Lecture : Actes 1.1-4 Ce jour-là, un événement
surnaturel s'est produit à Jérusalem, de telle importance que, plus de
deux mille ans après, il marque encore les esprits, une fête
commémorative ayant été instituée pour le célébrer. À l'origine, la
Pentecôte est une fête juive, la fête des semaines, parce qu’elle se
situait sept semaines après la Pâque juive, le cinquantième jour après
le sabbat de la Pâque. Le mot pentecôte signifie "cinquantième",
tout simplement... Cette fête était l’une des trois grandes fêtes
annuelles juives et durait un seul jour (deux jours pour les Juifs qui
étaient venus de loin). De nombreux juifs pieux venaient de toutes
parts à Jérusalem pour célébrer la Pentecôte qui était aussi la fête de
la moisson (Exode 34.23). La fête de Pentecôte marquait la fin du
temps de l’attente entre le jour de l’offrande de la gerbe des prémices,
agitée, balancée, le lendemain du sabbat de la Pâque et la fête de la
moisson célébrée ce jour là (Lévitique 23.11, Exode 34.22). Cinquante
jours, c'est le temps qui s'est écoulé entre la résurrection du Seigneur
Jésus-Christ, gerbe des prémisses d'une grande moisson et l'effusion du
Saint-Esprit le jour du commencement de cette moisson marqué par la
conversion de plusieurs milliers de personnes. C'est précisément ce
jour de fête en Israël que le Seigneur a choisi comme un signe très fort
pour envoyer son Esprit sur ses disciples réunis dans la prière et dans
l'attente de l'accomplissement de la promesse de Dieu que leur Maître
leur avait rappelée juste avant de les quitter (Actes 1.4-9).
«
Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner
de Jérusalem mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous
ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d’eau mais vous, dans peu
de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Alors les apôtres
réunis lui demandèrent : -Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras
le royaume d’Israël ? Il leur répondit : -Ce n’est pas à vous de
connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre
autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant
sur vous et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée,
dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la Terre. Après avoir dit
cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient et une nuée le déroba à
leurs yeux. » L'accomplissement de la promesse de Jésus est un
événement décrit avec précision dans le livre des Actes des apôtres
comme un témoignage important destiné à tous ceux qui croiraient au
Seigneur Jésus-Christ à partir de ce jour et dans la suite jusqu'à son
retour. "Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le
même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent
impétueux et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des
langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les
unes des autres et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous
remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon
que l’Esprit leur donnait de s’exprimer." Ce fut l’occasion de la
conversion d’une multitude de personnes qui allaient retourner dans leur
pays avec la bonne nouvelle du salut par la foi en Jésus et la présence
du Saint-Esprit avec eux et en eux. Certains sont certainement restés un
peu plus longtemps à Jérusalem avec les disciples avant de repartir chez
eu afin d’être instruits dans la doctrine du Seigneur (Actes 2.38-42).
C'est aussi dès cet instant que la démarche pour devenir disciple de
Christ et recevoir le Saint-Esprit a été précisée non seulement pour les
auditeurs de l'apôtre Pierre ce jour-là mais pour tous ceux qui
croiraient en Jésus par la suite : « Pierre leur dit : Repentez-vous
et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le
pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes
2.38,39 Pour beaucoup la fête chrétienne de la Pentecôte est une
simple commémoration de la venue du Saint-Esprit sur les disciples de
Christ à Jérusalem. Une fête du souvenir que l'on célèbre chaque année
comme d'autres fêtes. Les gens aiment les célébrations commémoratives
au cours desquelles on relate les exploits ou les événements marquant du
passé. Cependant la commémoration de l'événement survenu il y a plus de
2000 ans à Jérusalem n'est pas l'essentiel. Ce qui l'est c'est que la
même expérience soit vécue par ceux qui appartiennent au Seigneur
Jésus-Christ aujourd'hui. « Car la promesse est pour vous, pour vos
enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le
Seigneur notre Dieu les appellera. » Actes 2.39 Le récit de la venue
de l'Esprit Saint sur les disciples réunis dans la chambre haute à
Jérusalem met en évidence deux éléments qui sont dans la Bible des
symboles forts du Saint-Esprit : le vent et le feu. Le mot hébreu
traduit par Esprit est ruah en hébreu et en grec
pneuma = souffle. Ce
jour-là l'Esprit de Dieu est descendu comme un vent impétueux, une
tornade : « Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un
vent impétueux et il remplit toute la maison où ils étaient assis. »
Il n'est pas venu en catimini mais avec puissance, dans un bruit
impressionnant, remplissant le lieu où les disciples étaient réunis et
retentissant dans toute la ville au point de faire accourir la foule.
