Introduction
Lorsque nous cherchons à connaître notre
Seigneur Jésus-Christ, il y a un aspect important de sa personnalité que
nous devons découvrir : "LE BON BERGER", selon sa propre expression :
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »
Jean 10.11
« Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et
elles me connaissent, … » Jean 10.14
Jésus emprunte une image de la
vie courante en Israël, celle des bergers qui paissaient les troupeaux
de brebis et Il se présente lui-même comme le berger d'un troupeau
particulier : l'assemblée de ceux et celles qu'il a rachetés au prix de
sa vie offerte sur la croix. Ils lui appartiennent et il les appelle
"ses brebis". Comme un bon et fidèle berger, il en prend soin, il
veille constamment sur elles, il les protège, les défend et les conduit
dans les choses les meilleures.
Pour faire partie du troupeau de
Jésus, il ne suffit pas seulement de croire en lui de manière théorique,
mais de tout notre cœur, d'une foi qui reçoit de Lui le pardon des
péchés et la vie éternelle et qui accepte qu'il soit le berger que nous
suivons, le Seigneur à qui nous appartenons, puisqu'Il a donné sa vie
pour nous racheter, selon ce qui est écrit :
« Car vous avez été
rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans
votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » 1 Corinthiens 6.20
« Il
s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité,
et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé
pour les bonnes œuvres. » Tite 2.14
Dieu, le berger d'Israël
Les
Écritures emploient souvent l'image d'un berger paissant ses brebis pour
illustrer la relation de Dieu avec Israël dans l'Ancien Testament.
«
Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un
troupeau dans le désert. » Psaumes 78.52
« Nations, écoutez la
parole de l’Éternel, Et publiez-la dans les îles lointaines ! Dites :
Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, Et il le gardera comme le
berger garde son troupeau. » Jérémie 31.10
« Comme un berger, il
paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les
portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent. » Esaïe
40.11
« Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’aurai soin
moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue…je suis avec elles, et
elles sont mon peuple, elles, la maison d’Israël, dit le Seigneur,
l’Éternel. Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des
hommes ; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel. » Ézéchiel
34.11
Ces passages concernent la relation particulière et unique de
Dieu, l'Éternel avec son peuple terrestre Israël.
Jésus le Berger de
son Eglise
Le Nouveau Testament présente Jésus comme "le grand
Pasteur (berger) des brebis". Hébreux. 13.20
« Car vous étiez comme
des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur
et le gardien de vos âmes. » 1 Pierre 2.25
Ici, il ne s'agit plus
seulement d'Israël, mais de tous ceux qui parmi Israël et les nations
sont devenus enfants de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, les rachetés
de toutes les nations. Dans cette image de la relation du Seigneur,
avec des hommes et des femmes présentés comme des brebis, notons
quelques points particuliers :
Jésus connait ses
brebis, ceux et celles qui lui appartiennent
La connaissance que le Seigneur a de
ses brebis est parfaite et personnelle : il nous connait par notre nom,
et cette connaissance est réciproque :
« Je suis le bon berger. Je
connais mes brebis, et elles me connaissent. » Jean 10.14
Après nous
avoir appelés et attirés à lui, il nous conduit dans une expérience de
vie éternelle, abondante, paisible, heureuse : de bons pâturages, des
sources d'eau pures et abondantes, ce qui signifie le bien-être de ceux
qui croient en lui, qui lui appartiennent, qui sont entrés dans sa
bergerie, dans ce rassemblement de ceux qui ont reçu son salut et qui
ont été ajoutés à "son assemblée" : l'Ekklésia = l'Eglise (Actes 2.47).
Il s'agit de "brebis qui étaient perdues"
« Car vous étiez comme
des brebis errantes. Des brebis qui n'ont pas de berger. » 1 Pierre
2.25, Marc 6.34
"Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun
suivait sa propre voie." Ésaïe 53.6
Il s'agit là, nous l'avons
compris, des pécheurs que nous étions, perdus par nos péchés, errants
dans l'ignorance de la grâce de Dieu, sans véritable sauveur et guide.
"Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous
marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la
puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la
rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions
autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les
volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des
enfants de colère, comme les autres…" Éphésiens 2
Jésus est
le Sauveur de ses brebis.
"Nous étions tous errants comme des brebis,
chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui
l’iniquité de nous tous." Esaïe 53.6
Jésus enseigne que ce moyen de
salut pour nous, c'est l'offrande de sa vie :
« Je suis le bon
berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10.7 Jésus leur
dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des
brebis. » Jean 10.11
Il se présente, comme le Sauveur qui accomplit
l'œuvre du salut, qui ouvre la porte pour le pardon des péchés et la vie
éternelle. Celui ou celle qui entre par cette porte est sauvé. C'est par
la foi en Jésus-Christ que nous entrons dans le salut de Dieu.
