"Le parler en langue" est un des thèmes le plus controversés dans
l'Église et de nombreuses théories ont été élaborées à son sujet. Si
nous voulons en avoir une conception équilibrée et juste, nous devons le
situer dans son cadre et nous poser la question élémentaire : qu'en dit
l'Écriture, la Bible, la Parole de Dieu ? Les prophètes en ont parlé
en Esaïe 28.11-12 : "C'est par des langues étrangères que je
parlerai à ce peuple". (Darby), … passage rapporté en 1 Corinthiens
14.21 concernant justement le parler en langues. L'apôtre Pierre cite
aussi le prophète Joël, en disant : "C'est ici ce qui a été dit par le
prophète". Il venait d'en faire l'expérience" (Actes 2.16ss).
Les contestataires invoqueront que le prophète Joël parle de
"prophétiser"... cependant le jour de la Pentecôte quand Pierre fait son
premier discours public, il n'est pas question de prophétie dans le sens
où nous l'entendons habituellement, mais de ce qui venait de se passer
et ce que le peuple entendit : « Et ils furent tous remplis du
Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon que
l’Esprit leur donnait de s’exprimer... Au bruit qui eut lieu, la
multitude accourut et elle fut confondue parce que chacun les entendait
parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans l’étonnement et
la surprise et ils se disaient les uns aux autres : -Voici, ces gens qui
parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les
entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue
maternelle ? » Actes 2.4ss Jésus a annoncé que ceux qui croiraient et
seraient baptisés "parleraient de nouvelles langues". Il place le parler
en langue parmi les signes qui confirment la prédication de l'Évangile
et accompagnent ceux qui croient (Marc 16.15-20). L'apôtre Paul le
cite parmi les choses que l'Esprit-Saint opère (1 Corinthiens 12.10).
En lisant ce dernier passage de l'Écriture, nous constatons que le
parler en langue est la manifestation de l'Esprit (1 Corinthiens 12.7).
Nous croyons que le Saint-Esprit se manifeste dans l'Église du Seigneur
Jésus-Christ, aujourd'hui, comme autrefois, par les membres du corps de
Christ et dans la vie de chaque croyant en particulier. C'est une chose
dont nous devons être conscients. La manifestation de l'Esprit est
donnée à chacun en particulier, selon Sa volonté, pour l'utilité commune
(1 Corinthiens 12.7,11). Question : le Saint-Esprit se manifeste-t-il
dans notre vie et de quelle manière ? "Le parler en langue" est un
don, parmi d'autres, que le Saint-Esprit opère lorsqu'il se manifeste
(utilisons le vocabulaire de notre texte). Un enseignement correct, basé
sur les Écritures, en ce qui le concerne, doit nous amener à une
expérience pratique et équilibrée. Il est important de noter que
"celui qui parle en langue s'édifie lui-même". Or si nous voulons
édifier les autres nous devons premièrement être édifiés nous-mêmes. La
connaissance théorique et intellectuelle des Écritures n'est pas
suffisante, il nous faut l'aide du Saint-Esprit, dans sa manifestation.
Question : le parler en langue, qu'est-il ? C'est "une langue" !
Mystérieuse il est vrai.1 Corinthiens 14.14 et, pour certains,
rébarbative (1 Corinthiens 14.11, Esaïe 28.11,12). Cependant, il s'agit
d'une langue authentique (1 Corinthiens 14.10). Incompréhensible à
notre intelligence, elle est un des moyens par lequel nous parlons à
Dieu et Dieu nous parle (1 Corinthiens 14.2,28). Elle est accordée
par le Saint-Esprit, lorsqu'il se manifeste et remplit ceux sur lesquels
il descend. Actes 2.4 C'est une des choses que le Saint-Esprit opère (1
Corinthiens 12.10-11). Question : À quoi sert-il ? Est-il utile ?
Le parler en langue est utile (1 Corinthiens 12.7). Pour louer Dieu.
Ceux qui parlent en langues exaltent la grandeur de Dieu (Actes 2.11) ?
