Dans la Bible, il est fait mention du figuier en rapport avec son ombre
rafraîchissante, son fruit excellent, agréable et nourrissant et parfois
ses feuilles à la vertu thérapeutique. En Israël, on le trouvait dans
les vignes, les champs et les jardins. « Le figuier embaume ses
fruits et les vignes en fleur exhalent leur parfum. » Cantique 2.13
« Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier et il n’y aura
personne pour les troubler ; car la bouche de l’Éternel des armées a
parlé. » Michée 4.4 Avant d'être amené à Jésus par Philippe,
Nathanaël, méditait sous un figuier (Jean 1.48). C'est avec des
feuilles de figuier qu'Adam et Ève voulurent cacher leur nudité mais
cela n'était pas suffisant aux yeux de l'Éternel qui sacrifia des
animaux pour les revêtir (Genèse 3.21). Lorsque le roi Ezéchias fut
malade, le prophète Ésaïe demanda que l'on applique une masse de figues
fraîches sur l tumeur. « Esaïe dit : Prenez une masse de figues. On
la prit et on l’appliqua sur l’ulcère. Et Ezéchias guérit. » 2 Rois 20.7
Dans d'autres passages bibliques il est fait mention des feuilles de
certains arbres pour la guérison : « Sur le torrent, sur ses bords de
chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage
ne se flétrira point et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront
tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits
serviront de nourriture et leurs feuilles de remède. » Ézéchiel 47.12
« Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve,
il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant
son fruit chaque mois et dont les feuilles servaient à la guérison des
nations. » Apocalypse 22.2 Une parabole de la Bible exprime sa
douceur : « Mais le figuier leur répondit : Renoncerais-je à ma
douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres ? »
Juges 9.11 En cela il peut être considéré comme le symbole d'une
vertu que Jésus possédait par excellence. « Voici, ton roi vient à
toi, Plein de douceur et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une
ânesse. » Matthieu 21.5 Jésus nous invite à venir recevoir de Lui le
fruit de cette vertu apaisante : « Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur
vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble de cœur ; et
vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon
fardeau léger. » Matthieu 11.28-29 Dans ce passage la douceur est
associée à l'humilité. Le Seigneur ne se présente pas comme un despote
dur et arrogant mais comme un roi plein d'humilité, de bonté et de
douceur. Il faut cependant remarquer que la douceur n'exclut pas la
fermeté mais au contraire elle la manifeste de manière supportable,
selon qu'il est écrit : « Frères, si un homme vient à être surpris en
quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de
douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. »
Galates 6.1 « Un serviteur du Seigneur (à l'exemple de son Maître)
doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu
leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité,
» 2 Timothée 2.25 « Prêche la parole, insiste en toute occasion,
favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en
instruisant. » 2 Timothée 4.2 La douceur est la caractéristique
d'une conduite chrétienne sage, est exempte de dureté, de rigueur
fanatique et de brutalité ? « Lequel d’entre vous est sage et
intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la
douceur de la sagesse. » Jacques 3.13 "Mais sanctifiez dans vos cœurs
Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur
et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est
en vous," 1 Pierre 3.15 La douceur ne doit pas être confondue non
plus avec une attitude doucereuse qui cache souvent un esprit implacable
dans la recherche d'un quelconque intérêt. Soyons prudents et
tenons-nous en garde contre les gens mielleux, qui par des paroles
douces et flatteuses cherchent à nous séduire, à nous avoir, comme on
dit familièrement. Certaines personnes séduisent les cœurs des gens
simples par des paroles douces et flatteuses (Romains 16.18). « On a
sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un cœur double. »
Psaumes 12.2 La douceur de Dieu Elle se révèle dans la tendresse
de sa démarche envers nous : « L’Éternel dit : Sors et tiens-toi dans
la montagne devant l’Éternel ! Et voici, l’Éternel passa. Et devant
l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes
et brisait les rochers : l’Éternel n’était pas dans le vent. Et après le
vent, ce fut un tremblement de terre : l’Éternel n’était pas dans le
tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu :
l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et
léger. » 1 Rois 19.11-12 Alors Élie est sorti de son rocher et s'est
tenu devant le Seigneur avec confiance. C'est par sa Parole empreinte de
douceur que l'Éternel a relevé son serviteur découragé et lui a confié
une dernière mission. Dieu parle avec douceur à Jérusalem et à son
peuple Israël : « Car ainsi parle l’Éternel : Voici, je dirigerai
vers elle la paix comme un fleuve et la gloire des nations comme un
torrent débordé et vous serez allaités ; Vous serez portés sur les bras
et caressés sur les genoux. Comme un homme que sa mère console, Ainsi
je vous consolerai ; Vous serez consolés dans Jérusalem. » Ésaïe 66.12
Vous me direz mais parfois Dieu est sévère. C’est ce que dit aussi
l'apôtre Paul : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu :
sévérité envers ceux qui sont tombés et bonté de Dieu envers toi, si tu
demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. »
Romains 11.22 Dans la même phrase, le prophète parle de la douceur
de Dieu et de la violence de ses jugements : Vous serez portés sur
les bras et caressés sur les genoux. Comme un homme que sa mère
console, Ainsi je vous consolerai ; Vous serez consolés dans Jérusalem.