"Je
suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et
il sortira, et il trouvera des pâturages." Jean 10.9
Dans le
processus du salut de Dieu pour nous, il y a aussi la démarche du berger
: il cherche, il appelle les brebis perdues. Nous comprenons par là
tous les moyens que le Seigneur met en œuvre pour attirer notre
attention, nous faire comprendre son amour, nous attirer à lui en
suscitant la foi dans notre cœur, par l'annonce de l'Évangile sous
différentes formes : prédication, témoignages, etc. À chaque fois que
quelqu'un entend le message de l'Évangile, il s'agit de la voix du
berger appelant sa brebis.
"Les brebis entendent sa voix ; il appelle
par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant
elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix."
Jean 10.3
« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si
quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je
souperai avec lui, et lui avec moi. » Apocalypse 3.20
Les brebis
suivent leur berger
Par cette image, nous découvrons le grand
principe de la foi : une relation personnelle et particulière entre le
Seigneur Jésus-Christ et ses rachetés. Il y a d'abord l'appel
personnel du berger à chaque brebis.
« Il appelle par leur nom les
brebis qui lui appartiennent. » Jean 10.3
Puis notre réponse à son
appel.
"Il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce
qu’elles connaissent sa voix." Jean 10.4
Il y a une connaissance
spirituelle qui s'établit entre Jésus le Sauveur-Berger et ses
rachetés-brebis :
« Je connais mes brebis, et elles me connaissent. »
Jean 10.14
Il ne s'agit pas là d'une connaissance idéologique,
religieuse, intellectuelle, mais d'un témoignage intérieur suscité par
le Saint-Esprit, qui établit un lien d'attachement entre le berger et sa
brebis, Jésus et son racheté. C'est une réalité spirituelle assez
mystérieuse, qui a son image dans la relation des bergers et de leurs
troupeaux sur le plan naturel. Lorsque plusieurs bergers se rencontrent
et que leurs troupeaux se mélangent, au moment où ils se séparent chaque
berger appelle ses brebis et toutes se rassemblent alors derrière leur
berger respectif et le suivent. C'est cette image que Jésus prend
pour expliquer la relation spirituelle et personnelle qui existe entre
lui et chacun de ses rachetés.
« Les brebis entendent sa voix ; il
appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit
dehors. » Jean 10.3
« Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres
brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce
qu’elles connaissent sa voix. » Jean 10.4
C'est certainement
incompréhensible sur le plan de l'analyse intellectuelle, mais c'est une
réalité merveilleuse pour ceux qui la vivent.
Comme un berger ...
Ce n'est pas par hasard que Jésus a choisi l’image du berger et de ses
brebis pour illustrer son rôle envers nous. Il a voulu faire ressortir
les préoccupations d'un véritable et bon berger :
. La recherche de
la brebis perdue
. La volonté de la trouver et de la sauver au prix
même de sa vie
. La préoccupation de son bien-être, par les soins
constants qu'il donne à son troupeau
. Le souci de la sécurité
permanente et éternelle de ses brebis
Déjà dans l'Ancien Testament,
Dieu est présenté comme celui qui prend soin de son peuple Israël. Après
l'avoir formé et sauvé, Il le conduira par un chemin difficile vers un
pays d'abondance et il veillera sur lui constamment, le défendant contre
ses ennemis, l'instruisant, l'avertissant par ses prophètes et ses
juges, les bergers qu'Il leur envoie, le châtiant avec justice, mais
avec mesure, dans sa compassion et sa bonté, le ramenant quand il
s'égare, le délivrant de la main de ses ennemis. Il y a un
texte merveilleux et très émouvant concernant la relation de Dieu avec
Israël :
« Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au
milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et
je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au
jour des nuages et de l’obscurité. Je les retirerai d’entre les peuples,
je les rassemblerai des diverses contrées, et je les ramènerai dans leur
pays ; je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des
ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays. Je les ferai paître
dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées
d’Israël ; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront
de gras pâturages sur les montagnes d’Israël. C’est moi qui ferai paître
mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel.
» Ezéchiel 34.12-34
En relisant le passage de Ezéchiel 34.12, je
pensais au Seigneur Jésus-Christ le Berger vigilant et bienveillant,
attentif à la situation de ceux et celles qui sont à lui, ses brebis.
Il dit :
« Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me
connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et
je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne
sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles
entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. »
Jean 10.14
Par le prophète Ezéchiel, Dieu dit à Israël et surtout à
ceux qui dirigent le peuple, ce qu'il pense d'eux et ce qu'il va faire.
