Introduction
« Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et
étrangères ... » Hébreux13.9
"Prenez garde que personne ne
fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine
tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les
rudiments du monde, et non sur Christ." Colossiens 2.8
Jésus
n'est pas né un 25 décembre, cette date a été fixée par un
évêque de Rome, pour l'église Catholique, en remplacement de la
fête du solstice d'Hiver, une fête païenne. Dans le
calendrier julien, en 46 av. J.-C., Jules César avait adopté le
projet de calendrier que lui proposa Sosigène d'Alexandrie.
L'équinoxe de printemps y est fixé au 25 mars et le solstice
d'hiver au 25 décembre.
Les fêtes païennes à l'orée du
christianisme
Dans la Rome antique, il se pratiquait un
certain nombre de fêtes :
- les Saturnales, fête religieuse,
étaient fêtées à Rome et dans les provinces romaines du 17 au 24
décembre.
Elles célébraient le règne de Saturne, dieu des
semailles et de l'agriculture.
- La fête des sigillaires,
sceaux ou cachets de terre, était une fête romaine païenne. A la
fin des Saturnales, les Romains avaient l'habitude d'offrir des
cadeaux, en particulier aux enfants : anneaux, cachets, et menus
objets. Cette fête des sigillaires donnait lieu à des festins
pour lesquels les maisons étaient décorées de plantes vertes.
- La fête de la naissance du dieu soleil, Mithra. Son culte
le plus célébré dans l'empire romain était d'origine
indo-iranienne importé en Italie par les soldats romains. Le 25
décembre, on fêtait, par le sacrifice d'un taureau, le Sol invictus (Soleil invaincu) qui renaissait alors que les jours
s'allongeaient à nouveau.
La fête devient "chrétienne"
Le
Christianisme prenant de l'ampleur, ces fêtes païennes de
décembre furent de moins en moins acceptées par le clergé
romain. En 325, les évêques réunis en concile à Nicée, à
l'initiative de l'empereur Constantin le Grand, réaffirmaient
l'essence divine du Christ.
Jésus ait dit de
lui-même : "Je suis la Lumière du Monde". Il n'en fallut pas
plus pour que les évêques choisissent la date du solstice
d'hiver, à laquelle on célébrait la fête païenne appelée
"Naissance (Natale) du soleil", qui va devenir "Natale du
Sauveur". Et Natale c'est Noël en français.
La première
mention véritable du 25 décembre comme date de naissance de
Jésus se trouve dans le calendrier de Philocalus, apparemment
publié à Rome, en 345.
En 354,
le pape Liberius désigne
officiellement la fête des Brumalia du solstice d'hiver comme
celle de la naissance du Christ.
En 440, l'Église déclara
que la célébration de la naissance du Christ était
définitivement fixée au 25 décembre ; cette année-là, le pape
Sixte III célébra la première messe de minuit.
Ce n'est
qu'au XIIème siècle que Noël est devenue la grande fête de tout
l'Occident chrétien.
Quelle fête ?
Pour beaucoup de
personnes, Noël est une fête "chrétienne" traditionnelle,
rappelant la naissance de Jésus le Christ, célébrée par des
offices religieux, suivis du fameux repas festif, du réveillon
et des incontournables cadeaux. Certains y trouvent
l'occasion de manifester leur affection par ce qu'ils offrent,
les autres et particulièrement les enfants se réjouissent à
juste raison d'être l'objet de cette attention. C'est aussi,
l'occasion d'un business énorme, un marché bien organisé dont la
priorité est le chiffre d'affaires. Une grande supercherie à
intérêt commercial, dont le Monde s'est accaparé pour en faire
ce qu'elle était à l'origine : une fête païenne.
Le plus
grave, c'est de faire entrer les enfants dans le mensonge du
père Noël, personnage imaginaire dont l'origine religieuse
"chrétienne" vient d'un autre mensonge : la légende de
Saint-Nicolas.
Voici quelques lignes tirées de "Le Père Noël
sur Internet - perenoel.com"
Il est fêté tous les 6 décembre,
dans l'Est (Lorraine et Alsace), le nord de la France, la
Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche, les Pays Bas. Il
fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages.
Depuis le XIIème siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé,
allait
de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour
demander aux enfants s'ils ont été obéissants. Après la
Réforme protestante survenue au XVIème siècle, la fête de Saint
Nicolas fut abolie dans certains pays européens.
Après
plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié
que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle
de "l'enfant Jésus". Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint
Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre. Dans
l'Est de la France, le culte de Saint Nicolas et le pèlerinage à Saint-Nicolas-du-Port étaient très populaires dès le Moyen Âge.
Au XVIème siècle, les réformistes, pour détourner cette ferveur
populaire, privilégièrent l'image du Christkindel, de "l'Enfant
Jésus".
En 1809, l'écrivain Washington Irving parle pour la
première fois des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la
traditionnelle distribution des cadeaux. En 1821, un pasteur
américain, Clément Clarke Moore, écrivit un conte de
Noël pour
ses enfants, dans lequel un personnage sympathique apparaît, le
Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit
dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par
un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du
Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.