On peut penser que le cérémonial de la fête traditionnelle de la
pentecôte juive en a été chamboulé, le centre d'intérêt n'étant plus le
temple mais un lieu anonyme où se trouvaient réunies des personnes sans
statut religieux. C'est ainsi que le Saint-Esprit bouleverse l'ordre
établi et la vie de ceux qu'il saisit et remplit ! Il est précisé
ensuite que des langues de feu se posèrent sur "chacun d'eux" et qu'ils
furent "tous" remplis du Saint-Esprit. Le fait que les langues de feu se
soient posées "sur chacun d'eux" montre ainsi avec évidence que le
Saint-Esprit est donné à chaque personne en particulier. Le baptême
du Saint-Esprit, car c'est de cela qu'il s'agit, ainsi que les dons
spirituels, ne sont pas réservé aux apôtres ni à quelqu'autre ministère
mais à tous les disciples de Jésus-Christ sans distinction. Sous
l'Ancienne Alliance seules des personnes spécifiques, juges, rois et
prophètes d'Israël, étaient ointes et remplies de l'Esprit de Dieu.
L'effusion du Saint-Esprit sur tous les disciples du Seigneur
Jésus-Christ réunis dans la chambre haute à Jérusalem a marqué le début
du ministère de l’Esprit Saint sur la terre. Dès lors le baptême, les
dons et la plénitude de l’Esprit sont offerts à chaque disciple de
Christ. Lorsque nous parlons du Saint-Esprit certains ont une
réaction de blocage qui est due certainement à beaucoup de malentendus
et d'expériences malheureuses concernant une pratique désordonnée des
dons spirituels. Nous ne pouvons ignorer que lorsque des enfants de
Dieu sont remplis du Saint-Esprit, il se produit des manifestations
visibles ou audibles. "Simon vit que …" Actes 8.18 « Tous les
fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que
le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils
les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. » Actes 10.10-45
Le phénomène surnaturel le plus marquant de ce jour de la pentecôte à
Jérusalem a été que tous les disciples remplis du Saint-Esprit se se
sont mis à parler dans des langues qu'ils ne connaissaient pas mais que
ceux qui les entendaient comprenaient. C'est cette manifestation
miraculeuse qui a suscité la question des gens qui étaient accourus et
qui conduit l'apôtre Pierre à annoncer Christ. Il a commencé à
préciser que ces langues mystérieuses étaient l'accomplissement d'une
prophétie ancienne : « Mais c’est ici ce qui a été dit par le
prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de
mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos
jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des songes.
Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je
répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. » Joël 2.16ss Le
prophète ne mentionne pas spécifiquement des langues inconnues de ceux
qui les parlent mais l'apôtre Pierre qui a une compréhension spirituelle
de ce texte discerne la dimension prophétique de ce langage miraculeux. La pensée qui se dégage de ce récit est que ces langues incomprises
par ceux qui les parlaient l'étaient pour ceux qui les entendaient.
