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   Vie chrétienne  

Des trucs

A la suite d'un échange de courriers par internet,  une amie et sœur en Christ m'a fait part de la réflexion suivante :

"Par rapport à pasteuweb, je n'ai qu'une seule demande supplémentaire. Il m'est souvent arrivé de lire des messages, et d'être tout à fait d'accord avec leur contenu, mais de ne pas savoir comment mettre en pratique ce qu'ils disaient.
Je ne sais pas vraiment comment exprimer cela. Un peu comme une rubrique "Madame truc" sans vouloir vous heurter.
Par exemple, un jour de discussion avec Jean Paul , il m'a demandé comment je faisais pour appliquer ce que Jésus disait, dans ma vie. Lui ne savait pas comment faire, il n'avait pas le truc. Je lui ai simplement dit, "je me pose la question suivante : qu'aurait fait Jésus à ma place? et là me viennent des exemples ou des versets de la Bible qui répondent à mon interrogation et me permettent d'avancer". Pour moi c'était évident mais pas pour lui, et il avait besoin d'un "truc" pour faire entrer plus concrètement Jésus dans sa vie de tous les jours.
En tant que pasteur et avec votre vécu, vous connaissez plein de choses applicables sur le terrain, qui je crois nous permettraient de mieux comprendre et pratiquer au quotidien ce que Jésus veut pour nous et que vous nous transmettez. Ce peut n'être que des pistes mais qui peuvent nous permettre d'avancer d'une manière significative, ou de trouver notre propre "truc" pour continuer à avancer."

Comment "avoir le truc" ? C'est la question d'un croyant qui se demande s'il existe des moyens simples pour progresser dans la foi, acquérir des certitudes et vivre de façon évidente et pratique sa relation avec Dieu.

Certes, l'expérience de la vie de la foi nous permet  de fonder solidement notre assurance  et d'avancer, mais il n'est pas toujours facile d'expliquer notre mode de fonctionnement. Je vais donc m'efforcer de donner des pistes, à partir de mes expériences personnelles, pour répondre le plus simplement possible à  cette interrogation et certainement à celle de plusieurs.

Penser différemment

La première chose qui m'a vraiment aidé, a été de prendre conscience que la vie chrétienne se situait à un autre niveau que la vie naturelle : "le royaume de Dieu", c'est à dire un monde totalement différent dans lequel nous entrons lors de notre conversion, un monde où la façon de raisonner habituelle ne fonctionne pas. Cela produit très souvent un rejet tellement nous sommes conditionnés par notre système de raisonnement humain. Il faut accepter la remise en question de notre mode de fonctionnement naturel, car "le royaume de Dieu" est spirituel. C'est ce que l'apôtre Paul explique :

Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.
Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu.
Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.
Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.
Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.
L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui–même jugé par personne.
Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. 1 Corinthiens 2:9à16

Acquérir la façon de penser de Christ

Cela suppose que nous allons fonder tout notre raisonnement sur Sa Parole, apprendre à l'écouter et à le croire, comme il est encore écrit :

Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de "la parole de Christ". Romains 10:17

Que "la parole de Christ" habite parmi vous abondamment ; instruisez–vous et exhortez–vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce. Colossiens 3:16

Ceci acquis,  nous allons pouvoir poser "les premiers éléments" comme des fondements solides, des certitudes établies une fois pour toutes,  qui permettent de vivre paisiblement  avec le Seigneur et de pratiquer notre foi avec assurance. Voici ce qu'a écrit l'auteur de l'épitre aux Hébreux :

Nous avons beaucoup à dire là–dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre.
Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne "les premiers rudiments" des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide.
Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant.
Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
C’est pourquoi, laissant "les éléments de la parole de Christ", tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes,  de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.
C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Hébreux  5:11 à 6:3

Le danger, c'est de vouloir brûler les étapes, aller trop vite. Il faut du temps pour grandir et cela demande de la patience et de la persévérance.  Dans la réalité des choses spirituelles de son royaume, Dieu nous à donné "des moyens" simples qui nous permettent  de pratiquer au quotidien ce que Jésus veut pour nous.

