De tout temps les
églises du Seigneur ont eu besoin d'être reprises par des avertissements
afin de sortir du formalisme religieux qui peut donner le change, mais
qui ne trompe ni Dieu, ni les personnes réellement spirituelles.
L'apôtre Paul écrivait aux disciples de Rome :
« Cela importe
d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure
de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus
près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour
approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les
armes de la lumière. » Romains 13.11
Le Seigneur frappe à la porte
« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma
voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et
lui avec moi. » Apocalypse 3.20
Nous sommes toujours émerveillés par
l'insistance du Seigneur cherchant à rétablir la communion avec nous.
Nous le découvrons dans toute la Bible quand il est question de la
relation de Dieu avec les humains.
Ceux qui sont loin, perdus,
égarés, il les cherche et les appelle, usant de patience envers tous,
car il ne veut pas qu'aucun périsse. Ceux qui croient mais qui se
sont refroidis, qui sont devenus tièdes, il les interpelle afin de les
réveiller de leur léthargie spirituelle, comme nous le voyons ici.
Jésus a parlé dans une parabole de l'homme qui va frapper à la porte de
son ami en pleine nuit pour lui emprunter du pain et de son insistance.
Dans la lettre à Laodicée, il y a aussi et certainement l'insistance du
Seigneur pour rétablir la communion avec ses enfants qui l'ignorent.
Combien souvent n'avons-nous pas fait cette expérience de l'appel de
Dieu qui désire nous ramener à une relation plus réelle, plus vivante,
plus ardente avec Lui. Souvent il doit insister par des moyens divers
afin de nous faire comprendre son attente et son désir d'intimité avec
nous.
Nous pourrions nous demander pourquoi Il insiste tant, mais
nous le savons, c'est parce qu'il nous aime.
Il le rappelle dans la
lettre au messager de l'église de Laodicée :
« Moi, je reprends et je
châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »
Apocalypse 3.19
Nous sommes toujours confondus en découvrant les
ressources infinies de l'amour de Dieu pour nous, même dans les
situations les plus défavorables.
« Il ne cassera pas le roseau à
demi brisé, et il se gardera d’éteindre la lampe dont la mèche fume
encore. Il agira ainsi, sans se lasser, jusqu’à ce qu’il ait assuré le
triomphe de la justice. » Matthieu 12.20
Bien sûr, Il exige que nous
nous repentions et que nous revenions, mais Il nous y aide tellement,
multipliant les appels et les manifestations de sa bonté infinie. Un
aspect de son amour m'émerveille : c'est toujours lui qui vient en
premier pour nous inviter à revenir vers lui.
Voici pour conclure
quelques passages de la Bible qui proclament de la façon la plus
évidente, la raison pour laquelle le Seigneur se tient à la porte de
notre cœur et insiste pour renouveler notre union avec Lui.
« De loin
l’Éternel se montre à moi : Je t’aime d’un amour éternel ; C’est
pourquoi je te conserve ma bonté. » Jérémie 31.3
"L’amour de Dieu a
été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans
le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non
point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a
envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. » 1 Jean 4.9
« Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne
laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après
celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a
retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la
maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit :
Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un
seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui
n’ont pas besoin de repentance. » Luc 15.4-7
N'oublions jamais le
désir profond du Seigneur : J'entrerai chez lui, je souperai avec lui et
lui avec moi !
Alors que notre porte lui soit toujours ouverte afin
que nous vivions ces instants merveilleux d'une communion réelle et
bénie avec Lui.