Introduction
Nous sommes souvent décontenancés quand nous
réfléchissons aux coutumes, traditions et fêtes religieuses dites
"chrétiennes", d'autant que nous n'en trouvons nulle trace dans le
Nouveau Testament. Les disciples des églises mentionnées dans le
livre des Actes des apôtres et dans les épitres, ne célébraient, ni la
date anniversaire de la naissance de Jésus, ni sa crucifixion, ni sa
résurrection, ni sons ascension ou autre événement. Ils pratiquaient
simplement le baptême par immersion et la cène, institués par le
Seigneur. Ils n'avaient pas de jours particuliers pour commémorer la
mort et la résurrection de Jésus :
« Ils étaient chaque jour tous
ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et
prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu,
et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait
chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. » Actes 1.45
"Ceux qui
acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des
disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient
dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la
fraction du pain, et dans les prières. » Actes 2.42
« Souvent ils se
réunissaient le premier jour de la semaine : Le premier jour de la
semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. » Actes 20.7
Ce
jour correspondait à la fin du sabbat juif et commençait à 6 heures du
soir. Ce que nous appelons "le Jour du Seigneur" désignait à l'époque
"le jour de l'avènement de Christ".
Dès les premiers siècles, sous le
règne de l'empereur romain Constantin, l'Église est devenue une
institution officielle. De nombreuses pratiques, cérémonies, fêtes, ont
été instituées. Un clergé avec sa hiérarchie s'est établi. Les habits
sacerdotaux empruntés aux religions païennes sont apparus.
Il est
très facile de retrouver les références concernant les décisions des
conciles des premiers siècles décrétant les dogmes nouveaux étrangers
aux enseignements du Nouveau Testament.
Dans quelques semaines, le
Monde "chrétien" va fêter Noël et certaines églises célèbrent l'avent,
un temps de préparation à la grande fête. Quelle est la signification
de l'Avent ? En voici l'explication selon le site catholique "Foi et
vie chrétienne"
« Le temps de l'Avent (du latin
adventus, « venue,
avènement ») s'ouvre le 4e dimanche précédant Noël. L'Avent est la
période durant laquelle les fidèles se préparent à célébrer
simultanément la venue du Christ à Bethléem il y a deux mille ans, sa
venue dans le cœur des hommes de tout temps et son avènement dans la
gloire à la fin des temps : "Il est venu, Il vient, Il reviendra !".
L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent
intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour
l'humanité, puisque Dieu s'est fait homme parmi les hommes : de sa
naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition
humaine, à l'exception du péché. Cette préparation de l'Avent est
d'autant plus importante qu'il s'agit aussi de célébrer la venue du
Christ dans le cœur des hommes de tout temps et son avènement dans la
gloire à la fin des temps.
Chacun est appelé à la vigilance et au
changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque
liturgie dominicale de l'Avent, redit la nécessité de la conversion et
de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres
lectures de la messe.
Le début de l'Avent marque aussi l'entrée dans
une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce
temps de préparation à Noël, pour s'achever une année plus tard à la
même période.
L'Avent, comme l'ensemble du calendrier liturgique
catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie
et de l'enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à
sa Résurrection (Pâques). L'Église relit et revit donc « tous ces grands
événements de l'histoire du salut dans " l'aujourd'hui" de sa liturgie »
(Catéchisme de l'Église catholique, § 1095).
Déduction
En lisant
ce qui précède nous serions tentés d'adhérer à une démarche apparemment
très spirituelle. Or nous réalisons qu'en dépit de ce discours qui
semble "évangélique", les religieux continuent leurs pratiques idolâtres
et mensongères, entretenant la confusion par un mélange séducteur de
vérité et d'erreur.
La foi évangélique
L'apôtre Paul écrivait aux
disciples de l'église de Corinthe :
« Toutefois, de même que le
serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se
corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. » 2
Corinthiens 11.3
Sous prétexte de mieux faire comprendre ou donner à
la foi plus d'intensité, on ajoute à la piété toutes sortes de pratiques
symboliques qui n'ont en réalité aucune valeur spirituelle. Cela ne fait
que compliquer la vraie foi de l'Evangile dont la force réside dans sa
simplicité. Afin de préserver les disciples de l'église de Colosses
de la séduction des choses inutiles, l'apôtre Paul leur écrivait :
«
C’est pourquoi personne n’a le droit de vous juger ou de vous critiquer
à propos du manger ou du boire, ni de vous imposer l’observance des
jours de fête, des nouvelles lunes ou des sabbats. Tous ces rites
n’étaient que des figures passagères, ombres de choses à venir : la
réalité est en Christ. » Colossiens 2.16
Réflexion
Il y a quelques
années, en entrant dans la salle à l'heure du culte, je vis sur une
table quatre bougies, dont une était allumée. Je demandais ce que cela
signifiait et on me répondit : "C'est l'avent". Alors à ma mémoire
est remonté le souvenir des pratiques catholiques de mon enfance.
Coutumes et traditions qui gardent les gens éloignés de la vérité des
Écritures, comme l'a dit Jésus aux Pharisiens :
« Et les Pharisiens
et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils
pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des
mains impures ? Jésus leur répondit : Hypocrites, Esaïe a bien
prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des
lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils
m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes.
Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez
la tradition des hommes. » Marc 7.5
Grâce à Dieu, je me suis converti
dans une église exempte de toutes ces pratiques religieuses, où l'on m'a
appris la foi simple de l'Evangile, sans autre ajout symbolique et
inutile.
Conclusion
Ne mélangeons pas les choses, voici ce que les
disciples de Christ doivent attendre aujourd'hui : La manifestation de
notre Seigneur Jésus-Christ.
« Car en lui vous avez été comblés de
toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, le
témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte
qu’il ne vous manque aucun don, dans l’attente où vous êtes de la
manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi
jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre
Seigneur Jésus-Christ. Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la
communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. » 1 Corinthiens 1.5
« Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme
Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre
humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le
pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Philippiens 3.20
"Le
jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux
passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre
avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. Puisque donc toutes
ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté
de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez
l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se
dissoudront et les éléments embrasés se fondront !
Mais nous
attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre,
où la justice habitera.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant
ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et
irrépréhensibles dans la paix. » 1 Pierre 3.10
Bénédiction
« Que
la Grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication
du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » 2 Corinthiens 13.14