Des choses élémentaires

Comme dans le parcours scolaire, il faut commencer par les premières classes afin d'acquérir les fondamentaux. C'est  ce que  nous enseigne le texte ci-dessus : apprendre les premiers rudiments des oracles de Dieu, les choses élémentaires de la Parole de Christ. Dans ce passage, il est question "du renoncement aux œuvres mortes,  de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel."

Le renoncement aux œuvres mortes

Dans les faits, le renoncement aux œuvres mortes est le fruit d'une réelle repentance concernant notre vie de péché et d'œuvres mauvaises.

Ce fut un des moments fort de ma conversion : la conviction que j'étais un être mauvais, pécheur et perdu. C'est ce qui m'a amené à vouloir faire demi-tour, changer la direction de ma vie, me convertir.

Lors de notre  décision initiale de suivre Christ, nous  acceptons de vivre différemment en abandonnant ce qui déplait à Dieu et produit  la mort de l'âme : les œuvres de la chair.

En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit.
Ainsi vous–mêmes, regardez–vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus–Christ.
Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises.
Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez–vous vous–mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Romains 6:5-13

Ce n'est pas de la théorie, c'est une réalité pratique : la façon dont nous nous considérons maintenant par rapport à Dieu et comment nous réagissons en fonction de cette nouvelle situation.

Ce n'est pas non plus toujours un bouleversement émotionnel intense. Cela dépend beaucoup de notre personnalité. Ce qui est important c'est le "oui" de notre cœur et de notre volonté à Jésus-Christ et à partir de cette décision les expériences spirituelles suivent normalement.

Nous aurons à nous rappeler souvent notre engagement, mais aussi à compter sur l'aide de Dieu pour tenir ferme.

La foi en Dieu

C'est l'élément fondamental de l'édifice (notre nouvelle vie) que nous devrons construire dans le Seigneur. C'est peut-être le point le plus difficile étant donné notre tendance naturelle au doute. Nous devons revenir sans cesse au fondement de la vraie foi : La Bible.

Les saintes lettres, qui peuvent  rendre sage pour le salut par la foi en Jésus–Christ.
Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. 2 Timothée 3:15,16

Dès les premiers jours de ma conversion, j'ai eu une relation particulière avec la Bible, (dans un premier temps le Nouveau Testament). J'ai considéré la Bible comme étant réellement La Parole de Dieu et j'ai décidé d'y croire comme telle. Cela m'a énormément aidé, même si parfois j'ai été un peu trop "littéraliste".

Depuis, le début jusqu'à maintenant, la Bible est ma référence en matière de foi et de vie chrétienne. J'y reviens constamment et je lui donne la priorité sur tout autre écrit ou conception concernant l'existence de Dieu, la création du monde, la personne et l'œuvre de Jésus-Christ, la présence et la manifestation du Saint-Esprit, la réalité de mon salut et du pardon de mes péchés et enfin la façon dont je dois vivre pour être agréable à Dieu.

A partir de là, il m'est plus facile de mettre en place les autres éléments de la vie de disciple de Christ et de continuer la route en la jalonnant de ce que nous pourrions appeler des "balises", des points de repaires, comme les croyants d'autrefois qui construisaient des autels afin de marquer les événements importants de leur relation avec Dieu, autels vers lesquels ils revenaient pour adorer et se ressourcer. Une route appelée "La voie de la liberté" est matérialisée par une série de bornes kilométriques  entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00) en Basse-Normandie et Bastogne dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la 3e armée américaine commandée par le général Patton. De la même façon, nous pouvons matérialiser notre progression sur "une autre voie de liberté" et les évènements de notre marche avec Jésus

La Bible nous exhorte constamment à nous souvenir des expériences vécues avec Dieu : Souviens toi ! Souvenez vous ! C'est pour mieux se souvenir que les gens construisent des monuments et que les croyants de l'Ancienne Alliance élevaient des autels.