La synthèse par la Presse américaine
C'est à la presse américaine que revient "le mérite" d'avoir
réuni en un seul et même être les diverses personnifications
dispensatrices de cadeaux. C'est en 1931, que le père Noël
prit finalement une toute nouvelle allure dans une image
publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Coca Cola
souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola
en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola
diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et,
ensuite, à la télévision partout dans le monde. L'idée que les
enfants se font aujourd'hui du père Noël est fortement imprégnée
de cette image. Très édifiant !
La vraie fête
Pour la
majorité des gens, selon un récent sondage, Noël est une fête
familiale, sans signification spirituelle, encore moins
évangélique ! De nombreux enfants ignorent la personne de Jésus
et n'associent "Noël" qu'au cadeaux, aux lumières et à la fête !
Si Noël est devenu incontournable pour les églises
chrétiennes de toute dénomination, ne soyons pas des insensés,
ne fêtons pas Noël comme des païens. Au milieu de cette
débauche de lumière, d'étoiles, de pommes d'argent et de
paillettes d'or, devant une profusion de cadeaux, de promesses
de repas succulents et abondants, de jouets, d'excitation des
grands et petits, nous l'avons compris : c'est Noël pour un
Monde païen, indifférent au véritable sens de ce qui devrait
être une fête spirituelle.
A ce Noël païen, il manque
l'essentiel : la véritable connaissance de Jésus le Sauveur.
La
conscience de cette réalité apporterait à l'évènement beaucoup
plus de modestie, de modération et de véritable joie.
Jésus
est venu au Monde parmi les pauvres ! N'a-t-il pas dit qu'Il est
venu pour annoncer aux pauvres une bonne nouvelle (Luc 4.18).
Lisons le récit de la naissance du Sauveur dans l'Évangile :
"En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un
recensement de toute la Terre. Ce premier recensement eut lieu
pendant que Quirinus était gouverneur de Syrie. Tous allaient se
faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la
Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans
la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la
maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec
Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
Pendant qu’ils étaient
là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta
son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une
crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans
l’hôtellerie.
Il y avait, dans cette même contrée, des bergers
qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder
leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et
la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis
d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit :
-Ne craignez point ;
car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le
peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans
la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ,
le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous
trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et
soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste,
louant Dieu et disant : -Gloire à Dieu dans les lieux très hauts
et Paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !" Luc 2.1-14
Nous pourrions commenter ligne par ligne ce merveilleux récit de
la naissance de Jésus :
"En ce temps-là parut un édit de
César Auguste, l'empereur romain..."
Qui osera affirmer qu'à
certains moments de l'histoire des hommes, Dieu ne tient pas
dans sa main le cœur des puissants et des rois, pour changer le
cours de l'Histoire ?
"Pendant qu’ils étaient là, le temps où
Marie devait accoucher arriva..."
Non seulement le cœur des
hommes peut être dirigé pour l'accomplissement des desseins du
Dieu souverain, mais aussi les temps sont dans Sa main. Ce
qui est à retenir en premier de ce passage de l'Évangile de Luc,
c'est le message que l'ange du Seigneur apporta aux bergers
effrayés :
"Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne
nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande
joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est
né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur."
Une bonne
nouvelle
L'annonce de la naissance de Jésus est une bonne
nouvelle dans ce sens qu'elle le présente comme le Sauveur : il
vous est né "un Sauveur". Les bergers n'ont certainement pas
compris l'importance et la portée de l'évènement qui se
déroulait sous leurs yeux étonnés, devant ce petit bébé
emmailloté et couché dans une crèche. Que représentait pour
ces gens la naissance du Sauveur ? Certainement la venue du
Messie qui viendrait pour rendre sa splendeur au royaume
d'Israël.
Aujourd'hui nous savons que la venue au Monde du
Fils de Dieu concerne tous les êtres humains et les englobent
chacun dans le plan de Dieu pour leur salut, non pas la
délivrance d'un quelconque pouvoir politique pesant, mais la
rédemption de nos âmes par le sacrifice de Celui qui aux yeux
des bergers n'était encore qu'un bébé.
Déjà l'ombre de la
croix se profilait sur l'étable de Bethléhem où naissait le
Sauveur.
Oui, en ce temps-là, lorsque César Auguste ordonna
le recensement de son empire, au temps fixé par Dieu, est né mon
Sauveur, non seulement le mien, mais celui de tous les humains,
donc aussi le vôtre, vous qui me lisez. C'est le message de
l'Évangile, bonne nouvelle, et c'est le sujet d'une grande joie.
Celle d'être sauvé qui dépasse de loin toutes les joies
passagères du Monde. Elle demeure éternellement. Elle est
accessible au plus pauvre des hommes.
