Introduction

Il y a plusieurs façons de célébrer la fête de Noël. Celle des chrétiens qui veulent marquer le souvenir de ces temps particuliers où les anges étaient en mission pour annoncer et préparer la naissance de Jésus :

« Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble.
Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit :
-Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : -Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » Matthieu 1.¹⁸

« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le Trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange :
-Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?
L’ange lui répondit :
-Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » Luc 1. ²⁶

Oui, je sais, il n'y a aucune référence d'une fête de Noël dans la Bible et dans le Nouveau Testament ! Les premiers chrétiens ne fêtaient pas Noël !

C'est en 325 de notre ère, que les évêques, réunis en concile à Nicée à l'initiative de l'empereur Constantin le Grand, décidèrent que la fête célébrée le 25 décembre en l'honneur du dieu soleil Mithra, devenant la fête célébrant la naissance de Jésus.  Vous trouverez le texte détaillé expliquant l'origine de Noël en cliquant sur le lien suivant : comme je l'explique dans une étude à ce sujet : Noël, la vérité. Pendant des siècles, il en fut ainsi et toutes les dénominations chrétiennes ont adopté Noël pour célébrer la venue au Monde du Fils de Dieu.

Puis il y a une seconde façon de fêter Noël, celle du Monde qui s'est emparé de la fête "chrétienne" en la vidant de son contenu religieux et de son sens originel, pour en faire une fête profane. Pour la majorité des gens, selon un récent sondage, Noël est une fête familiale, sans signification spirituelle, encore moins évangélique ! De nombreux enfants ignorent la personne de Jésus et n'associent "Noël" qu'aux cadeaux, aux lumières et à la fête !

À ce titre, les chrétiens pourraient rejeter Noël sous prétexte qu'il est devenu une fête païenne à nouveau ! Cependant, que nous le voulions ou non, Noël, quelle que soit la forme dans laquelle il est célébré, n'existerait pas si Dieu n'avait pas envoyé son Fils unique dans le monde, sous la forme d'un nouveau-né !

« Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ... » Galates 4.⁴

Quelle que soit la façon dont le Monde fête Noël, son véritable sens transparaît pour rappeler l'événement divin que se produisit dans la nuit glorieuse où l'ange de Dieu annonça le message divin aux bergers des environs de Bethléem :

« Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit :
-Ne craignez point car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant :
-Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et Paix sur la Terre parmi les hommes qu’il agrée. » Luc 2.8

Et depuis ce jour ou plutôt cette nuit, cette bonne nouvelle est toujours annoncée : un Sauveur est né pour vous !

Si la réalité de la naissance de Jésus est souvent occultée par les lumières et les bruits de la fête de Noël, et surtout les cadeaux, c'est ce qui demeure même en filigrane : un enfant appelé Jésus, c'est à dire "l'Éternel est Salut", et aussi Emmanuel ce qui signifie "Dieu avec nous", est né tout simplement, a été aussi simplement emmailloté et couché, non pas dans un lieu somptueux inaccessible aux pauvres gens, mais dans une humble crèche ouverte aux plus simples des humains !

Si la plupart des hommes, des femmes et des enfants sont entraînés dans les festivités d'un événement accompagné de lumière, de décors brillants, de bons repas, de cris de joie et de cadeaux à profusion, il n'en demeure pas moins que tous ceux et celles qui sont animés de bonne volonté célèbrent le don que Dieu a fait au Monde dans sa bonté :

« Car Dieu a tant aimé le Monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3.¹⁶

Le fruit de l'amour de Dieu, c'est le don de son Fils unique, ce qu'il a de meilleur le Fils, qui est parfait pour l‘éternité (Hébreux 7.²⁸).

En fait, c'est cela "l'esprit de Noël" : l'amour qui donne et se réjouit de faire un cadeau !

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la Terre paix à ceux que Dieu aime ! » Luc 2.¹⁴

Ceci étant établi, les disciples de Christ n'ont pas besoin d'une célébration particulière pour se souvenir du don gratuit de Dieu en la personne de Jésus le Sauveur, car chaque jour ils rendent grâces à Dieu pour son amour ineffable !

Cependant les gens, croyants ou non, ont besoin de fêtes. Religieuses, civiles, familiales, elles sont instituées afin de marquer de façon particulière le souvenir des événements marquants de la vie familiale, sociale, nationale ou religieuse. Dans ce dernier domaine ce qui est intéressant c'est la signification qu'elles revêtent pour ceux qui les célèbrent. Sous l'Ancienne Alliance elles ont été créées et établies par l'Éternel afin de rappeler au peuple d'Israël son appartenance à Dieu pour le servir, être son témoin parmi les nations et raviver le souvenir des délivrances, des bénédictions, des événements exceptionnels qui jalonnent son existence.

Concernant le christianisme, ni Jésus, ni ses apôtres n'ont institué de fêtes chrétiennes. Ce n'est qu'au fur et à mesure de l'organisation du système religieux catholique qu'elles ont été établies.

Noël pour célébrer la naissance de Jésus le Sauveur, Pâques pour rappeler sa mort sur la Croix et sa résurrection, l'ascension rappelant sa montée au Ciel où il demeure comme notre avocat auprès de son Père, jusqu'à son retour pour rassembler et enlever ses élus avec lui et enfin la Pentecôte marquant de façon spectaculaire la naissance de l'Église de Jésus-Christ dans le monde.

Les fêtes devraient avoir pour but, non seulement de rappeler les événements du passé, mais surtout de ramener ceux qui les célèbrent à pratiquer les choses qu'elles représentent, en se conformant fidèlement aux instructions du Seigneur Jésus-Christ et non pas en suivant les coutumes et les traditions religieuses instituées par des hommes qui se sont écartés des textes évangéliques. Alors si nous célébrons la fête de Noël, faisons-le selon de façon spirituelle, selon l'esprit de l'amour de Dieu, à la fois reconnaissants pour son don ineffable et animés du même sentiment dans ce que nous offrons à ceux que nous aimons !

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