D'autres éléments :

Ce sont surtout des choses pratiques, des actes qui expriment notre foi, notre obéissance, notre communion avec le Seigneur, qui marquent notre vie. Ils nous sont donnés comme des signes qui matérialisent en quelque sorte ce qui resterait comme  des sentiments inexprimés et donc incomplets, comme une œuvre inachevée. Ce sont des actes simples, mais qui m'ont beaucoup aidé à avancer dans ma marche quotidienne avec le Seigneur Jésus-Christ.

Les baptêmes.

- Le baptême d'eau

Il faut être au clair à ce sujet, avoir une solide  conviction, acceptant les instructions de Jésus comme impératives, selon ce qu'il dit lui-même : "Apprenez leur à observer tout ce que je vous ai prescrit"

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit, et enseignez–leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28:19

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Marc 16:16

Voici un simple exemple de l'obéissance de la foi par ceux qui acceptaient la Parole de Dieu, annoncée par des hommes.

Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour–là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Actes 2:41

Quelques semaines après avoir entendu la prédication de l'Évangile, j'ai vivement désiré suivre le Seigneur Jésus et entrer dans la communion de ses disciples. Alors  j'ai demandé au pasteur ce qu'il fallait faire. Il m'a simplement répondu : "soyez baptisé d'eau selon le baptême de Jésus-Christ". C'est ce que j'ai fait sans tarder et alors une joie profonde a rempli mon âme. Je rejoignait ainsi tous ceux  qui après avoir été baptisé ont joyeusement poursuivi  leur route.  Actes 8:39

Les disciples étaient remplis de joie et du Saint–Esprit. Actes 13:52

C'est la joie de l'obéissance librement acceptée.

Il peut y avoir toutes sortes d'arguments contre le fait de se faire baptiser d'eau, mais c'est un enseignement du Seigneur. Il est appelé "l'obéissance de la foi". Et lorsque nous avons obéi nous sommes heureux.

Le baptême d'eau par immersion exprime plusieurs choses :

.la confession publique, le témoignage de notre foi et de notre  engagement personnel envers le Seigneur. (1 Tim.6.12; 1 Pierre3.21), 

.la soumission de notre volonté à Christ, appelée l'obéissance de la foi. Romains 1.5 -

Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10:5

- le signe  d'une nouvelle vie. Romains 6:4

Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. et à suivre. Romains 6:4

Enfin, le baptême d'eau est comme un autel que nous avons bâti et auquel nous pouvons nous référer constamment.

- Le baptême du Saint-Esprit

En vous reportant aux études de pasteurweb concernant le Saint-Esprit et notre relation avec Lui, vous découvrirez combien sa présence et ses manifestations sont nécessaires à l'épanouissement,  l'édification et  l'affermissement de notre vie de disciples de Christ.

J'en ai fait l'expérience dès le début de ma vie nouvelle avec le Seigneur et depuis j'expérimente constamment la bénédiction de ses interventions dans ma vie. S'en priver c'est se priver de la force spirituelle indispensable à notre vie d'enfant de Dieu.

Le baptême du Saint-Esprit est un événement important que nous sommes appelés à vivre  selon ce qui est enseigné dans la Bible. Jésus en parle, ainsi que les apôtres.

Pierre leur dit : Repentez–vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus–Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint–Esprit.
Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Actes 2:38,39

Le don du Saint-Esprit est promis à tous ceux qui croient. Il  les accompagne, les soutient et les aide pendant tout le temps de leur pèlerinage terrestre. Les dons spirituels sont accordés pour notre édification personnelle et celle des autres croyants.

Celui qui parle en langue s‘édifie lui–même ; celui qui prophétise édifie l’Eglise. 1 Corinthiens 14:4

Le parler en langues est un "des trucs" que j'utilise fréquemment pour renouveler mes forces spirituelles et ma communion avec le Seigneur. Lorsque je ne sais plus ce qu'il convient de dire dans ma prière, lorsque je suis trop angoissé, je prie en langues. Mais aussi lorsque je suis très heureux, je loue le Seigneur dans ces langues nouvelles et inconnues, que donne le Saint-Esprit.