- Ils louent Dieu, lui rendant d'excellentes actions de grâces (Actes
10.46 et 1 Corinthiens 14.17). Le parler en langue est le témoignage
rendu par Dieu lui-même à ceux qui par la foi en Jésus ont accepté sa
grâce et ont été lavés de leurs péchés, sans distinction de personne
(Actes 15.8). Il est utile à celui qui le parle, car il s'édifie
lui-même (1 Corinthiens 14.4). Il est utile à l'assemblée lorsqu'il
est interprété. Il revêt la forme de la prophétie (1 Corinthiens 14.5).
Il est parfois l'accompagnateur de la prophétie, comme un déclencheur
(Actes 19.6). Paul enseigne que celui qui parle en langue prie ou
chante en esprit, son intelligence demeurant stérile (1 Corinthiens
14.14-15). Et aussi qu'il rend d'excellentes actions de grâces (1
Corinthiens 14.17). Le parler en langue peut donc être une prière, un
chant, une action de grâces ou une parole de Dieu à notre esprit (1
Corinthiens 14.14,15,17,28). Le parler en langue annoncé par les
prophètes est l'accomplissement de la promesse de notre Père céleste
(Esaïe 28.11,12, Joël 2.28-32, Actes 1.4, Luc 24.49). Cité parmi les
signes que Jésus annonce, il accompagne la foi de ceux qui se
convertissent (Marc 16.16-17) : Ils parleront de nouvelles langues. Il
est un des miracles par lesquels le Seigneur confirme sa Parole, en
travaillant avec ses disciples (Marc 16.20). Question : Parlez-vous
ces langues nouvelles que donne le Saint-Esprit et que citent les
Écritures parmi les choses auxquelles nous devons aspirer ? L'apôtre
Paul dit :
"Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en
langue plus que vous tous" 1 Corinthiens 14.18 Il considérait ce don comme une
bénédiction et il désirait que tous en fassent l'expérience (1
Corinthiens 14.5). Nous sommes exhortés à parler en d'autres langues,
à y aspirer (1 Corinthiens 14.1, 14.5). Cependant, nous devons
noter que Paul le pratiquait avec sagesse et qu'il enseigne la même
chose aux autres (1 Corinthiens 14.19). Il y a des instructions très
claires pour la pratique du parler en langue (1 Corinthiens 14.19,
20,27,28,40). S'il n'est pas accompagné de l'interprétation, il
s'exerce en privé. Lorsqu'il peut être interprété, il devient utile à
l'assemblée. Notons une recommandation importante (1 Corinthiens
14.39 : « N'empêchez pas de parler en langues »). Nous devons prendre
en considération la valeur du parler en langue, car il est un don de
Dieu et comme tous les autres dons de l'Esprit, nous ne devons pas le
mépriser, c’est-à-dire n'en faire aucun cas ou si peu que nous
négligions d'y aspirer (1 Thessaloniciens 5.19-20). Question : Que
faut-il faire pour parler en langues ? Plusieurs se demandent comment
recevoir ce don. Nous avons vu que Jésus cite le fait de parler de
nouvelles langues parmi les signes qui accompagnent ceux qui croient
(Marc 16.17). Aucun de ces signes n'a cessé de se produire. Partout
où des hommes et des femmes croient de tout leur cœur au Seigneur Jésus
et se font baptiser, on doit retrouver la manifestation de ces miracles
dont parle le Seigneur. L'apôtre Paul place le parler en langue parmi
les dons que le Saint-Esprit accorde à chacun en particulier (1
Corinthiens 12.7-10). Dans la 1ère épître aux Corinthiens, au
chapitre 12 et 14, l'apôtre Paul exhorte les chrétiens à aspirer aux
dons spirituels : "à les désirer avec ardeur" (1 Corinthiens 14.1,
version de la Bible Darby). Il faut le
désirer avec ardeur, en avoir soif C'est la première condition : en ressentir un réel et
profond besoin, y aspirer intensément, comme d'une chose qui nous
devient indispensable. Jésus interpelle ses auditeurs en s'écriant :
"Si quelqu'un a soif" (Jean 7.37) Dans le livre de l'Apocalypse, le
Saint-Esprit dit : Que celui qui a soif vienne, que celui qui veut
