Introduction
Christ, le Fils de Dieu, est devenu "fils de l'homme" dans un but bien
précis : accomplir le plan de Dieu pour le salut des êtres humains,
comme il est écrit :
« C’est pourquoi Christ, entrant dans le
Monde,
dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un
corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.
Alors j’ai dit: Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question
de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté.
Après avoir dit d’abord: Tu
n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes
ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite:
Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose
pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous
sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois
pour toutes. » Hébreux 10.5-10
Le
Salut
Lorsque nous parlons de "salut", il
faut comprendre sa nécessité absolue en rapport avec une situation créée
par le péché. Il est donc important de prendre conscience de la nature,
de la gravité du péché, de tous les maux qu'il engendre dans le monde et
dans notre vie, et surtout du destin tragique des pécheurs qui ne se
seront pas repentis et n'auront pas cru en Jésus-Christ.
« Et je vis
les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le Trône.
Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est
le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après
ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient
en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui
étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort
et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde
mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de
vie fut jeté dans l’étang de feu. » Apocalypse 20.12-15
Quand nous
avons réalisé la nature du péché et ses conséquences, nous comprenons
mieux la nécessité d'une expiation à la mesure de sa gravité. Dans
toutes les religions anciennes ou actuelles, le concept de l'expiation
des péchés repose sur des œuvres méritoires, des offrandes ou des
sacrifices. Cependant ces sacrifices sont insuffisants et ceux qui
étaient offerts selon la Loi de Moïse pour le peuple d'Israël étaient
simplement une préfiguration du sacrifice parfait et éternel de Christ.
Lorsque nous parlons du salut, nous comprenons en premier son auteur,
celui qui sauve, Jésus-Christ le seul Sauveur.
« Il n’y a de salut en
aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été
donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes
4.12
Avant d'être une œuvre, le salut est d'abord une personne, selon
que l'exprime Siméon quand il a pris dans ses bras l'enfant Jésus :
«
Il vint au Temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents
apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce
qu’ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit :
Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon
ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, Salut que tu as préparé
devant tous les peuples. » Luc 2.27
Cela signifie que Christ est
Celui en qui et par qui le salut à été rendu parfait et lui-seul le
pouvait. Il est à la fois le sacrificateur, celui qui offre le
sacrifice, et la victime expiatoire, comme un agneau sans défaut et sans
tache.
« Christ, nous a aimés, et il s’est livré lui-même à Dieu pour
nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » Ephésiens 5.2
« Vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez
héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un
agneau sans défaut et sans tache ; prédestiné avant la fondation du
Monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous ; par lui,
vous croyez en Dieu qui l’a ressuscité des morts et lui a donné la
Gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. » 1
Pierre 1.18
Nous avons bien compris que le Seigneur Jésus-Christ,
annoncé par les prophètes de l'Ancien Testament et présenté dans le
Nouveau Testament l'unique Sauveur. Le nom indiqué par l'ange à
Marie signifie : Yahvé sauve, c'est à dire que Celui qui s'est révélé à
Moïse par son Nom ineffable a envoyé son Fils unique pour être le
Sauveur du Monde.
L’ange dit à Joseph :
"Tu lui donneras le nom
de Jésus (Yahvé sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses
péchés."
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde
pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé. » Jean
3.17
Le salut c'est la réponse de Dieu au besoin fondamental de
l'être humain, parce qu'Il nous aime.
« Dieu prouve son amour envers
nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est
mort pour nous. » Romains 5.8
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point,
mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3.16
Le salut peut se
comprendre par les deux réalités suivantes :
. Le besoin d'échapper à
la sentence méritée à cause de nos péchés :
« car le salaire du
péché c'est la Mort. » Romain 6.23
. La nécessité d'être réconciliés
avec Dieu pour recevoir la vie éternelle.
Être perdu c'est être
séparé de Dieu, mort dans le péché. Être sauvé, c'est être réconcilié
avec Lui, rétabli dans sa communion et ainsi avoir la Vie éternelle.
L'œuvre du Salut a été accomplie à la Croix par le Seigneur Jésus-Christ
et le moyen d'y accéder c'est la foi. Si bien que nous pouvons dire que
nous sommes sauvés par la Croix de Christ, par le moyen de la foi.
Un
grand salut
« Comment échapperons-nous en négligeant un si grand
salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par
ceux qui l’ont entendu, … » Hébreux 2.3
Le salut de Dieu est appelé
"un si grand salut" pour deux raisons :
Un salut universel
- Premièrement, il est
universel, il s'adresse à tous les êtres humains
« Car la grâce de
Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. » Tite
2.11
« Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a
atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la
justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. » Romains 5.18
De nombreux autres passages des Écritures affirment que l'amour de
Dieu se manifeste envers tous sans distinction, que Jésus est la victime
expiatoire pour les péchés du Monde entier.
« Il est lui–même
l’expiation pour nos péchés ; non pas seulement pour les nôtres, mais
aussi pour ceux du monde entier. » 1 Jean 2.2
Les Écritures dans leur ensemble rendent témoignage de l'accès au salut et de sa gratuité, pour tous les êtres humains. C'est une grâce, un don gratuit de Dieu :
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Éphésiens 2.8
«
L'œuvre de rédemption accomplie par Christ va même au-delà des êtres
humains il est une espérance pour toutes les créatures. » Romains 8.20
"Car la Création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne
s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise.