D'autres moyens

Ils existent d'autres moyens  donnés par le Seigneur afin que nous les pratiquions, car il servent à concrétiser notre relation avec Jésus et parmi eux : la sainte cène

La fraction du pain

Je suis toujours étonné du peu d'importance que certains chrétiens accordent au repas du Seigneur, ils ne le pratiquent jamais ou à de rares occasions. Dans certaines églises on le prend seulement une fois par an ou par mois. Or les premiers chrétiens, qui n'en ont pas fait "un sacrement", bénissaient et partageaient régulièrement entre eux le repas du Seigneur.

Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. Actes 2:46,47

La sainte cène, lorsqu'elle est pratiquée avec discernement est une bénédiction. Elle est pour moi l'occasion de faire le point sur ma relation avec le Seigneur et de renouveler certains de mes engagement.

Lorsque nous participons au repas du Seigneur nous obéissons à un enseignement du Christ lui-même. 1 Corinthiens 11:23 à 34

Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Pourquoi négliger une  pratique si simple à laquelle une bénédiction est attachée.

La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est–elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est–il pas la communion au corps de Christ ? 1 Corinthiens 10:16

La sainte cène, c'est le repas que le Seigneur a institué pour que ses disciples le prennent en se souvenant du sacrifice de son amour et communient entre eux et avec Lui, d'où son importance.

L'imposition des mains

Imposer les mains, se faire imposer les mains, correspond à un sentiment de foi dans la parole du Saigneur Jésus-Christ. Il imposait les mains aux malades pour les guérir, aux petits enfants pour les bénir.

Les disciples de Jésus, obéissant à la parole de leur Maître, ont beaucoup pratiqué l'imposition des mains pour la guérison, pour le baptême du Saint-Esprit et d'autres occasions.

Personnellement j'aime imposer les mains au nom du Seigneur, car cet acte de foi est toujours accompagné d'une bénédiction.

Nous pouvons y recourir avec confiance.

Saul de Tarse, après sa rencontre glorieuse avec Jésus de Nazareth, a accepté l'imposition des mains d'un simple disciple.

Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint–Esprit. Actes 9:17

Les disciples d'Ephèse se sont soumis à l'imposition des mains de l'apôtre Paul et ont été baptisés du Saint-Esprit.

Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint–Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. Actes 19:6

Timothée avait reçu l'imposition des mains de l'apôtre Paul et des anciens de l'église et par ce moyen il avait reçu un don de Dieu..

Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. 1 Timothée 4:14
C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. 2 Timothée 1:6

L'imposition des mains fait partie des premiers éléments de la doctrine du Seigneur. Hébreux 6:2

Nous pouvons aussi placer l'onction d'huile parmi les choses enseignées dans les Ecritures, comme un moyen de bénédiction. Jacques 5:14

La prière

C'est une des choses les plus importante dans la vie d'un enfant de Dieu. C'est le moyen d'entretenir notre communion avec Dieu notre Père céleste et avec le Seigneur Jésus-Christ.

Par la prière nous établissons un dialogue avec le Seigneur qui nous y attend, nous appelle à venir vers lui et bien souvent nous y attire.

Vous pouvez relire ce que la Bible enseigne sur la prière, autant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, ainsi que les textes de pasteurweb ou d'autres livres sur le sujet et vous verrez que pour les vrais croyants elle a été un recours parfois vital et toujours nécessaire.

La prière se pratique de façons diverses. Elle peut être longue, ou brève, parlée ou simplement pensée, parfois un simple soupir. Nous pouvons prier dans notre propre vocabulaire, dans notre langue maternelle ou dans les langues que donne le Saint-Esprit. L'essentiel c'est que nous priions.

En priant, nous parlons à Dieu et Il nous écoute, mais Dieu nous parle aussi et nous pouvons l'écouter et l'entendre, même si ses réponses ne sont pas toujours de mots, mais seulement un sentiment d'apaisement intérieur que produit le Saint-Esprit.

La prière peut être l'expression de notre reconnaissance envers le Seigneur, de notre adoration, de notre préoccupation pour les autres, et aussi le moyen de dire à Dieu, notre Père céleste, nos soucis, nos besoins, nos craintes, nos angoisses, nos détresses, ou simplement nos désirs et nos projets.