prenne de l'eau de la vie gratuitement (Apocalypse 22.17). David
s'écriait :
"Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant" Psaume 42.2
Ensuite, il faut le demander "Notre Père céleste donne le Saint-Esprit à
ceux qui le lui demandent" Luc 11.3 Jésus nous dit : Demandez et
l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous
ouvrira, Dieu donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent (Luc
11.9-13). Paul exhorte les chrétiens leur disant :
« Soyez remplis du
Saint-Esprit » Éphésiens 5.18 Mais le demander avec foi. La foi
est l'élément le plus important dans cette démarche. « Il faut que
celui qui demande croie non seulement que Dieu existe, mais aussi qu'il
rémunère (qu'il exauce) ceux qui le cherchent » (Hébreux 11.6). La
définition de la foi se trouve en Hébreux 11.1 : "Une ferme assurance
…une démonstration". Jésus précise l'attitude de celui qui croit :
"Tout ce que vos demandez en priant, croyez que vous l'avez reçu et vous
le verrez s'accomplir" Marc 11.24 - La foi est indispensable
(Jacques 1.6-8). Or la foi concernant le parler en langue peut être
bloquée par des sentiments dont il nous faudra nous débarrasser et l'un
de ces sentiments c'est la crainte. Une sœur en Christ m'a fait part
d'un problème commun à ceux qui croient et en répondant à son courrier
j'ai pensé partager cet échange dans le but de nous encourager ensemble.
Voici le courrier de la sœur : Pasteur, je vous soumets mon problème
: il me bloque et m'empêche d'avancer. Je suis tout à fait capable
de prier Dieu pour lui demander d'agir pour autrui : j'en sors
généralement avec une certitude : celle que, si c'est Sa volonté, il
agira. Je me sens alors bien ; je ne doute absolument pas des pouvoirs
de Dieu. Pourtant, lorsque je fais une requête personnelle et très
importante pour moi (ma santé, ma foi...), je n'ai pas cette certitude !
J'ai essayé d'analyser pourquoi : je crois à la puissance de Dieu, je
crois qu'Il m'écoute, ma preuve étant que souvent ma prière se continue
en "langues" naturellement et qu'elle s'arrête pareil (je veux dire
qu'il n'y a pas dans ça intervention de ma volonté). Pourtant, c'est
comme si je craignais de ne pas être assez digne ! C'est vrai que
parfois j'ai des doutes, mais Il sait que je n'ai aucun doute de Son
existence ou de son pouvoir. Alors pourquoi, lorsque j'ai des problèmes,
je n'arrive pas à vraiment déposer mon fardeau afin d'avoir ce sentiment
de libération que j'ai quand il s'agit d'autrui ? Si je vous parle de
ça ce matin, c'est que je viens de lire un message de top chrétien basé
sur Matthieu 11.28 : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et
chargés et je vous donnerai du repos." Jusqu'à maintenant, vos
réponses m'ont toujours été d'un grand réconfort : que Dieu vous bénisse
! Voici ma réponse : Oui, comme pour beaucoup, le problème c’est
le sentiment de culpabilité que nous éprouvons lorsqu’il s’agit de
demander pour soi-même quelque chose à Dieu. Cependant nous devons et
nous pouvons être délivrés de ce sentiment d’indignité en lisant les
paroles de Dieu qui nous assurent de l’accueil de notre Père céleste en
notre faveur. Nous ne serons jamais dignes par nous-mêmes « Ainsi
donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre
entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a
inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair et
puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de
Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi,
les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau
pure. » Hébreux 10.19 Sans la valeur du Sang de Jésus répandu pour le
pardon et l’expiation de nos péchés nous ne pourrons jamais acquérir la
pureté nécessaire et suffisante pour nous approcher du Dieu trois fois
saint. Nous pouvons aussi compter sur l’intercession permanente du