« Vous le verrez et votre cœur sera dans la joie et vos os reprendront
de la vigueur comme l’herbe ; L’Éternel manifestera sa puissance envers
ses serviteurs mais il fera sentir sa colère à ses ennemis. Car
voici, l’Éternel arrive dans un feu et ses chars sont comme un
tourbillon ; Il convertit sa colère en un brasier et ses menaces en
flammes de feu. » Ésaïe 66.12-15 Jésus parle de rassembler les
enfants de Jérusalem comme une poule rassemble ses poussins sous ses
ailes et qui faisant un fouet avec des cordes chasse les marchands du
Temple avec des paroles sévères (Matthieu 23.37 et Jean 2.15). Nous
pouvons comprendre ce qui nous parait paradoxal en lisant les paroles du
prophète Malachie : « Car voici, le jour vient, Ardent comme une
fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume
; le jour qui vient les embrasera, Dit l’Éternel des armées, Il ne leur
laissera ni racine ni rameau. "Mais pour vous qui craignez mon nom, se
lèvera le soleil de la justice et la guérison sera sous ses ailes. »
Malachie 4.1-2 Pour échapper au jugement de Dieu qui est aussi un feu
dévorant et bénéficier de la douceur de son amour et de sa grâce, il
faut se réfugier en Jésus-Christ le Fils de son amour.
« Embrassez
le fils, de peur qu’il ne se mette en colère et que vous ne
disparaissiez en chemin ; car sa colère s’enflamme vite. Heureux tous
ceux qui trouvent en lui un abri ! » Psaume 2.12
« Il te couvrira de
ses plumes et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; Sa fidélité est un
bouclier et une cuirasse. » Psaume 91.4 Il y a une provision de
douceur infinie et parfaite en Dieu notre Père céleste et en Jésus son
Fils, ainsi que dans la personne du Saint-Esprit le Consolateur. La
douceur, fruit de l'Esprit. L'Esprit de Dieu veut et peut produire en
nous son fruit, sa nature divine. Donc aussi la douceur de Dieu et de
Christ. C'est une douceur parfaite, jamais inspirée par des sentiments
malsains ou un cœur double. Jamais excessive dans son expression.
C'est la douceur de la sagesse dont parle l'apôtre Jacques, exempte de
duplicité et d'hypocrisie « Lequel d’entre vous est sage et
intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la
douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer
et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre
la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais
elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle
amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de
mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure,
ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de
bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la
justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. »
Jacques 3.13-18 Nous sommes appelés et destinés à porter du fruit et
donc à manifester la douceur de Christ, dans nos rapports avec les
autres (2 Corinthiens 10.1). C'est pour cela que Jésus nous établit
: « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai
choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez
du fruit et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au
Père en mon nom, il vous le donne. » Jean 15.16 C'est à leur fruit
que l'on reconnaît les véritables enfants de Dieu « Cueille-t-on des
raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon
arbre porte de bons fruits mais le mauvais arbre porte de mauvais
fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais
arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons
fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous
les reconnaîtrez. » Matthieu 7.16-20 Souvenons-nous de ce figuier de
l'Évangile : « Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ;
mais il n’y trouva que des feuilles et il lui dit : Que jamais fruit ne
naisse de toi ! Et à l’instant le figuier sécha. » Matthieu 21.19
Cependant le Seigneur prend patience à notre égard : « Il dit aussi
cette parabole : -Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint
pour y chercher du fruit et il n’en trouva point. Alors il dit au
vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier
et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre
inutilement ? Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu
le couperas. » Luc 13.6-9 Nous ne sommes pas naturellement doux et
les plus dotés dans ce domaine ont aussi leurs limites. D'ailleurs il ne
s'agit pas de produire ou d'améliorer une douceur naturelle mais de se
laisser inspirer et former par le Saint-Esprit qui communique les
sentiments de Dieu et de Christ et parmi eux la douceur. C'est le
fruit de l'Esprit, c’est-à-dire ce que le Saint-Esprit produit dans le
cœur de ceux qui demeurent en communion avec Celui dont la douceur est
parfaite. "Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur,
à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en
toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les
autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par
le lien de la paix. » » Éphésiens 4.1-3 « Que votre douceur soit
connue de tous les hommes. Le « Seigneur est proche. » Philippiens 4.5
"Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur
des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,
vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l’accomplissement de sa
volonté et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ,
auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » Hébreux 13.20

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