Pour moi, la prière a été et elle est toujours  un moyen important par lequel de nombreuses attentes, problèmes et questions ont reçu la réponse de Dieu.

Le relationnel

Ce n'est peut-être pas le plus facile, mais c'est un moyen indispensable à notre vie chrétienne. Dans la  vie, la solitude n'est pas naturelle. Dès le commencement Dieu a pensé pour l'être humain à une compagnie autre que celle des animaux et il a dit d'une voix assez forte pour que nous l'entendions :

Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Genèse 2:18 

Ce qui vaut pour l'homme est aussi pour la femme. Que nous l'acception ou non, nous avons besoin d'aide et cela dans la relation avec d'autres humains. Certains "spirituels" n'ont besoin que de Dieu, mais l'expérience montre que c'est une utopie déviante des principes élémentaires de la vie normale.

Non seulement la Bible, mais la vie tout court nous apprend la nécessité indispensable des relations avec les autres.

En ce qui concerne la vie chrétienne, cela  s'appelle "la communion fraternelle". Il s'agit d'un lien plus fort qu'une simple relation, même amicale. Elle se construit et se vit dans la rencontre avec ceux et celles "qui ont reçu en partage une foi du même prix que la notre". 2:Pierre 1:1

L'apôtre Paul écrit que le fait de rendre visite à des frères et sœurs en Christ, permet de leur communiquer des dons spirituels et de les affermir et de s'encourager mutuellement.

Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi

L'isolement n'est jamais bon pour personne, même s'il nous semble que c'est plus facile. A cause du manque de communication entre les personnes, des couples se détruisent, des individus se perdent ou se sclérosent, des communautés se dispersent, des églises se divisent et des nations se font la guerre.

Nous avons besoin d'aide et nous devons la rechercher auprès de ceux qui sont placés près de nous et qui peuvent nous comprendre.

Je me réserve des moments où j'ai besoin d'être seul pour réfléchir, méditer, faire le point, parler avec Dieu dans le secret, mais j'ai aussi besoin de l'union aimante avec mon épouse, de la famille, d'amis, de contacts avec les voisins, de relations occasionnelles, et bien sûr la communion fraternelle avec des personnes qui croient au même Sauveur pour partager  l'amour et la grâce de Dieu.

Pour ce qui vous concerne, mes frères, je suis moi–même persuadé que vous êtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. Romains 15:14

Pratiquer les choses données par Dieu

Comme vous le voyez, "les trucs", c'est à dire "les moyens" que Dieu nous enseigne, sont spirituels, inspirés par les Ecritures, la Bible, d'où la nécessité de les recevoir comme donnés par le Seigneur afin de nous aider dans notre vie d'enfants de Dieu, de disciples de Christ.

En écrivant ces paroles, je pense à ce frère et ami qui dresse ses chiens à un parcours parfois compliqué. Lorsqu'ils ont assimilé le principe de l'épreuve, leur maître peut les faire participer au concours.

La vie chrétienne est semblable à un parcours fléché. Elle suit un chemin tracé par le Seigneur Jésus-Christ lui-même. Il nous indique la direction par plusieurs paroles :

Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons–nous en savoir le chemin ?
Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14:1

Le Seigneur nous montre le but à atteindre, là où Il est allé lui-même, dans la maison de son Père, où Il nous prépare une place près de Lui. C'est l'objectif final de la vie chrétienne, l'espérance, qui fait aussi partie des choses élémentaires de la doctrine. Hébreux 6:1,2

Jésus dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8:12

Le principe élémentaire pour la réussite de notre parcours consiste à placer nos pas dans ceux du Seigneur, s'engager à le suivre. Ce n'est pas le chemin le plus court et le plus facile, mais c'est le seul.

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Matthieu 7:13,14

Si donc, nous considérons notre vie de disciples de Christ comme un pèlerinage dont l'arrivée se situe au ciel, il nous faut l'organiser de manière pratique, à la fois pour nous y repérer, savoir où nous en sommes, et aussi pour nous encourager à continuer la route lorsqu'elle devient difficile, en maintenant l'espérance.

Que le Dieu de notre Seigneur Jésus–Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Ephésiens 1:17-19

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