Seigneur Jésus-Christ en notre faveur. « Ainsi, puisque nous avons un
grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils
de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. » Hébreux
4.14 « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse
compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en
toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec
assurance du Trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver
grâce, pour être secourus dans nos besoins. » De nous approcher de
Dieu ou de recevoir de lui quelque chose. C’est pourquoi Dieu nous dit
de prier “au nom de son fils Jésus”, car c’est en lui que nous avons
accès au Trône de la grâce de Dieu. À partir du moment, où nous
vivons cette réalité de la foi dans la valeur de l’œuvre rédemptrice de
Christ et sa sollicitude quotidienne à notre égard, nous pouvons avec
assurance compter sur la manifestation de l’amour, de la bonté et de la
puissance de Dieu notre Père entre faveur. Mais la foi est aussi un
combat ! Nous sommes tous confrontés au doute, surtout concernant
l’accomplissement des promesses de Dieu. Notre victoire sur le doute
réside dans la lecture de la parole de Dieu et une simple acception de
ce qu’il dit. Jésus a dit à une femme :
« Va en paix, ta foi t’a
sauvée ! » C’est alors qu’il faut chasser de notre esprit les pensées
de doute et cela c’est une lutte de chaque jour. Lorsque Abraham a
offert des sacrifices à l’Éternel pour sceller l’alliance, il dut
chasser les oiseaux de proie qui voulaient dévorer les animaux offerts.
les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa
(Genèse 15.11). De même, notre adversaire le Diable s’efforce
d’envahir notre esprit par des pensées de doute et d’incrédulité en ce
qui concerne la parole et la fidélité de Dieu. Il l’a toujours fait,
depuis le jardin d’Eden avec Adam et Eve, dans le désert avec Jésus
pendant qu’il jeûnait et avec tous ceux qui veulent mettre leur
confiance en Dieu et dans sa parole. « Soyez sobres, veillez. Votre
adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il
dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes
souffrances sont imposées à vos frères dans le Monde. Le Dieu de toute
grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après
que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même,
vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. À lui soit
la puissance aux siècles des siècles ! Amen ! » 1 Pierre 5.8
Voyez-vous, dans ce combat qui est commun à tous ceux qui veulent croire
en Dieu et qui durera tant que nous serons sur la terre, il faut
toujours revenir à La Parole écrite et inspirée de Dieu : la Bible !
Soyez bénie et que le Seigneur vous aide par sa Parole et son Esprit.
Dans le passage de Luc 11.11,12, Jésus met l'accent sur le fait que nous
puissions craindre de recevoir autre chose que ce que nous demandons et
même des choses nuisibles et dangereuses ! Il s'agit donc de
débarrasser notre cœur de toute crainte et de remplacer ce sentiment
malsain par un sentiment de confiance absolue dans la fidélité et
l'amour de notre Père céleste. Jésus dit : "donneriez-vous de
mauvaises choses à vos enfants qui vous en demandent de bonnes ?" Si
nous prions sincèrement notre Père céleste, quelqu'un d'autre
pourrait-il se glisser entre Lui et nous afin de nous tromper ? Dieu,
notre Père, le laisserait-il faire ? Il nous faut avoir confiance. La
confiance est un des éléments essentiels de la foi en Dieu. Notre
confiance absolue, dans la vigilance et la bonté de Dieu à notre égard,
nous débarrassera de tout sentiment de crainte et nous permettra de nous
avancer joyeux et reconnaissants vers notre bon Père céleste pour
recevoir de lui l'accomplissement de sa promesse (Esaïe 12.3).