La Parole de Dieu nous
exhorte à nous réjouir, mais pas de n'importe quelle joie :
"Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète,
réjouissez-vous." Philippiens 4.4
Les bergers de
Bethlehem,
après avoir vu le petit enfant, racontèrent ce qui leur avait
été dit à son sujet.
"Tous ceux qui les entendirent furent
dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie
gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et
les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour
tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce
qui leur avait été annoncé."
La révélation du Sauveur a
changé la vie de ces pauvres bergers. Elle peut aussi
transformer la nôtre.
Il vous est né un Sauveur qui est le
Christ, le Seigneur !
Nous trouvons dans cette proclamation
de l'ange aux bergers de Bethlehem trois noms significatifs
donnés à Jésus.
Yechoua = Jésus... qui veut dire "l’Éternel
est salut" ou pour simplifier : Le sauveur… car il sauve.
"Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ;
c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés." Matthieu 1.21
MachiaH = messie... Christ = oint. Celui que Dieu envoie à son
peuple pour le conduire.
Adonaï = Seigneur, en hébreux :
‘adon : mot ancien signifiant le droit de propriété, d’où
l’exercice d’un pouvoir absolu.
Voici ma question au milieu de ces foules agitées et
bruyantes : Qui est pour moi Jésus-Christ le Seigneur ?
Pour
beaucoup Noël n’est qu’une belle histoire, un joli conte. Pour un
grand nombre c’est la fête aux cadeaux, les festins, les vacances…
Pour quelques personnes religieuses c’est la célébration d’un événement
historique : la naissance de Jésus ! Mais l’enfant a grandi, il est
devenu un homme, comme tous les hommes. Ensuite il a agi comme
prédicateur-prophète, puissant et merveilleux. Puis le fils de l’homme a
souffert, est mort sur une croix pour expier nos péchés.
Certains
gardent l'image du Christ crucifié. Mais combien connaissent la valeur
des souffrances et de la mort de Jésus sur la croix pour le pardon de
leurs propres péchés et le salut de leur âme ? De plus, lorsqu'ils
croient à la résurrection et l’ascension du Seigneur, ils n'ont pas la
conscience de sa présence aujourd'hui, ici-bas, avec ceux qui le
suivent, au milieu de ceux qui s'assemblent en son Nom.
Sauveur
éternel
Jésus notre Sauveur est vivant, présent et le même
éternellement (Hébreux 13.8).
"Mais lui, parce qu’il demeure
éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. C’est
pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu
par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur." Hébreux
7.25
Physiquement, avec son corps ressuscité, Il est au ciel, à la
droite de son Père et il intercède en notre faveur. Mais notre Seigneur
est aussi présent parmi nous et Il vit en nous par son Esprit !
Il
dit lui-même :
"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à
la fin du monde." Matthieu 28.20
Aujourd'hui comme hier et pour
toujours, Jésus est le même pour manifester en faveur de tous ceux qui
viennent à Lui et se confient en lui, la même bonté, la même compassion,
la même bienveillance, la même miséricorde, le même amour, la même
force, la même puissance, la même autorité.
Il pardonne toutes nos
fautes et nos iniquités, Il libère notre cœur du poids de la culpabilité
et de la mauvaise conscience, lorsque nous confessons nos péchés dans un
profond sentiment de repentance.
Il nous délivre du pouvoir du malin
et nous défend contre ses accusations. Il est notre avocat auprès du
Père (2 Jean 2.1).
Il nous donne la Vie éternelle, nous faisant
naître d’en haut, par l'Esprit de Dieu, qui développe en nous jour après
jour la nature divine.
Il nous secourt dans les épreuves et les
souffrances, particulièrement lorsque nous sommes tentés par le mal :
"… car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut
secourir ceux qui sont tentés." Hébreux 2.18
Il nous guérit de nos
maladies et de nos infirmités, nous délivre de l'oppression des mauvais
esprits. Il nous libère de nos angoisses et de nos craintes. Il baptise
du Saint-Esprit (Jean 1.33).
Il a promis de revenir, afin de nous
prendre avec Lui, là où il est, pour toujours (Jean 14.1-3).
Jésus
est venu au Monde pour être le Sauveur de tous les humains et
principalement de ceux qui croient en Lui. C'est dans ce but qu'Il a été
envoyé par le Père avec l'Esprit de Dieu.
"L’Esprit du
Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne
nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur
brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le
recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier
une année de grâce du Seigneur." Luc 4.18
Véritable Lumière de Dieu, il éclaire
et conduit tous ceux qui sont dans les ténèbres et qui le reçoivent.
"Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde,
éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le Monde a été fait par
elle, et le Monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et
les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux
qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de
Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni
de la volonté de l’homme, mais de Dieu." Jean 1.9-13
Il est le
Christ, le Seigneur, Adonaï, celui qui veut régner souverainement dans
nos cœurs et qui va revenir pour établir le royaume de Dieu sur la
terre. Est-il cela pour moi ?
Le don de Dieu au Monde
« Car Dieu
a tant aimé le Monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean
3.16