« J’établirai sur elles un seul pasteur, qui les fera paître, mon
serviteur David ; il les fera paître, il sera leur pasteur. » Ezéchiel
34.23
Cette image du berger est particulièrement parlante et
tellement encourageante. Le berger d'autrefois, dans les pays
d'orient, avait un sentiment d'attachement, de préoccupation, d'amour
pour ses brebis, il était uni à son troupeau. Non seulement
collectivement, mais individuellement à chaque brebis. Le soir en
rentrant ses brebis dans l'enclos, le berger faisait passer chacune
d'elles entre ses jambes et posait ses mains sur sa tête pour vérifier
qu'elle n'était pas fiévreuse et si elle l'était-il l'oignait d'une
huile spéciale et rafraichissante.
Si nous sommes à Lui, notre
Seigneur Jésus-Christ est notre Berger. Pas uniquement celui de
l'ensemble de son Eglise, mais le Berger de chacun de nous en
particulier. J'aime cette image que donne le prophète Ezéchiel du
berger debout au milieu de ses brebis éparses, qui en fait la revue.
De même le regard du Seigneur Jésus parcourt l'ensemble du monde, des
nations, des peuples, des villes, des villages, des campagnes. Aussi
loin, aussi isolée qu'une brebis puisse se trouver il la voit ! Non pas
comme un point quelque part, mais comme un être qu'il aime, pour qui il
a donné sa vie, pour lequel il est plein d'une bienveillante sollicitude
et dont il connait exactement la situation et les besoins.
Si nous
sommes bien portants, heureux, comblés, il le sait ! Si nous sommes
malheureux, malades, blessés, isolés, abandonnés, découragés, il le sait
aussi ! Peut-être qu'on vous a oubliés, qu'on vous ignore ou même
qu'on vous méprise et qu'on vous rejette ? Qu'importe, le Bon Berger des
brebis vous connait personnellement, il vous aime comme une personne qui
lui est chère, il est attentif à vos besoins et à votre état d'âme. Il
est disposé à vous secourir.
Comme un pasteur inspecte son troupeau
quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de
mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été
dispersées au jour des nuages et de l’obscurité. Jésus a décrit les
sentiments qui l'animent en faveur de chacun de ses rachetés.
"Quel
homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse
les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle
qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a
retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la
maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit :
Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
» Luc 15.4
Je ne sais pas si vous êtes perdu(e), ou simplement
égaré(e), troublé(e), en peine, découragé(e), fatigué(e), blessé(e) ou
malade... Mais je sais que Jésus n'est pas indifférent à votre
situation. Il se préoccupe de vous personnellement.
Nous devons
savoir et être bien conscients que Jésus, le bon berger, est très
attentif à la situation de chacun de ses rachetés sur la terre, ainsi
qu'à l'ensemble de son Eglise. Il intervient constamment en notre faveur
par le Saint-Esprit qui est envoyé par le Seigneur dans tous les
endroits de la terre où il doit agir en faveur de ceux qui sont à
Jésus-Christ et envers ceux qui doivent encore venir.
C’est LUI,
Jésus, qui fait paître ses brebis, qui leur donne du repos, qui veille
sur elles et en prend soin selon ce qui est encore écrit dans Ezéchiel :
« C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai
reposer, dit le Seigneur, l’Éternel. Je chercherai celle qui était
perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est
blessée, et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai
celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice.
» Ezéchiel 34.15
Il dit lui-même :
« Moi, je suis venu afin que
les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le
bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10.10
"Je leur donne la Vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et
personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de
mon Père. » Jean 10.28,29
Nous avons un berger vigilant. Il est
important que nous soyons conscients de sa présence constante et de ses
soins attentifs, afin de pouvoir affirmer avec foi, de tout notre cœur :
"Le Seigneur est mon berger". Si nous appartenons réellement à Jésus,
nous pouvons proclamer avec le Psalmiste :
« Le SEIGNEUR est mon
berger, je ne manque de rien.
Il me fait reposer dans des champs
d’herbe verte, il me conduit au calme près de l’eau, Il me rend des
forces, il me guide sur le bon chemin, pour montrer sa gloire.
Même
si je traverse la sombre vallée de la mort, je n’ai peur de rien,
SEIGNEUR, car tu es avec moi. Ton bâton de berger est près de moi, il me
rassure.
Tu m’offres un bon repas sous les yeux de mes ennemis. Tu
verses sur ma tête de l’huile parfumée, tu me donnes à boire en
abondance.
Oui, tous les jours de ma vie, ton amour m’accompagne, et
je suis heureux. Je reviendrai pour toujours dans la maison du SEIGNEUR.» Psaume 23 (Bible Parole de vie)