C'est ce qui fixe la règle de la pratique du "parler en langues" telle
que l'apôtre Paul la concevait et l'enseignait. « Que faire donc,
frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous
ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une
interprétation, que tout se fasse pour l’édification. En est-il qui
parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour
et que quelqu’un interprète ; s’il n’y a point d’interprète, qu’on se
taise dans l’Eglise et qu’on parle à soi-même et à Dieu. » 1 Corinthiens
ch. 14 Il est important de bien comprendre l'enseignement de l'apôtre
car certains en ont déduit que le parler en langues était inutile, donc
qu'on ne devait ni le rechercher ni le pratiquer, allant parfois jusqu'à
dire qu'il était dangereux car inspiré des démons ! Oui j'ai lu et
entendu cette réflexion, hélas ! D'autres qui ne croient pas à la
véracité de ce don disent qu'il s'agit de charabia. Le problème est
que ceux qui parlent en langues sont souvent comme les Corinthiens. Ils
manquent de connaissance à ce sujet, de sagesse et de maitrise. J'en
parle dans un autre article, le parler en langues est un don du
Saint-Esprit que nous ne devons pas négliger car il est utile s'il est
pratiqué selon les instructions de l'apôtre Paul, en particulier pour
l'édification personnelle et dans les assemblées s'il est interprété.
« En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes mais à
Dieu car personne ne le comprend et c’est en esprit qu’il dit des
mystères. »1 Corinthiens 14.2 « Celui qui parle en langue s’édifie
lui-même... » 1 Corinthiens 14.4 « En est-il qui parlent en langue,
que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour et que quelqu’un
interprète ; s’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’Eglise
et qu’on parle à soi-même et à Dieu. » 1 Corinthiens 14.27 A ceux qui
s'opposent à ce don, l'apôtre Paul écrit : "Ainsi donc, frères,
aspirez au don de prophétie et n’empêchez pas de parler en langues." 1
Corinthiens 14.39 "À ceux qui voudraient en faire l'expérience, il dit
: « Aspirez aux dons spirituels... je voudrais que vous parliez tous en
langues... » 1 Corinthiens 14.1,5 Enfin à ceux qui le pratiquent il
recommande la sagesse : « Frères, ne raisonnez pas comme des enfants
; soyez des enfants par rapport au mal mais soyez des adultes quant à la
façon de raisonner. » 1 Corinthiens 14.20 "Mais que tout se fasse avec
bienséance et avec ordre." 1 Corinthiens 14.40 Il y a toujours des
gens qui décrient ce qu'ils ne comprennent pas, la foi, la guérison
divine, les miracles, les dons spirituels et particulièrement le "parler
en langues". Il est vrai que le comportement extravagant de
certaines personnes n’incite pas à rechercher et à pratiquer les dons du
Saint-Esprit. Pourtant ils font partie de l'équipement spirituel de ceux
qui croient au Seigneur Jésus-Christ et sont ses disciples. Être
rempli du Saint-Esprit est une réalité personnelle, une expérience
individuelle et indispensable à notre édification, notre croissance en
Jésus-Christ. « Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux
pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que, lorsque
vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes,
selon que vous étiez conduits. C’est pourquoi je vous déclare que
nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit : -Jésus est anathème ! et
que nul ne peut dire : -Jésus est le Seigneur ! si ce n’est par le
Saint-Esprit. Il y a diversité de dons mais le même Esprit ;
diversité de ministères mais le même Seigneur ; diversité d’opérations
mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la
manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En
effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse ; à un
autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la
foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même
Esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la
prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la
diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues.
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les
distribuant à chacun en particulier comme il veut. » 1 Corinthiens ch.
12 Dans les articles dont
la liste se trouve à gauche de cette page, je donne un enseignement
complet sur le baptême du Saint-Esprit et les dons spirituels. Je vous
encourage à les lire attentivement. Si certaines choses ne vous
semblent pas claires n'hésitez pas à me contacter, soit par courriel,
par Facebook. Que Dieu vous remplisse de
son Esprit Saint par son Fils Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur.

Haut de page
|