Faisons de la confiance une affaire personnelle entre Dieu et nous
(Esaïe 12.2). Il faut demander avec
insistance. L'insistance, c'est un autre élément de la foi qui reçoit de
Dieu Jésus souligne le fait
d'insister jusqu'à la limite de l'importunité pour recevoir ce que nous
venons demander (Luc 11.8-9). L'apôtre Jacques dit que :
« Elie
était un homme de la même nature que nous et qu'à cause de son
insistance il fut exaucé (Jacques 5.17). Il avait mis sa tête entre
ses genoux et courbé sur le sol il priait avec instance… jusqu'à ce
que... (1 Rois 18.42-46). Jacques 5.16 parle aussi de
ferveur. Nous
pensons à nouveau à une soif ardente. Nous avons besoin de
persévérance (Hébreux 10.36, 6.11-12) ! La persévérance n'est pas la
résignation, comme si la chose que nous désirons est bien improbable et
que si elle doit se produire...on verra bien ! La persévérance est
associée à l'intensité, la ferveur de notre prière. C'est une attente
active "Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces"
(Colossiens 4.2). Enfin soyez miséricordieux Lorsque nous
prions, nous pourrions oublier une chose importante que Jésus enseigne,
qui est directement liée à l'exaucement de notre prière : "lorsque vous
êtes debout, faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre
quelqu'un PARDONNEZ…" (Marc 11.25,26; Matthieu 5.23, 6.14). Cela se
passe de commentaire. Question : Comment fait-on pour parler en
langue ? Pour parler en langues, il faut être "rempli du
Saint-Esprit". Ne confondons pas "parler en langues" avec "être
baptisé du Saint-Esprit" ! le baptême du Saint-Esprit est le fait d'être
rempli, le parler en langues en est une démonstration. Souvenons-nous
que le parler en langue est un don de l'Esprit. Il ne s'agit donc pas
d'une chose que nous pouvons produire nous-mêmes, par quelque exercice,
par un entraînement particulier ou par une méthode quelconque. « Ils
furent tous remplis du Saint-Esprit et ils se mirent à parler en
d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer » Actes
2.4 Dieu est lumière et le chemin tracé par les Écritures est
lumineux ! Ce qu'il nous faut rechercher en premier c'est d'être remplis
du Saint-Esprit, car c'est le Saint-Esprit qui donne de s'exprimer en de
nouvelles langues (Actes 2.46, 1 Corinthiens 12.7-11). Le Seigneur
commence par remplir ceux qui prient pour le recevoir. Aussi, Paul nous
exhorte en disant : "Soyez remplis du Saint-Esprit" (Ephésiens 5.18-19).
Question : Que veut dire être baptisé du Saint-Esprit ?
Jean-Baptiste, puis Jésus, puis
Pierre, emploient une expression qui
désigne une expérience précise et évidente : "être baptise du
Saint-Esprit". Nous savons ce qu'est le baptême d'eau, selon sa
signification étymologique "l'immersion". Si nous appliquons cette
signification au "baptême du Saint-Esprit", il s'agit aussi d'être
immergé. C'est une immersion spirituelle, baptisé, immergé, plongé,
"dans" le Saint-Esprit. Le baptême d'eau est l'immersion de notre
corps dans l'eau, le baptême du Saint-Esprit est l'immersion de notre
esprit dans le Saint-Esprit. Notre être intérieur, notre esprit est
plongé dans le Saint-Esprit, immergé et rempli, cela s'est traduit pour
les croyants du livre des Actes par le parler en langue. C'est un bon
modèle. Être rempli du Saint-Esprit est le résultat d'une recherche
auprès du Seigneur, c'est LUI qui baptise du Saint-Esprit. C'est une
recherche persévérante, parfois intense, seul ou avec l'assemblée de
frères et sœurs, bien disposés. Un environnement favorable est
nécessaire. Il y a des personnes avec qui nous ne pourrons pas prier
efficacement. Exemple : Luc 8.51 (bien qu'il ne s'agisse pas là du même
sujet, nous croyons que l'exemple est significatif.) Cherchez
personnellement le Seigneur, jusqu'à ce que vous le trouviez.