Il lui a toutefois donné une espérance c’est que la création elle–même
sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder
à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire."
un salut Pleinement efficace
-
Puis Il englobe tout ce dont dont Dieu nous sauve : nos péchés, nos
maladies, nos infirmités, nos détresses, le pouvoir du diable et des
esprits méchants. C'est un grand salut, dont nous devons connaitre et
comprendre toute la dimension.
« Afin que vous puissiez comprendre
avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur
et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute
connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude
de Dieu. » Éphésiens 3.18,19
La hauteur, il s'élève jusqu'au
Ciel,
jusqu'au Trône même de Dieu, où Jésus-Christ s'est assis à la droite de
son Père, il pénètre au-delà du voile, dans le Lieu Très Saint de la
Présence de Dieu.
La profondeur, il descend jusque dans l'abîme, afin
de nous en faire remonter et nous faire asseoir avec Lui dans les lieux
célestes. Il nous délivre des abîmes du péché, du pouvoir du Malin et de
ses puissances de ténèbres.
La longueur, c'est un salut éternel qui
se situe dans le temps éternel de Dieu et dans la distance infinie de
son amour, atteignant le pécheur le plus éloigné.
La largeur, Il
s'étend à tous les hommes et il couvre tous les péchés, même ceux qui
nous paraissent les plus graves, les plus odieux…
Le salut apporté
par le Seigneur Jésus-Christ concerne notre être entier : notre esprit,
notre âme, notre corps. Jésus dit lui-même :
"J'ai guéri un homme tout
entier." Jean 7.23
Le salut de Dieu comprend la restauration
spirituelle, morale et même physique de notre être. L'apôtre Paul écrit
:
« Or le Dieu de paix lui–même vous sanctifie entièrement ; et que
votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient
conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ. » 1
Thessaloniciens 5.23
Un salut
éternel
Il se situe dans notre présent et dans notre
futur éternel (1 Timothée 4.8).
"Mais notre
Cité à nous est dans les
cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ,
qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable
au corps de sa Gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes
choses." Philippiens 3.20,21
Le
Salut : une preuve d'Amour
Le salut, c'est l'expression de l'amour
du Père, de son fils Jésus-Christ et de l'Esprit Saint, dans toutes les
choses pour lesquelles nous avons besoin d'être secourus et sauvés,
délivrés. Nous pouvons énumérer avec la Bible tout ce dont Jésus nous
sauve :
. « Il nous a délivrés de nos péchés par son sang. »
Apocalypse 1.5
« En lui nous avons la rédemption par son sang, la
rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, … » Ephésiens 1.7
. Il nous a acquis la guérison de nos maladies et de nos infirmités
par ses meurtrissures.
Il a pris nos infirmités et il s’est chargé
de nos maladies (Matthieu 8.17).
« Méprisé et abandonné des hommes,
Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on
détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui
aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de
nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni,
Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé
pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur
lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Esaïe 53.3
. Il nous a délivrés du pouvoir du Diable, des démons et de tout esprit
méchant (Colossiens 1.13).
. Il nous sauve de nos malheurs, de nos
ennemis et de toutes nos détresses (Jérémie 30.7, Ps 44.7,Esaïe 63.9).
. Il nous sauve surtout du châtiment éternel.
. Il nous réconcilie
avec Dieu afin que nous devenions les enfants de Dieu, citoyens du
Royaume de Dieu, héritiers de toutes les promesses divines.
Ce salut
comporte toutes les délivrances, aussi bien terrestres que spirituelles.
Jésus a sauvé, Zachée de ses péchés, la femme samaritaine de sa
confusion, Marie de Magdala des démons qui la tourmentaient,
la femme
atteinte d'une perte de sang, des multitudes de leurs maladies et
infirmités, Pierre de la noyade, Lazare de la mort, etc.
Dans
l'Ancien testament, le principal mot hébreu utilisé pour "salut" a le
sens premier de "mettre au large" (Ps 18.36), libérer de toute
servitude. Exemple : Dieu a sauvé les Israélites de l'esclavage de
l'Égypte. Jésus a utilisé le terme "sauver" et d’autres mots
semblables pour décrire sa mission :
"Car le Fils de l’homme est venu
chercher et sauver ce qui était perdu." Luc 19.10
"Jésus, prenant la
parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont
besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la
repentance des justes, mais des pécheurs". Luc 5.31
Il se présente
lui-même comme le salut en disant à Zachée qui le recevait chez lui :
« Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que
celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu
chercher et sauver ce qui était perdu. » Luc 19.10
« L'apôtre Pierre
répondant à la menace des chefs d'Israël affirme : Il n’y a de salut en
aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné
parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4.12
L'apôtre Jean lui rend témoignage en ces termes :
« Et nous, nous
avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme sauveur
du Monde. » 1 Jean 4.14
C'est aussi ce que constataient ceux qui
l'entendaient :
« ... nous l’avons entendu nous–mêmes, et nous
savons que c’est vraiment lui le sauveur du Monde. » Jean 4.42
«
Enfin l'auteur de l'épitre aux Hébreux a écrit :
"Il est devenu pour tous
ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, … » Hébreux 5.9
Conscients de la vérité proclamée par la Parole de Dieu, concernant
notre Sauveur et le salut qu'il a accompli pour nous, nous devons mettre
notre foi en lui, et en lui seul, pour être sauvés.
Notre part, c'est
de recevoir, d'accepter le salut de Dieu et le moyen c'est la foi en
Christ.
« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son
Nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont
nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de
l’homme, mais de Dieu. » Jean 1.12