Réunissez-vous avec des frères et sœurs qui font la même recherche ou
qui ont déjà été baptisés du Saint-Esprit. Des gens qui y croient et qui
prient pour cela sans aucune restriction. Veillez aussi à ce que votre
cœur soit purifié (Actes 15.8-9) - Enfin priez avec un cœur
miséricordieux (Marc 11.25). Le don des langues fait partie de ces
bonnes choses que notre Père céleste donne à ceux qui les lui demandent
(Matthieu 7.11) Cherchez le Seigneur, celui qui donne. Soyez
confiants, miséricordieux et persévérants ! Alors Comme un
torrent qui déborde sur ses rives, Votre cœur s'inondera et de joie
se remplira, Vous aurez aussi la source de l'eau vive, Jaillissant
de votre cœur. La pratique du parler en langue, en particulier et
dans l'Église (1 Corinthiens 14.18-19) Le parler en langue, un signe.
Dans l'évangile de Marc, au chapitre 16, le Seigneur Jésus présente le
fait de parler de nouvelles langues comme un des signes qui accompagnent
ceux qui croient et confirment la prédication de l'Évangile, au même
titre que les autres signes dont il fait partie (Marc 16.15-20).
Déjà, à partir de ce passage, nous pouvons considérer que le parler en
langue est un signe pour les non-croyants, comme le dit Paul en 1
Corinthiens 14.22. Pour les non-croyants, des signes accompagnaient
la prédication de l'Évangile et rendaient manifeste la vérité du message
entendu comme étant la Parole de Dieu. Ces signes étaient la
confirmation divine que ce qu'ils entendaient était réellement sa
Parole. "Le Seigneur confirmait sa parole", auprès de ceux qui
l'entendaient prêcher, par les signes qui l'accompagnaient et, parmi ces
signes, figure "le parler en langues". Les exemples donnés dans le
livre des Actes des apôtres mettent en évidence le fait que ceux qui
avaient cru, qui s'étaient fait baptiser d'eau par immersion recevaient
le baptême du Saint-Esprit et se mettaient à parler en d'autres langues
selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer (Actes 2.4). La
manifestation évidente du baptême du Saint-Esprit était donc pour eux
"de parler de nouvelles langues". Ils parlaient en langues et
glorifiaient Dieu (Actes 10.46), ils parlaient en langues et
prophétisaient (Actes 19.6). En serait-il autrement aujourd'hui ? Le
parler en langue, un don (1 Corinthiens 12.10) Ici, le parler en
langue est présenté comme un des dons que l'Esprit-Saint accorde dans
l'église, à chacun en particulier, comme il le veut. À ce titre, il fait
partie de ces dons accordés à l'Église pour son édification. En 1
Corinthiens 14, l'apôtre Paul, qui répond aux chrétiens de Corinthe
concernant plusieurs sujets depuis le début de sa lettre, explique
l'utilité du parler en langue, en rapport avec la manière dont on le
pratique. Si la langue n'est pas comprise, elle n'est d'aucune utilité à
ceux qui l'entendent. Le parler en langue donné en public, dans
l'assemblée, demande une interprétation (1 Corinthiens 14.13). En
revanche, l'apôtre insiste sur le fait que celui qui parle en langue
s'édifie lui-même et souhaite que tous en soient pourvus. Nous en
concluons, que le parler en langue, don de l'Esprit, est réservé à
l'édification personnelle de celui qui le pratique et que s'il doit être
entendu dans une assemblée il demande impérativement une interprétation.
La pratique des dons spirituels exige de la foi, de la sagesse, de
l'équilibre (ce que l'apôtre appelle ordre et bienséance) et de l'amour,
la voie par excellence (1 Corinthiens 12.31). Nous pouvons aussi
comprendre que lorsque des croyants sont baptisés du Saint-Esprit, le
parler en langue, qu'ils expriment selon l'Esprit, est évident, audible
aux témoins. "Car ils les entendaient parler en langues et …" Actes
10.46, 19.6 À la lumière de ce que nous venons de voir, nous
découvrons la valeur et l'importance d'un don que Dieu dans son amour et
sa grâce, ne demande qu'à répandre dans l'église et sur chacun de ceux
qui le désirent avec ardeur. Puis-je me permettre de vous dire, en
conclusion :
Aspirez à parler les langues nouvelles qu'accorde le
Saint-Esprit de Dieu !
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